De Vientiane à Luang Namtha

Lundi matin, il était déjà temps pour nous de quitter Vientiane. On avait en effet réservé un vol pour Luang Namtha, une ville au nord ouest du pays. On voulait éviter le bus qui nécessitait 18h de trajet pour arriver à destination.

Luang Namtha n’est pas une ville intéressante en soi. On s’y rend principalement pour son parc national, le Nam Ha Protected Area, qui se trouve à quelques kilomètres de là pour y faire du vélo, de la randonnée, du kayak ou encore pour y rencontrer les minorités ethniques qui vivent un peu à l’écart de la civilisation.

Lundi matin, nous nous sommes donc rendus pour la seconde fois à l’aéroport de Vientiane. On nous a cette fois débarqué dans le second aéroport, celui destiné aux vols domestiques. On a cru qu’on arrivait dans une gare : au check-in, les valises sont entreposées à l’arrière du comptoir jusqu’à ce qu’une personne vienne les chercher…à la main. Il y avait également qu’une seule porte d’embarquement d’où on voyait tout ce qui se passait sur la minuscule piste de décollage. C’était vraiment marrant. Et à midi, on a pu embarquer dans notre petit avion…à hélice.

Comme le vol n’allait durer que 45 minutes, nous ne sommes pas beaucoup montés en altitude ; on a donc eu la chance d’admirer les magnifiques paysages laos durant toute la durée du vol. Et la nature ici c’est comme une énorme jungle : des montagnes, des arbres, des palmiers…du vert partout et à perte de vue. On s’est d’ailleurs demandé un instant où on allait atterrir tant la végétation semblait vierge et dense.

Oh, le sac à dos de Juju :-)

Arrivés à destination, dans un aéroport encore plus petit que le premier, on a récupéré nos sacs à dos sur un tapis roulant qui donnait directement sur la piste d’atterrissage et avons pris un tuk-tuk jusqu’au centre.

La guest house (petit hôtel) était super sympa : bien située, propre et mignonne avec ses structures en bois. On a posé nos bagages et sommes directement allés réserver notre petit trip dans le parc national auprès d’une des agences recommandée par notre guide, le Lonely Planet. On a opté pour un tour de deux jours de trekking et une nuit chez les Lahu, une minorité ethnique qui vit dans un village perché au dessus d’une montagne.