mardi 14 juin 2011

Le « grassland » d’Hohhot

Nihao à l’ouest !

Nous sommes dans le train Beijing-Suzhou, situé près de Shanghai, donc j’ai une dizaine d’heures devant moi pour vous écrire, ce sera suffisant !

Reprenons donc la suite des événements en commençant par l’excursion menée à Hohhot, où plutôt dans le grassland d’Hohhot.

Si nous avons fait halte à Hohhot, grosse ville de Mongolie intérieure, c’était pour découvrir une Chine plus sauvage, moins bétonnée, moins surpeuplée et donc moins oppressante que la majorité des autres villes du pays. Selon l’itinéraire gentiment proposé par Nathan & Céline, nous étions partis pour réserver un trip dans le pré-désert de Gobi, loin de toute civilisation moderne ! Seulement voilà, étant donné que nous sommes arrivés tard à Hohhot et que nous n’y avions planifié qu’une seule journée entière, le temps que nous avions pour trouver et réserver une excursion fut très court : une heure ! Nous avons donc demandé ce que notre auberge proposait et malheureusement le trip dans le désert n’était pas dans le planning du lendemain… A la place, la brave dame de l’AJ nous a proposés un trip dans le « grassland », de vastes étendues herbeuses, suivi d’une nuit dans une hutte traditionnelle mongole. Même si ça semble bien, présenté comme ça, Juju & moi n’étions pas trop motivés par le tour car le programme proposé sonnait un peu creux selon nous…
Mais qu’importe, nous étions à Hohhot et il fallait bien mettre ce city-trip à profit !

Le lendemain matin, jeudi, nous sommes donc partis avec le minibus familial de l’auberge, dans lequel nous avons fait connaissance avec les autres participants au tour, tous francophones ! Nous étions ainsi entourés de 2 Suisses et d’une famille de 5 Français !
Pour nous qui n’avions plus l’habitude de voyager avec des francophones, ça promettait d’ores et déjà de longues discussions au coin du feu !

Après environ 3 heures de route, nous sommes arrivés à notre campement d’un soir, un petit terrain paumé au milieu d’une gigantesque prairie aride et flanqué de 2 grandes huttes mongoles ! C’est sûr que pour le dépaysement on aurait difficilement pu avoir mieux !
Les propriétaires du terrain, une famille mongole, sont des amis de la famille propriétaire de l’auberge d’Hohhot donc les relations étaient très informelles.

Nous avons déposé nos bagages et avons été invités à déjeuner dans la maison des Mongoles, mais entre touristes seulement ; la mère de famille nous a apportés nos plats et s’est vite éclipsée…

La guide du tour nous a ensuite invités à découvrir les lieux par nous-mêmes en marchant un peu dans les terres herbeuses. Mais comme nous ne connaissions pas les lieux, nous ne nous sommes pas aventurés bien loin.

Dans l’après-midi, une activité facultative, donc payante, nous a été proposée : une ballade à cheval dans le grassland. Bien que nous ne soyons pas spécialement de grands amateurs de randonnées à cheval, nous avons accepté la proposition car ça allait être la seule réelle activité de la journée…

La promenade d’une grosse heure sur ces petits, mais nerveux, chevaux mongoles s’est bien déroulée et fut même très plaisante car le décor traversé était neuf pour nous. Pour vous donner une image de l’endroit, imaginez les dunes belges sur un sol dur, parsemant un paysage vallonné à perte de vue ; c’est ça le grassland !

De retour aux huttes, et à nouveau laissés à nous-mêmes, nous (les 9 touristes) avons entrepris une belle ballade de 2 heures dans les étendues sèches ; ce fut très chouette.

En fin d’après-midi, nous avons préparé nos « lits » et sommes partis manger dans la maison de nos hôtes. On reprend le dîner du midi et on fait un copier-coller.
En fait, ce qui fut très plaisant à ces repas et pendant les promenades, c’est que nous avons énormément discuté avec nos amis francophones d’un jour avec qui nous nous entendions très bien. Le couple de Suisses bourlingue d’ailleurs également comme nous depuis quelques mois ; nous avons donc partagé nos expériences !

En début de soirée, l’organisatrice nous a proposés d’aller récolter des bouses de vaches séchées (les bouses hein, pas les vaches ;-)) pour alimenter le feu qu’on allait allumer le soir même. Bon, pourquoi pas. On s’est donc adonnés à cette tâche de merde (bah oui) pendant un petit temps puis… Sommes allés dormir ! Il commençait en effet à faire froid, car nous étions à plus de 2000m d’altitude, et nous étions fatigués donc on a préféré rejoindre la famille de Français qui somnolait déjà à cause du décalage horaire.

On a passé une nuit calme, mais très inconfortable car les mousses donnés en guise de matelas étaient posés à même le sol froid. De plus, nous étions serrés à 7 de front dans une hutte d’environ 4 mètres de large…

Vendredi, après un petit déjeuner de nature indéterminée, nous avons dit au revoir aux autres participants car il était déjà temps pour nous de nous envoler vers Pékin ! Le minibus nous a donc emmenés directement à l’aéroport d’Hohhot, comme nous l’avions négocié avec l’organisatrice du tour.

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