jeudi 28 avril 2011

Halong Bay

Lundi matin sonnait le début de notre expédition de 3 jours et 2 nuits dans la baie d’Halong. D’habitude nous n’aimons pas les tours organisés mais cette fois c’était le moyen le plus intéressant pour visiter l’endroit.

La baie d’Halong, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, est une énorme étendue marine hérissée de près de 2000 îlots et pitons rocheux dont certains sont creusés de grottes. Le seul moyen d’apprécier la beauté des paysages est de s’y rendre en bateau.


Après plus de 4h de bus, nous sommes finalement arrivés à l’embarcadère d’où nous allions pouvoir prendre place dans notre petit bateau de croisière. On y a déposé nos affaires et avons pris le lunch à bord. C’était l’occasion de faire la connaissance du petit groupe (14 personnes) avec qui nous allions passer les prochains jours. Et, comme si cela avait été fait exprès, nous avions tous la vingtaine d’années. Super chouette. C’était sympa de parler avec tout le monde et de voir à quel point les aventures des gens pouvaient être différentes des nôtres.

Le bateau pouvait loger 16 personnes. Chaque couple avait sa cabine avec sa propre salle de bain. A l’intérieur du bateau se trouvait un bar et restaurant alors qu’à l’étage il y avait des transats pour pouvoir se dorer au soleil. On était tout fous, surtout quand on a vu notre cabine avec vue sur l’eau.

Après notre repas du midi, on a pu faire du kayak dans la baie et découvrir l’une des plus belles grottes de l’endroit. On a ensuite profité d’un magnifique coucher de soleil avant de terminer notre journée au restaurant du bateau.

Le lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil et un déjeuner pas très bon, nous nous sommes dirigés vers le parc national de Cat Ba, sur l’île de Cat Ba, une des îles de la baie d’Halong. Le parc occupe la moitié de l’île et est surtout réputé pour ses magnifiques promenades dans un décor montagneux et très vert. On ne voulait pas manquer l’occasion d’enfin trouver une nature intacte et pure comme on en voit si peu au Vietnam.
 
En fin de matinée, nous avons donc fait arrêt à cet endroit pour y faire un trek d’environ 4km. Celui-ci allait nous mener à un des sommets pour y avoir une vue de 360 degrés sur le parc. La vue du dessus était magnifique ! Ca nous a forcément rappelé la beauté des paysages australiens.

Et après l’effort : le réconfort :-D. Oui, le bateau se dirigeait cette fois vers une petite île de la baie, appelée Monkey Island, où nous allions passer le reste de l’après-midi à la plage avant d’y passer la nuit dans un bungalow.


L’endroit était idyllique : plage privée, soleil et bungalows en bois au bord de la plage. On a déposé nos sacs, mangé au restaurant de l’hôtel avec notre groupe et avons enfilé nos maillots pour se poser à la plage. Quel bonheur de se retrouver sur un transat à ne rien faire. Jeannot a fait le tour de l’île en kayak avec un gars du groupe, un Californien, pendant que je me reposais et mangeais une bonne pastèque au bord de l’eau.

A 16h30, nous avions rendez-vous avec le guide pour aller faire un coucou à nos amis les singes. Ben oui, sur l’île des singes, il y a forcément des singes J. Mais attention, il y avait des consignes de sécurité à respecter si on ne voulait pas se faire agresser par ces bêbêtes : ne pas montrer ses dents ou encore relever ses lunettes de soleil. Après l’histoire de l’éléphant, j’ai bien ouvert mes deux grandes oreilles.

On a terminé la soirée à jouer au billard et à la Wii avec le groupe et avons rejoint notre maisonnette sur pilotis en fin de soirée pour y passer notre dernière nuit. C’était efectivement déjà la fin de notre séjour à Halong Bay.

Mercredi, nous avons rebroussé chemin vers Hanoi ; ce qui a pris une bonne partie de la journée.

On espère que vous allez toutes et tous bien ?! Avec le soleil qui fait son grand retour, on imagine que oui :-D

Gros bisous à vous et à très vite pour de nouvelles histoires.

Hanoi

Salut à toutes et à tous,

Nous sommes de retour sur votre blog préféré pour vous raconter la suite de notre trip au Vietnam. Oui, parce que plus de deux semaines après notre arrivée à Ho Chi Minh, nous sommes toujours dans le pays. Il faut croire qu’on aime définitivement prendre notre temps.

Comme cela fait déjà une semaine que nous n’avons plus écrit, retournons peut-être à notre arrivée à Hanoi.

Hanoi, la capitale du Vietnam, est une ville de près de 4 millions d’habitants. Comme toutes les villes du pays, elle est bruyante, polluée et excessivement chargée : les mobylettes sont partout. On trouve des magasins à profusion et des rabatteurs à gogo. La ville est cependant plus moderne que ce que nous avons déjà eu l’occasion de voir ici et les prix sont de ce fait plus élevés. Il est en effet difficile de trouver un petit restaurant sympa à des prix vietnamiens. A moins de se joindre aux dinettes pour enfants où les locaux aiment déguster du bouillon et drôles de mixtures…merci, on s’en passera ;-)

Notre première nuit dans le nord s’est bien passée. On a eu droit à une chambre sans fenêtre, ce qui nous a permis de dormir plus longtemps puisqu’on n’avait pas la lumière du jour pour nous réveiller. Après un bon petit déjeuner à l’hôtel, nous sommes partis à la découverte de la ville, avons visité les principaux monuments et flâné dans les rues. On a également profité de la journée pour réserver nos excursions de la semaine à Halong Bay et Sapa ainsi que nos places pour le spectacle de marionnettes sur eau le lendemain soir.

Dans un temple, les croyants offrent notamment des bières aux dieux... :-)
Le climat est beaucoup plus agréable dans le nord que dans le sud car il fait chaud mais l’air est nettement mois humide. Et ça, ça change tout.

Dimanche, nous avons poursuivi notre visite de la ville et nous sommes rendus dans un magasin pour m’acheter une tunique traditionnelle en soie faite sur mesure. Les prix sont super intéressants ici et Jeannot trouvent les tenues élégantes. On a passé pas mal de temps dans le magasin parce que quand on n’a pas l’habitude du sur-mesure, ce n’est pas évident de faire des choix tant les possibilités sont grandes (choix du tissu, du type de col, de l’emplacement des boutons, de leur couleur, de la fermeture, de la longueur…).

On a ensuite mangé un bout au centre et sommes allés voir le spectacle de marionnettes qui avait lieu au théâtre de la ville. La salle était remplie et le spectacle très beau. Ce ne sont pas tellement les marionnettes qui nous ont plu mais bien l’orchestre qui y a joué des magnifiques morceaux de musique traditionnelle vietnamienne. C’était l’occasion d’apprécier un nouveau style musical.

On a finalement rejoint notre hôtel vers 22h30 et préparé nos sacs car nous devions être prêts le lendemain à 8h pour notre excursion à Halong Bay.

dimanche 24 avril 2011

Suite de nos impressions du Vietnam

Quand on lit des forums sur Internet au sujet du Vietnam, les avis sur ce pays sont assez mitigés. Et je pense finalement que les deux avis pourraient se valoir.

Le Vietnam est un pays très intéressant pour nous européens dans la mesure où la façon de vivre est totalement différente. Quand on ne connait pas vraiment l’Asie, c’est assez surprenant.

La population pourrait vraiment être divisée en deux parties : les riches et les pauvres. Comme partout allez-vous me dire…sauf qu’ici, le fossé entre les deux est énorme. Les pauvres vivent comme il y a 60 ans : ils travaillent beaucoup dans les champs, n’ont aucun confort, lavent leur linge à la main, se déplacent en tracteur d’époque, dorment dans des cabanes et travaillent jusqu’à pas d’heure.


De manière générale, les vietnamiens n’ont pas beaucoup d’éducation : ils se curent les pieds derrière leur boutique, font pipi dans la rue, en pleine ville, crachent des gros mollards par terre, jettent leurs déchets partout…A côté de ça, et comme Jean l’a déjà écrit, les gens sont très gentils, souriants et généreux.

En ce qui concerne la nature, et toujours par rapport à ce qu’on a vu jusqu’à présent, elle est moins pure, moins belle, moins wouaw qu’en Australie. On ne voit pas beaucoup d’animaux ni même d’oiseaux. Par contre, il y a très peu d’insectes…quel bonheur !

Julie Remience, JJ info, pour le journal.

Route vers la ville d'Hue

Jeudi matin 8H, il était temps pour nous de quitter la ville pour Hue qui se trouve à 170km de là. Ca avait déjà bien commencé puisqu’à 7h30 le bus était déjà là, prêt à partir. On venait de prendre notre petit déjeuner et n’étions pas encore tout à fait prêts. On a donc terminé nos sacs en vitesse pour rejoindre la station de bus quelques mètres plus loin.

On a eu droit à un maaaaagnifique bus…rmmm rmmm…on était loin de la compagnie de bus que nous avions prise au début de notre voyage : des sièges couchettes déchirés, des coussins puants, des lits superposés avec un plafond super bas. En bref, chaque fois qu’il y avait des bosses, on se prenait le plafond sur le crâne. Bon on n’allait pas se plaindre, on était déjà contents d’avoir un bus.

Hue est surtout réputée pour sa cité impériale. Malheureusement elle a été pas mal bombardée par les américains lors de la guerre du Vietnam. Certains bâtiments ont donc été fort endommagés.

Arrivés à Hue, on a fait notre check-in à l’hôtel que nous avions réservé et sommes partis en cyclo à la citadelle. C’était intéressant. On y a même vu deux éléphants ; on s’est donc approchés pour prendre quelques photos. Mais ça n’a pas trop plu à notre ami puisqu’il m’a tout simplement lancé un bout de bambou à la figure. Heureusement qu’il a loupé son coup parce qu’avec la force de sa trompe, il aurait vraiment pu me faire mal.
Ce qui est par contre génial c’est que j’ai pu filmer la scène !


On a terminé notre journée au plus grand marché d’Hue, le Dong Ba Market, pour y acheter quelques souvenirs. On a cette fois négocié sec parce que ça devenait lourd ces arnaques touristiques. J’ai même pu obtenir un souvenir 6 fois moins cher que le prix annoncé ! J

Vendredi matin sonnait la fin de notre séjour dans le centre du pays : on avait en effet réservé un vol pour Hanoi, dans le nord, pour le soir même. Avant cela, nous avions prévu de faire une croisière d’une demi-journée sur la rivière des Parfums, celle qui traverse la ville, pour y visiter une pagode, un temple et la tombe de l’empereur Tu Duc. Pour éviter de se retrouver avec mille touristes à bord, on avait réservé un tour privé avec un couple de vietnamiens très gentil. On voyageait en effet sur leur petit bateau et ils étaient aux petits soins : on a eu droit à un délicieux lunch cuisiné à base de produits fraichement achetés au marché local.

La corruption est malheureusement fort présente dans ce pays communiste. Et durant notre croisière, on a eu l’occasion de voir ça de près. Oui, la police, qui s’était planquée dans un bateau de touristes, arrêtait les bateaux des pauvres gens pour, non pas vérifier les papiers, mais réclamer de l’argent…. HONTEUX !

La rivière des Parfums est très belle par rapport au delta du Mekong : elle est beaucoup moins polluée et moins d’habitations ornent les rives. On a donc eu droit à de beaux paysages.

Au soir, après une grosse heure de vol, nous sommes arrivés à Ha Noi. On a pu prendre un bus pour le centre ville et sommes arrivés vers 1h du matin à l’hôtel que nous avions réservé.

Visite de la ville d’Hoi An et des ruines de My Son

Mercredi, on a décidé de se fondre dans la masse et de faire comme tous les vietnamiens : rouler en mobylette. C’est tellement plus simple et plus fun pour visiter une ville J. On s’est donc adressés à l’hôtel pour en louer une. Ici, on loue ça pour une ‘croûte’ de pain : 3 ou 4 euros la journée. En plus, ils ne se préoccupent pas des formalités : pas de caution à payer, pas de vérification de l’engin avec nous, pas de papier à remplir, ni même de passeport à donner. Rien. Ils nous ont donné la clé et c’était bon comme ça. Bah on ne va pas se plaindre : pour une fois qu’on n’a pas mille documents à lire quand on fait quelque chose.

Notre premier arrêt fût le quartier historique de la ville pour y voir des temples et structures historiques. L’endroit était hyyyper touristique donc on ne s’est franchement pas éternisés. Oui, après la tranquillité des quelques jours passés avec Thanh et Thao, on n’était pas enchantés de se retrouver avec plus d’européens que de vietnamiens…On a pris quelques photos et sommes repartis avec notre mobylette du côté des ruines de My Son à 45 km de la ville.

Juju aux commandes !
Jeannot a roulé à l’aller. On s’est plutôt bien débrouillés pour l’orientation. Le ciel se couvrait de plus en plus et deux kilomètres avant d’arriver au site, le ciel nous est tombé sur la tête. Et nous n’avions évidemment rien pour nous couvrir. On s’est donc réfugiés en dessous d’un arbre, en face d’une maisonnette, le temps que la pluie cesse. Les habitants nous ont alors invités à nous abriter sous leur toit pour éviter d’être trempés et nous ont servis des fruits fraichement cueillis. Vraiment trop gentil. Finalement, ces vietnamiens n’ont rien mais sont super généreux. Malheureusement la barrière de la langue rend les conversations assez limitées : à part « bonjour » et « merci », on ne sait rien dire d’autre. On s’est donc assis, avons dégusté les bons fruits et repris la route peu de temps après.

Les gens d’ici roulent n’importe comment. Tant qu’ils ont une place pour se faufiler, les vietnamiens continuent d’avancer. Les priorités, feux rouges et passages pour piétons ; ils ne connaissent pas ou du moins, ils n’en tiennent pas compte. Il faut donc se frayer une place et affronter le chao pour avoir une chance de passer. Rouler ici, c’est donc une vraie aventure. Mais on s’y fait vite et c’est marrant !

My Son constitue le plus grand ensemble de temples « Cham » du Vietnam. Le site a d’ailleurs été inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco grâce à la beauté de ses alentours. My Son se trouve en effet coincé entre les montagnes et est traversé de plusieurs cours d’eau ; splendide.

On y a passé une grosse heure et avons repris la route pour l’hôtel.

De Nha Trang à Hoi An

Salut les zoulous,

Je reprends la main aujourd’hui parce que Jeannot a déjà écrit pas mal d’articles ces derniers temps.

Mardi matin, c’est un peu nostalgiques que nous nous sommes réveillés. Oui, nos deux guides avaient repris la route vers le sud tôt le matin et on doit dire que leur absence créait un petit vide. On s’est de suite sentis plus vulnérables (les touristes sont en effet toujours les bonnes poires à devoir payer plus que ce qu’il ne faut pour un produit ou service) et un peu perdus aussi (où aller manger ? où trouver la station de bus ? comment se faire comprendre ?). Avec Thanh et Thao, tout semblait si facile.

Les trois jours avec les guides ont été assez fatigants. Nous avons donc profité de la journée de mardi pour nous reposer et flâner ; puisque la ville nous le permettait. Oui, Nha Trang est une station balnéaire sans grand intérêt : il y a des touristes partout, des hôtels aussi et une plage dépourvue de charme.

Au soir, on avait réservé un vol pour Danang, une ville située au milieu du pays environ, qui allait constituer une bonne base pour visiter les deux villes alentours : Hue et Hoi An.

Oui, cette photo a bien été prise en plein vol...
Le vol avec Vietnam Airlines s’est bien passé…on peut dire qu’on a presque eu droit à un vol privé puisque seules 9 personnes se trouvaient à bord. L’avion était en effet pour ainsi dire vide. Incroyable, du jamais vu. Et si le vol n’a pas été annulé, c’est qu’il était encore rentable : il ne faut donc pas imaginer le pognon qu’elles se font ces compagnies aériennes…

Arrivés à Danang, on a partagé un taxi avec un autre couple pour rejoindre Hoi An, une petite ville située à une trentaine de minutes de là. On était donc directement sur place pour commencer la visite de la ville le lendemain matin.

mercredi 20 avril 2011

On the road !

Avant de quitter Dalat, nous y avons visité un joli temple bouddhiste doté de couleurs vives et possédant une structure très travaillée. Nous avons ensuite grimpés dans la montagne où les paysages se sont faits de plus en plus jolis au fur et à mesure qu’on poursuivait notre ascension.

En fin de matinée, nous avons fait un premier arrêt dans une fabrique de tissus en soie. Thanh en a fait le tour avec nous en nous expliquant les différentes étapes du traitement du matériau ; c’était intéressant mais du déjà vu pour moi.

Après un bon repas vietnamien dans un resto d’altitude, nous nous sommes baladés autour des Elephant waterfalls, de hautes chutes d’eau au débit très important, malgré la saison sèche.

L’après-midi fut parsemé de petits arrêts photo et de séances explicatives de la vie locale. A chaque fois, Thanh se chargeait de l’information alors Thao surveillait les motos et les bagages.

A la tombée de la nuit, nous sommes arrivés dans la petite bourgade de Lak Lake où nos guides avaient réservé une nuit d’hôtel au bord du lac. Le cadre était joli et nous disposions d’un bungalow spacieux et confortable.

Nous avions RDV à 19H30 avec eux pour une soirée très spéciale au cours de laquelle nous allions dîner avec une famille vietnamienne appartenant à une minorité ethnique. Cette famille nous invitait chez elle, dans leur maison traditionnelle, afin de montrer comment ils vivent. Nous étions impatients d’y être !

Après un court trajet, nous sommes arrivés devant cette longue cabane sur pilotis ne disposant que d’une seule échelle en bois pour l’accès principal. A peine déchaussés, la mère de famille nous a accueilli et nous a assis autour du feu qui allait accueillir le BBQ. Nous avons ensuite rencontré les enfants et le père, qui était très souriant et taquin. Mais la barrière de la langue était telle que nous avons passé plus de temps à se regarder qu’à réellement se parler.


Le repas était simple puisque constitué de brochettes de porc et de nouilles fraîches. Le tout était arrosé « d’Happy Water », un alcool local à base de riz et de banane ; j’en ai bu pas mal à cause du père qui n’arrêtait pas de me resservir, juste parce qu’il aimait trinquer avec moi. En même temps, comme on avait des doutes quant à la provenance de la viande, une bonne dose d’alcool dans l’organisme ne pouvait que tuer les éventuelles bactéries…

Thanh et Thao ont beaucoup parlé avec la maman alors que nous profitions simplement du moment vécu, car côtoyer ces populations éloignées fut une chance inimaginable. On se serait vraiment cru plongé dans un documentaire, style Ushuaia Nature, en train d’apprendre comment ce peuple vit au quotidien.

Avant de partir, la famille a tenu à nous offrir deux bracelets en souvenir du bon temps passé ensemble ; on était très touchés par cette attention.

Nous sommes rentrés à l’hôtel charmés par cette soirée riche en émotions dont on se souviendra longtemps.

Le lendemain matin, dimanche, Thao & Thanh nous ont emmenés vivre le marché local avant de repasser voir la famille de la veille afin de nous montrer leur habitation à la lumière du jour. Nous avons pu nous apercevoir qu’ils vivent en réalité au milieu de plantations de légumes et que leur maison sur pilotis sert, aussi, de toit à des chiens, chats, canards, poules, cochons, etc. C’était dingue. Avant de les quitter définitivement, Juju a tenu à leur offrir quelques vêtements dont elle s’est volontiers séparée pour leur faire plaisir.

Nous avons ensuite poursuivi notre route et nous sommes arrêtés à quelques plantations de riz, de cacaoyers, de caféiers, de poivriers, avant d’atteindre les Virgin Waterfalls, une succession de splendides cascades alimentées par un cours d’eau à haut débit. Cette réserve naturelle offre également de jolis sentiers de randonnée à travers la jungle que nous avons bien entendu empruntés. J

La soirée fut finalement passée à Buon Ma Thuot où nos guides nous ont fait goûter de la viande de chèvre ; le goût était bon mais la viande très grasse.

Lundi sonnait déjà la fin du trip mené par nos 2 précieux guides : dommage. Nous avions néanmoins encore une journée devant nous dont on comptait bien profiter ! Ainsi donc, à peine le petit déjeuner avalé, nous avons fait route vers Nha Trang en s’arrêtant à plein de petits endroits dignes d’intérêt : une forêt où l’on récupère la sève des arbres pour en faire du caoutchouc, une fabrique de meubles en bois réalisés à partir de racines, une maison spécialisée dans l’élaboration de galettes de riz, … Tout était très intéressant et fort divertissant.

A midi, nous avons été invités à manger chez une dame vivant seule dans sa cabane perdue dans les montagnes. Elle nous a cuisiné du poulet cuit à la vapeur ; alors non seulement ça ne donnait pas vraiment envie d’en manger mais en plus ce n’était même pas bon… Les petits poulets présentés avec leurs tête offraient en effet peu de chair et les seules parties comestibles n’étaient pas tendres...Quoiqu’il en soit, nous étions contents de partager ce repas avec cette gentille dame qui a même prêté son hamac à Ju afin qu’elle puisse faire une courte sieste.


Vers 15H, il était temps de poursuivre la route qui descendait vers Nha Trang où nous allions passer la nuit. Mais ce que nous craignions depuis le début du trip arriva : la pluie. Nos 2 guides, super équipés, nous ont alors prêté des vêtements imperméables et ont placé le reste des affaires dans des petits sacs en plastique. Plus nous avancions, plus la pluie s’intensifiait et nous sommes arrivés trempés de la tête aux pieds à l’hôtel de la cité balnéaire de Nha Trang. Qu’importe, j’étais bien content d’être arrivé car je n’étais plus trop rassuré sur ce 2 roues qui empruntait des routes montagneuses glissantes.


A très vite pour la suite !

Thao & Thanh, les Easy Riders

Très chère famille, très chers amis,

Nous voilà de retour sur notre blog pour vous raconter les 3 journées mémorables que nous venons de vivre.

Je passe assez rapidement en revue la journée de vendredi au cours de laquelle nous n’avons que roulé. Nous avons en effet effectué le trajet Saigon-Dalat en car, de 9H00 à 17H00. Nous avons ensuite été emmenés, toujours avec la navette gratuite de la compagnie de car, à l’hôtel qui nous avait été recommandé par un guide local, lui-même recommandé par notre ami australien Marvin.

L’hôtel était simple mais confortable ; tout ce dont nous avions besoin. En même temps, pour…5€ la chambre, il ne fallait pas s’attendre à un palace 5*. Attention que pour ce prix, le petit déjeuner n’était pas compris, quand même. J

En soirée, nous sommes partis dîner dans un petit resto conseillé par le Lonely Planet. Le cadre était sympa mais il n’y avait QUE des touristes ; pas très dépaysant donc. A la fin du repas, le guide vietnamien, que nous avions contacté par Internet quelques semaines auparavant, est venu nous rejoindre au resto pour nous proposer son programme. Grâce à Marvin, nous savions que ce natif de la région était très compétent, super sympa, anglophone (ce qui est loin d’être une évidence ici) et honnête. En revanche, ce que nous ne savions pas, c’est que le trip de 3 jours proposé allait se réaliser en… Moto ! Vous imaginez notre tête en apprenant cela ; on a immédiatement pensé à nos gros sacs à dos, au déroulement du programme en cas de pluie, à notre sécurité personnelle, etc.

Thanh, ce sympathique bonhomme tout sourire, fait en fait partie d’un groupe informel de motards appelé les « Easy Riders ». Ces motards se sont fixés pour objectif d’emmener les touristes derrière eux dans des endroits reculés de la région de Dalat ; là où le touriste lambda ne va pas. Ils proposent de vivre « à la vietnamienne » pendant une durée déterminée, allant de 2 à 25 jours, parmi les populations locales et au travers de routes de montagne que les cars n’empruntent pas. Malgré tous nos à priori, l’idée nous a fort plu, et nous avons donc signé des 2 mains !


Le RDV était pris pour le lendemain matin, où nous avons fait la connaissance du second guide, Thao, tout aussi sympa. Ils ont ensuite emballé nos sacs dans de grands sacs plastiques destinés à les protéger en cas de pluie et ont scellé le tout à l’arrière de leurs engins. Bien qu’ils aient apparemment déjà transporté des valises ( !), ils nous ont admis que nos sacs étaient quand même gros… Mais comme ils le disaient tout le temps : « no problem » !

Les premiers mètres étaient un peu délicats car Ju et moi devions trouver notre équilibre mais quelques rues ont suffit pour nous sentir à l’aise. J’étais donc assis derrière Thanh, qui possédait une vraie moto 125cc, alors que Ju se cramponnait à Thao, qui possédait lui une sorte de scooter 100cc.

Thao devait avoir une cinquantaine d’années, parlait très bien anglais et pratiquait ce job depuis 14 ans. Thanh, quant à lui, devait se trouver dans la fin de trentaine et parlait un anglais « petit chinois » que nous ne comprenions pas toujours très bien. Les deux étaient en tout cas très sympathiques, informés, rodés, et aux petits soins pour nous !

vendredi 15 avril 2011

Can Tho & le delta du Mekong

Mercredi matin, nous avons empaqueté nos affaires et sommes allés à la station de cars se trouvant non loin de l’hôtel. La compagnie de cars « Phuong Trang » est une des plus importantes du pays et offre un service irréprochable à ses clients. C’est ainsi qu’elle organise des navettes gratuites entre ses différents dépôts mais également entre les hôtels des clients et les gares ! Super pratique. A bord, nous avons reçu de l’eau et des serviettes rafraîchissantes ; le vrai luxe surtout quand on sait que la compagnie n’est pas touristique et transporte principalement les Vietnamiens.

3H plus tard nous sommes arrivés dans la ville de Can Tho qui allait nous servir de point de départ pour la visite du delta du Mekong. La navette de la compagnie de cars nous a déposés à l’hôtel où nous avons immédiatement été assaillis par un guide local nous proposant un tour des marchés flottants pour le lendemain matin. Si nous sommes venus à Can Tho, c’était effectivement pour y faire ce tour mais nous n’avons pas tellement aimé l’approche un peu rapide de ce guide. Quoiqu’il en soit le programme était alléchant, les tarifs raisonnables et la disponibilité immédiate ; nous avons donc opté pour ce tour. Sandra & Albert, quant à eux, souhaitaient d’abord faire une petite étude marché avant de confirmer leur participation.

Nous sommes donc allés nous promener en ville, et plus particulièrement le long de la rivière pour tenter d’y dénicher un autre tour moins cher ; sans succès. Nous allions donc entreprendre la visite des marchés flottants ensemble : chouette !

En soirée, nous sommes partis dîner dans un petit resto situé le long de la rivière ; c’était à nouveau très bon. Julie et moi sommes rentrés assez tôt à l’hôtel car nous étions très fatigués et la nuit s’annonçait courte puisque nous allions nous lever à 5H00 pour pouvoir profiter du lever de soleil sur la rivière.

Jeudi matin, c’est toujours aussi crevés que nous nous sommes rendus à l’embarcadère des pagodes afin d’y rencontrer notre guide pour la journée. Mauvaise surprise : alors qu’on nous avait promis 2 barques, une par couple, nous nous sommes retrouvés avec un bateau pour 4 personnes… C’est ça les aléas de ce genre de pays. La pagode motorisée nous a ensuite emmené à travers la rivière jusqu’à un premier grand marché flottant que nous n’avons fait que passer. En chemin, nous avons pu apercevoir comment les gens vivaient et travaillaient dans la rivière. C’est bien simple, ils y font tout ! Les locaux se baignent, urinent, se lavent, pêchent, défèquent, rincent les fruits & légumes, … Dans la même eau ! Ca c’est de la rentabilité…


Après 2 bonnes heures de lente navigation, nous sommes arrivés au petit marché flottant qui, pour le coup, nous a un peu déçus…Pas de vie, peu de couleurs, peu de barques ; on ne s’attendait pas vraiment à ça. On a quand même pu goûter à 2-3 nouveautés mais l’impression était mitigée. A marée haute, nous avons pu emprunter un petit canal étroit et peu profond serpentant entre les cabanes des locaux ; ça c’était top ! Nous avons même fait escale quelques minutes pour se balader le long du canal, près des maisons, et y observer la vie des gens.

Dans l’après-midi nous nous sommes arrêtés dans un petit resto choisi par le guide afin de se sustenter. Sachant fort bien que le bonhomme allait avoir sa commission sur ce qu’on allait consommer, on a juste pris quelque chose à boire. On aime pas du tout ce genre d’attrape-touristes vendu comme endroit authentique alors qu’il s’agit juste de faire de l’argent sur notre dos.

Sur le chemin du retour, nous sommes repassés par le grand marché flottant afin d’y prendre de beaux clichés. Nous n’avons toutefois pas pu nous arrêter car on avait pris beaucoup de retard sur le programme et nous devions être de retour à l’hôtel à 15H00 car nous devions prendre notre car de retour pour Saigon !

Albert & Sandra continuaient quant à eux leur route vers le sud donc nous nous sommes dit au revoir en vitesse sur le pas de la porte de l’hôtel ; snif. Mais ce ne fut qu’un au revoir et nous nous reverrons en Europe !

Le trajet de retour nous a semblé très rapide et le confort du car nous a encore épatés. Ils ont diffusé un film chinois doublé en vietnamien. Bien sûr on n’a rien compris mais ce qui était amusant c’est que le doublage de tous les acteurs, hommes et femmes, n’était fait que par une seule personne ! On entendait donc la même voix pendant tout le film !

La soirée à Saigon fut courte car nous avons été dormir tôt, toujours aussi fatigués des jours précédents…

Bon week-end à tous et très bientôt pour de nouvelles aventures !

Petit tour de Saigon

Mardi matin, Juju et moi nous sommes rendus au petit marché couvert pour y dégoter quelques chouettes souvenirs. Enfin un pays qui propose de réels souvenirs et un art propre à sa culture. A part quelques objets aborigènes, l’Australie n’offre en effet que peu d’objets à emmener chez soi…

Etant donné que nous n’avions qu’une seule journée à notre disposition pour découvrir la ville, il a fallu que l’on s’organise en conséquence pour perdre le moins de temps possible dans les trajets… Vous voyez où je veux en venir, nous avons utilisé les transports locaux pour nous déplacer en ville ! Ce qui nous intéressait plus particulièrement était l’expérience cyclo, un vélo à trois roues avec un siège pour 2 personnes à l’avant.
Nous avons donc demandé les services d’un cycliste pour nous rendre à la cathédrale Notre-Dame, à la Poste Centrale, à l’Opéra, ainsi qu’à 2-3 autres édifices intéressants.

L'hôtel de ville

Dans l’après-midi, nous avons rejoint Albert & Sandra pour manger un bout ensemble et se balader dans le centre-ville. En fin d’après-midi, Ju & moi avons souhaité nous faire plaisir en s’offrant un massage des pieds dans un des nombreux centres de massage entourant l’hôtel.
Sandra & Albert, quant à eux, trouvaient l’établissement un peu trop « rose » et les masseuses un peu trop maquillées et ont donc poursuivi leur chemin.

Le massage fut néanmoins très agréable jusqu’à ce qu’on nous sépare et nous invite à nous coucher sur une table de massage pour mieux masser la voute plantaire… Mouais. Quand une seconde masseuse a ouvert le rideau en me demandant si je souhaitais « massage bibi », je me suis dit qu’Albert & Sandra avaient effectivement vu juste ! Finalement, la situation était plus comique qu’autre chose et on a passé un bon moment.

En soirée, nous avons rejoint nos amis dans un petit resto viet’ typique (avec les petites chaises donc J) pour y déguster toutes sortes de plats de la région. C’était super bon et très varié.

Avant de retourner à nos hôtels respectifs, nous sommes passés au  bureau de la compagnie de car afin d’y réserver les tickets pour le trajet Saigon-Can Tho que nous allions entreprendre le lendemain.

Le Vietnam et ses Vietnamiens

Le Vietnam est un pays super actif par rapport à ce que nous avons connu ; les gens vivent jour et nuit dehors, ce qui permet d’observer facilement leurs habitudes.

Ils sont généralement assez racoleurs et repèrent aisément les touristes pour tenter de leur vendre toutes sortes d’objets, aussi bon marché qu’inutiles. Les conducteurs de taxi, cyclistes et motards veulent également tous vous emmener où bon vous semble pour « cheap cheap ».

A propos de motards, ils sont partout ! Les motos remplacent pratiquement les voitures, ce qui crée un indescriptible chaos. Ils klaxonnent sans arrêt, brulent les feux rouge, ne respectent pas les passages cloutés ; ce qui rend le déplacement à pied particulièrement dangereux.
Ils transportent tout et n’importe quoi sur leur deux roues et n’hésitent pas à emmener toute leur famille en ballade ; nous avons vu jusque 4 personnes sur la même moto ! Mais où vont-ils tous ?!

Quand ils ne grignotent pas quelque chose, les vietnamiens aiment dormir couché sur leur moto ou compter leur argent (où celui présent dans le portefeuille des touristes !). Ils sont d’ailleurs assez durs en négociation et tentent d’arnaquer le touriste non averti ; mieux vaut connaître les prix et être ferme si on ne veut pas se faire dépouiller rapidement.

Malgré le chaos de la ville, les Vietnamiens tentent de la maintenir propre et entretenue et des poubelles publiques bordent tous les coins de rue.

Même si peu de Vietnamiens parlent anglais, même en ville, ils sont généralement gentils et souriants ; ils ne s’offusquent pas quand on les prend en photo et font même un petit signe de la main pour saluer.

Ils ont des habitudes alimentaires spéciales qui consistent, entre autres, à manger des nouilles au petit déjeuner et à consommer des fruits salés pour le dessert. Ils élèvent également des serpents pour les manger et dégustent fréquemment du chien…Mmmm.

 Les prix de l’alimentaire sont à ce propos très intéressants pour nous, Européens, et si on va dans les petits restos locaux, il n’est pas rare de payer son repas complet 1€ et sa bière, « Saigon » bien entendu, 0,33€ ! Quel plaisir de pouvoir enchanter son palais pour une croute de pain !


Etant donné la surpopulation d’Ho Chi Minh et les petits trottoirs, les restaurants asseyent leurs clients sur des chaises en plastique pour enfants, très basses et étroites ; lesquelles bordent des petites tables basses qui arrivent à hauteur des genoux ! De telle manière, ces établissements proposent presque 2x de places assises que les restos « classiques ».

De manière générale, les Vietnamiens aiment le plastique et les couleurs vivent. Et quand un objet en plastique est cassé, ils le réparent avec du bois ! Etrange…

Concernant l’architecture, il y a de tout : du bâtiment hyper travaillé bâti dans le style khmer au tas de tôles faisant office de maison. Mais ce qu’on voit le plus ce sont des immeubles en béton, comme chez nous, défraîchis, abîmés et sales au possible, pas comme chez nous. 

Premiers pas au Vietnam

Xin cháo tout le monde,

Lundi matin, nous nous sommes rendus en métro à l’aéroport international de Singapour pour y prendre notre vol pour Ho Chi Minh City, la plus grande ville du Vietnam.
Nous pensions visiter le magnifique aéroport singapourien avant notre départ mais nous décollions du terminal « budget » qui est une vilaine annexe du bel aéroport : dommage.
J’ai néanmoins pu profiter des facilités du terminal pour récupérer la TVA sur les articles achetés dans la métropole ; cool J

Après 2 petites heures de vol nous sommes arrivés à Ho Chi Minh, ou Saigon, où il a fallu récupérer nos visas demandés sur Internet une semaine plus tôt. Les douaniers étaient plutôt bien organisés et nous avons passé la frontière sans souci. Ensuite il a fallu changer quelques Dollars australiens en Dongs vietnamiens, ce qui nous a rendus millionnaires ; un Euro équivaut en effet à trente mille Dongs ! Ca va être fun pour payer dans ce pays.

Voilà ce qu'on trouve dans nos porte-feuilles : 5 différentes devises !

A peine sortis de l’aéroport, nous avons été assaillis par les taximen et autres arnaqueurs se prétendant être chauffeur de taxi…Nous avons finalement opté pour ce qu’on pensait être un taxi officiel, sauf que le gars avait trafiqué son compteur pour charger bien plus que ce qu’il ne fallait. Il nous a donc débarqué à l’hôtel en nous demandant 2x plus que le tarif officiel ; mais ne connaissant pas les prix, on a bien été obligés de le payer. Une heure dans le pays, une arnaque ; ça commençait bien…

Le petit hôtel Bich Duyen que nous avions réservé par internet la veille se situait dans une petite ruelle du quartier touristique de la ville, hyper bien placé pour ce que nous venions y faire donc ! Le personnel était jeune et sympa car l’hôtel cible principalement les voyageurs « sac au dos » (backpacker) à faible budget et peu exigeants. La chambre était néanmoins très confortable, climatisée, et disposait de sa propre salle de bain ! Nous étions ravis !
Nous avons déposé nos bagages et, comme il n’était que 15H, avons décidé d’explorer un peu les environs pour, notamment, y revoir… Nos amis Barcelonais rencontrés en Australie ! Aussi incroyable que cela puisse paraître, ils (Sandra et Albert) ont également atterri à Saigon après avoir fuit l’Australie où le climat était épouvantable. Ils l’ont en revanche quittée plus tôt que nous et ont déjà visité quelques autres pays asiatiques avant d’arriver au Vietnam.
Comme nous sommes restés en contact via Internet, nous avons appris qu’ils logeaient à 800m de l’hôtel que nous avions booké ; c’est fou comme le hasard fait bien les choses !
On était très contents de se retrouver et avons discuté de nos aventures respectives autour d’un verre dans un petit bar sympa d’une rue animée.
Ils nous ont appris qu’ils souhaitaient se rendre dans le delta du Mekong pour y visiter les marchés flottants, ce qui était également à l’affiche de notre programme ! Nous avons donc planifié de faire l’excursion ensemble.

En début de soirée, on a choisi un restaurant recommandé par le Lonely Planet pour goûter à la cuisine vietnamienne. Le resto, « chic et pas cher », nous a bien plu ; principalement parce que le cadre était très joli.

Nous sommes rentrés en fin de soirée à l’hôtel, après avoir traversé Saigon « by night » dans un bain de foule constant.

mardi 12 avril 2011

City trip à Singapour

Samedi matin, nous nous sommes levés bien décidés à enfin entamer une réelle visite de la ville. Il faut dire que nous l’avions déjà pas mal parcourue sans vraiment suivre un petit guide touristique. Comme nous n’avions que 2 jours devant nous, nous avons opté pour la visite en car touristique à étage découvert qui permet également de s’arrêter où bon nous semble ; pratique.

La ville propose un pass de deux jours permettant d’emprunter 4 différentes lignes de bus touristiques et des ballades en bateau sur la rivière. Nous nous le sommes donc procurés et l’avons immédiatement utilisé pour parcourir entièrement l’une des lignes de bus. Le trajet fut fort intéressant car il était accompagné de bons commentaires.

Dans l’après-midi, nous nous sommes servis d’un des ces bus pour rejoindre l’embarcadère des bateaux de tourisme afin de parcourir le cours d’eau traversant la ville. C’était une fois de plus très divertissant et nous avons pu prendre de belles photos des gratte-ciels de la baie.


En fin d’après-midi, nous nous sommes rendus à Chinatown pour s’imprégner de l’effervescence de l’endroit. Nous y avons grignoté un bout, fait un peu les magasins mais surtout, nous y avons laissé parler nos sens.

A flâner ainsi, la journée de samedi est très vite passée et nous sommes rentrés à l’auberge exténués mais ravis de l’expérience vécue.

Dimanche, toujours en « mode touriste » avec l’appareil photo autour du cou, nous avons pris le métro jusqu’au Chinese Garden, situé à l’extérieur de la ville. Le jardin chinois est un grand parc flanqué de rivières, d’étangs et bien entendu de bâtiments dans le style… Chinois. C’était très reposant par rapport à l’agitation de la veille et nous avons beaucoup aimé l’endroit.

Plus tard, nous avons souhaité changer d’endroit tout en restant dans un espace naturel et avons donc opté pour le jardin botanique de la ville et son jardin d’orchidées, un des plus beaux au monde.
Le parc est très grand et recrée de nombreux environnements naturels comme une forêt humide et un jardin de gingembres. Mais ce qui nous a le plus séduit fut bien évidemment le jardin d’orchidées haut en couleurs ! Simplement splendide !

Vers 18H00, nous devions déjà rentrer à l’auberge car nous partions le lendemain matin au Vietnam et les sacs devaient être réarrangés.

Au final nous avons beaucoup apprécié Singapour, principalement pour le renouveau culturel que l’état nous a apporté en venant d’Australie. Nous y avons croisé toutes les nationalités et religions possibles et imaginables et c’est bien ce qui fait la richesse de la ville.
Cette diversité crée un mouvement permanent qui maintient Singapour éveillée jours et nuits ; les magasins et restaurants sont souvent ouverts 24/24 et le flux de circulation ne diminue jamais ! C’est certain, nous avons bel et bien quitté les villes fantômes du bush australien !

A tout bientôt en direct de Saigon !

Singapour : tâches & découvertes

Hello tout le monde,

Je reprends la plume, ou le clavier en l’occurrence, car Juju s’est bien chargée de tous les articles précédents.

Elle vous avait donc raconté comment s’était passée notre première journée dans la ville-état de Singapour où nous avions finalement passé plus de temps à des tâches devant être accomplies plutôt qu’à la visite du centre-ville en soi.

Pas de chance pour nous, la journée de vendredi allait être très similaire à celle de la veille.
Après une agréable nuit dans l’auberge résolument plus moderne et propre que la 1e, nous nous sommes rendus au centre-ville qui se trouvait à seulement 4 arrêts de métro de notre logement ; super pratique.

Nous avons commencé par nous rendre à l’ambassade de Chine pour l’obtention du visa chinois sans pour autant l’obtenir… Les autorités demandent en effet de laisser notre passeport 4 ou 5 jours à l’ambassade le temps de réaliser les documents nécessaires. Etant donné que nous partions ce lundi 11 pour le Vietnam, nous n’avons pas pu entamer ces démarches. On demandera probablement le précieux visa à Hanoi (Vietnam) en express.

Après avoir ingurgité de bons petits plats asiatiques dans une des dizaines de « food courts » (sorte de place intérieure où les snacks se succèdent par dizaines) que propose la ville, nous nous sommes rendus à l’hôpital pour récupérer nos médicaments préventifs contre la malaria.

Ensuite, en tant que geek (passionné de gadgets informatiques/électroniques en tous genres) confirmé, je me devais de faire un tour dans un des temples des nouvelles technologies qu’abrite Singapour : le Funnan shopping center.
A propos de shopping center, on n’en a jamais vu autant dans une seule et même ville ! C’est hallucinant, il y a bien une vingtaine de gigantesques centres commerciaux s’étendant sur plusieurs étages ! Les stations de métro lient une bonne partie de ces centres via des tunnels souterrains eux-mêmes garnis de magasins ! C’est certain, toute la ville a été conçue pour que l’on dépense le plus possible d’argent…

Pour en revenir à « mon » centre, je souhaitais d’abord vérifier les prix et disponibilités de certains appareils électroniques que je connais bien ;-). Nous avons donc franchi la porte coulissante et là, l’ébahissement : 4 étages remplis de logos, de magasins de matériel de démonstration liés principalement à l’informatique et à la photo ! J’étais tout fou ! C’est comme si l’intégralité du City 2 à Bruxelles proposait des articles Hi-Tech !


Passé le « waouw », nous avons un peu regardé les prix pour finalement s’apercevoir qu’ils équivalent aux prix Internet disponibles en Belgique. Pas super intéressant donc mais suffisamment pour pouvoir acheter un nouvel appareil photo pour Juju qui vous proposera donc désormais de meilleurs clichés ! ;-)

Après avoir passé 2 bonnes heures dans cet immense endroit climatisé, nous sommes ressortis à l’air libre, chaud, humide et étouffant. Il faut savoir que TOUS les magasins et endroits fermés sont équipés de l’air conditionné à Singapour donc quand on regagne l’extérieur, on sent bien le climat peser sur nos têtes…
Etant donné le faible coût de l’alimentaire dans la cité du lion, nous ne nous sommes pas privés pour boire, grignoter et savourer tout ce qui passait devant nos bouches ; Juju, avec son jus de fruits frais quotidien, était ravie !

Nous avons regagné l’auberge en fin de journée après avoir dîné dans le petit resto situé juste en face de cette dernière ; c’était super bon !

lundi 11 avril 2011

Notre retour en Belgique

Haaaaaa, l’article que vous attendez tous :-D.

Vous êtes en effet nombreux à nous demander la date de notre retour en Belgique…on s’est donc dit qu’on allait vous faire plaisir en vous écrivant un petit message sur le blog pour vous tenir informés.

Comme nous l’avons déjà mentionné dans un des articles du blog, nous nous envolerons pour HK et la Chine au mois de juin. Le 26, notre vol repart d’HK pour Paris. Nous passerons une nuit dans la famille à Paris et arriverons à Bruxelles le 27 juin dans l’après-midi.

D’ici là, le programme se fera un peu au jour le jour ou semaine après semaine.

Tout va toujours bien ici. On vous racontera la suite de nos aventures à Singapour dans un prochain article.

Là nous retournons à la Poste pour renvoyer une caisse en Europe. On va en effet encore se décharger de quelques histoires parce que nos sacs sont toujours trop chargés.

Notre vol pou Ho Chi Minh décolle à 13h.

Bonne journée à vous.

samedi 9 avril 2011

Singapour - 1e partie

L’île de Singapour se trouve à la pointe de la péninsule malaise. Le climat y est chaud et humide toute l’année. Le décalage horaire par rapport à la Belgique est identique à celui de Perth, à savoir 6h. L’île est incroyablement prospère et développée.

Pas sûr que les 1ers étages perçoivent la lumière du soleil...

Hier, jeudi, après un petit déjeuner à l’auberge, on s’est rendus au centre-ville pour y faire nos premiers repères et poursuivre nos préparatifs pour la suite du voyage. Oui, l’aventure continue puisque ce lundi 11 avril, nous nous envolerons pour Ho Chin Min City, au Vietnam. Un visa est donc nécessaire ainsi que les médicaments contre la malaria.

Notre première impression de la ville est bonne : la ville est très propre, les avenues sont larges, les gens sont sympas et grand changement pour nous : le coût de la vie est bon marché. Bien sûr, pour celles et ceux qui viennent d’Asie, les prix sont encore assez élevés mais pour nous, qui venons d’Australie, c’est un réel bonheur : fruits, nourriture, boissons…les prix y sont 2 à 3 fois moins élevés. Je crois donc qu’on ne va pas se priver !

Hier, on a commencé la journée par l’hôpital de la ville. Oui, si on voulait se procurer le médicament contre la malaria, il fallait une prescription. On a ensuite acheté notre guide Lonely et mangé un bout en ville. Vers 19h, nous étions de retour à l’auberge.

Aujourd’hui, vendredi, on doit s’occuper de notre visa pour la Chine. On repassera également par la pharmacie pour les médicaments. Le temps passe super vite et nous n’avons pas encore vraiment visité. Heureusement que nous avons encore deux jours entiers pour visiter Singapour.

Je vous écris depuis la seconde auberge où nous attendons 14h pour le check-in.

A très vite pour la suite de nos aventures.

Gros bisous à toutes et à tous.

Début d'un nouveau périple

Oui, vous avez bien lu, je vous écris en direct de Singapour pour le moment. Vous l’aurez compris dans les messages précédents, plus rien ne nous retenait en Australie. On a donc décidé de poursuivre notre folle aventure en Asie.

Mardi soir, nous avons réservé notre vol Perth-Singapour pour le lendemain à 21h35. Aniek et Martin ont été nous conduire à l’aéroport où on a pris un dernier verre avec eux. On était tout de même émus de les quitter puisqu’on venait de passer 3 semaines en leur compagnie. Mais on pense bien les revoir en Allemagne ; ce n’est donc que partie remise.

Nous sommes passés par la compagnie Tiger Airways. Arrivés à l’embarquement, quelle n’a pas été notre surprise de retrouver nos amis français rencontrés à Espérance. Ils s’envolaient pour Singapour également. C’est fou !

Le vol, d’une durée de 5h, s’est bien déroulé. On est arrivés vers 3h du matin à l’aéroport, assez fatigués. On a récupéré nos valises et pris un taxi jusqu’à l’auberge que nous avions réservée via internet. Arrivés sur place, la porte était fermée et personne ne semblait entendre la sonnette qu’on faisait inlassablement retentir. A 4h du matin, on vous avoue que ce n’était vraiment pas le moment. Après 20 minutes, un type a tout de même débarqué pour qu’on puisse faire notre check in. Quel bonheur d’avoir une chambre avec l’air conditionné !

Notre petite chambre sans fenêtre du Fern Loft Hostel

L’auberge n’était pas d’une grande propreté mais c’était pour deux nuits uniquement donc on est passés au dessus. Oui, on a dû réserver les trois nuits suivantes dans une autre auberge car la première était complète. Particularité : interdiction de marcher en chaussures, pantoufles ou autres dans l’auberge. J’aiiiime ça. Je ne le fais déjà pas souvent à la maison donc là j’étais ravie.

En ce qui concerne la salle de bain, on a eu droit à une salle de bain similaire à celle qu’on a eue à HK, à savoir une douche flanquée au mur, juste à côté de la toilette. En gros : quand on prend sa douche, le lavabo et la toilette sont trempés également. Inutile donc de préciser que quand on veut aller aux toilettes, il faut essuyer la lunette ou s’y asseoir alors que c’est mouillé…j’aiiiiime ça !

Fin de l'aventure en Australie

\!/ Le dossier "Perth" de Picasa a une dernière fois été mis à jour \!/

Salut à toutes et à tous,

Trop fatiguée avant-hier pour continuer à écrire la suite de cette semaine incroyable ! Me voici donc de retour pour raconter les derniers jours de notre trip.

Mardi matin, on avait rendez-vous de bonne heure avec Remie et Mieke à leur appartement car ils souhaitaient ranger leurs affaires dans leur nouveau chez eux. On s’est donc levés à 6h du matin pour avoir le temps de tout faire et de dire au revoir à notre JJ-Mobile. A nouveau, on a pu compter sur l’aide précieuse d’Aniek et Martin qui ont encore gentiment accepté nos brols dans leur voiture.

Quand nous sommes arrivés à l’appartement de nos amis hollandais, les sous étaient prêts sur la table : 7 paquets de 20 billets de 50 dollars, soit un total de 140 billets. On n’avait jamais eu autant de cash en main. On a d’ailleurs oublié de prendre une photo…dommage. Nous avons tout recompté, complété les derniers papiers et leur avons remis définitivement les clés. Cette fois c’était sûr : on allait se séparer de notre voiture.

On s’est donc retrouvés avec beaucoup de cash dans notre sac à dos. Bien entendu, on ne voulait pas garder tout cet argent sur nous mais sans compte australien, impossible d’y déposer l’argent. Heureusement qu’Aniek et Martin, qui ont un compte australien, nous ont proposés de transférer les sous sur notre compte belge via leur compte. Moyennant un coût de 30 dollars (demandé par la banque), le transfert était possible. Ouf !

Après cette étape, on s’est mis à la recherche d’un logement. Il faut savoir que les logements étaient pratiquement tous complets à cause de la saison touristique. Et après deux heures de recherches infructueuses, on était un peu désespérés. On a donc contacté Marvin pour savoir si, par hasard, il ne connaissait pas un endroit pour passer la nuit. Et chance pour nous : une seule et unique place était encore disponible dans l’auberge recommandée.

On s’y est rendus dans l’après-midi déjà, chargés comme des baudets, pour refaire nos sacs et se débarrasser des choses dont on n’avait plus besoin. On a donc passé le reste de la journée dans la chambre avec Aniek et Martin et avons été souper en ville en début de soirée.


Mercredi matin, on s’est rendus à la poste pour envoyer en Belgique, par bateau, une caisse de 18kg d’affaires dont on n’a plus besoin ici (vêtements et souvenirs surtout). La caisse arrivera endéans les 3 mois à destination. On a également terminé ce qu’on avait à faire niveau papiers car au soir, on s’envolait pour…Singapour !

vendredi 8 avril 2011

Au revoir JJ-Mobile… :-(

Hé oui, ça semblait couler de source à la lecture des articles précédents : après le check de Jim, Remie et Mieke nous ont confirmé leur souhait de devenir les nouveaux propriétaires de la JJ-Mobile.

C’était presque devenu une évidence pour nous également puisque tout nous laissait penser qu’ils allaient l’acheter : ils avaient déjà visité 9 vans et étaient toujours intéressés par le nôtre. Ils le trouvaient propre, bien entretenu, complet, en bon état et cerise sur la gâteau : il est nickel niveau moteur.

On ne va pas vous cacher notre petite émotion quand on a su que c’était nos dernières heures avec notre maisonnette. Emotion différente pour Jeannot et moi puisque de mon côté, je me sentais triste de devoir me séparer de notre maisonnette dans laquelle on a finalement accumulé tant de souvenirs depuis 6 mois alors que Jeannot sautait presque au plafond, rassuré d’avoir trouvé un acheteur et heureux de pouvoir déstresser.

Après cette étape, il fallait encore se mettre d’accord sur le prix. On en souhaitait 7500 dollars (achat, pour rappel, à 6850 dollars) mais sachions très bien que nous devions être prêts à négocier également. Il faut, c’est vrai, se rappeler que la voiture a 30 ans, qu’elle venait de parcourir 20 000km et que malgré nos investissements (réparations et achats divers), on ne pouvait pas récupérer tout l’argent injecté au fur et à mesure des mois.

Remie avait en tout cas la main et a commencé fort puisqu’il nous a d’abord fait une offre à 6000 dollars. Je l’ai tout de suite arrêté parce que là ça n’allait pas être possible. Il a ensuite fait une seconde proposition à 6 500 dollars. Jeannot commençait à être plus ou moins satisfait alors que moi, pas du tout. Voyant qu’on n’allait pas tomber d’accord, Remie en a proposé 6 750 dollars. Jeannot était presque heureux comme un pape alors que de mon côté le prix ne me convenait pas du tout : il était toujours inférieur à celui injecté au départ. Remie a alors proposé 6 900 dollars, en faisant mine que c’était son dernier prix. Jeannot a insinué que pour lui, c’était vraiment ok. Quant à moi, je m’étais fixée la limite de 7000 dollars minimum. Je l’ai bien fait comprendre à Remie et Mieke qui ont finalement accepté de donner ce prix là.

Remie & Mieke, les nouveaux proprios !

Tout le monde était satisfait du montant de la transaction. Et Mieke et Remie, heureux d’avoir enfin trouvé leur van. Pour fêter ça, ils souhaitaient nous inviter au resto le soir même. On a bien entendu accepté ; c’était l’occasion de passer un moment ensemble.

Ils avaient une dernière nuit de réservée dans leur appartement. Quant à nous, on voulait garder la JJ-mobile jusqu’au lendemain, pour avoir le temps de vider les armoires et de faire nos sacs. Et même si l’espace est restreint dans un van, on peut vous dire qu’on en avait accumulé des choses. Ce n’était pas une mince affaire de faire ces valises.

A 19h, on avait rendez-vous au centre ville avec Remie et Mieke. On a mangé un bout dans un restaurant cambodgien. C’était très bon et très chouette. On en a profité pour compléter les documents de transfert de propriété du véhicule.

Après cette soirée agréable, on a rejoint Aniek et Martin au parc de la ville pour y passer notre dernière nuit dans notre JJ-Mobile…avec un petit pincement au cœur, on ne va pas vous le cacher…

Dernier week-end à Perth

Samedi matin, le 2 avril, Aniek, Martin, Jean et moi avions rendez-vous au John Forrest National Park avec notre ami australien Marvin pour y pique-niquer et un peu se promener. On voulait bien entendu profiter de notre passage à Perth pour lui refaire un petit coucou.

Ce parc national se trouve à une petite demi-heure du centre de Perth. La porte à côté qu’on dirait maintenant, après tant de kilomètres parcourus en Australie. On y a passé l’après-midi sous un soleil d’automne. C’était fort agréable. 

Martin, Jeannot et Marvin cherchent, mais ne trouvent pas :-)

Vers 19h, avant de reprendre la route vers notre spot pour la nuit, on s’est mis à la recherche d’un robinet pour prendre notre douche. Et oui, avec notre tuyau d’arrosage et sa pomme de douche, la tâche n’allait pas être trop compliquée.

Dimanche, après un bon petit déjeuner, on (toujours avec Aniek et Martin) a mis le cap sur Fremantle pour y refaire le plein de souvenirs. Oui, on souhaitait encore acheter quelques histoires qu’on n’avait pas encore eu l’occasion de se procurer. Et comme c’était le jour du marché, on en a profité. On a terminé notre journée à la plage avant de rejoindre la rue où on allait passer la nuit.

Lundi matin, on avait rendez-vous à 8h30 chez Jim, avec les deux Hollandais. Pour la deuxième fois, on a donc remis une grosse partie de nos affaires dans la voiture d’Aniek et Martin. Les pauvres, à cause de nous, leur voiture était vraiment sans dessus dessous.

Jim a checké ce que Remie lui a demandé de faire et a remplacé le pare-brise. De notre côté, et en attendant que le travail soit fait, Remie, Mieke, Jean et moi sommes allés nous promener au Monger Lake, à quelques kilomètres du garage.

Vers 11h, on était de retour. Et bonne nouvelle pour tout le monde : la JJ-mobile se porte comme un charme. Rien à signaler.