dimanche 27 février 2011

Millstream NP

Nous avons donc décidé de mettre le cap à 4 sur le Millstream NP, une très belle réserve naturelle située à 150km de Karratha. La route en elle-même valait le détour et nous avons fait beaucoup d’arrêt photo pour capturer ce paysage quasi lunaire et pourtant vert. Etant donné la forte activité minière de la région, il y a beaucoup de voies ferrées empruntées par des trains dépassant souvent les 2km ! C’est bien simple, si on se trouve bloqué derrière un passage à niveaux, mieux vaut couper le moteur et sortir les chaises de camping !

Nous sommes finalement arrivés au camping du parc en fin d’après-midi pour y passer une bonne nuit et entamer une longue ballade ce dimanche matin ; ceci pour éviter les trop grosses chaleurs de l’après-midi.

L’endroit où nous avons dormi était désert, dépourvu de toute facilité à part des toilettes turques, mais la nature qui nous entourait semblait tellement vierge que nous étions émerveillés. Aniek & Ju nous ont cuisiné des bonnes pâtes et nous avons réutilisé la douche du van mise de côté depuis quelques semaines.

Ce matin, nous avons donc entamé la ballade de 4 km mais avons vite rebroussé chemin à cause du mauvais balisage de la promenade ainsi que des hautes herbes qui nous piquaient aux mollets ! On s’est vite consolés avec un bon bain dans les eaux pures d’un bassin naturel (Python pool) alimenté par une jolie cascade ; le décor était idyllique.


En fin de matinée nous avons effectué une autre ballade dans le parc car nous souhaitions quand même découvrir ce dernier à pied ! Le parcours nous a menés à travers les collines verdoyantes observées la veille pour aboutir à un petit ruisseau. C’était sympa mais il faisait beaucoup trop chaud que pour profiter pleinement du paysage.

Sur le chemin du retour vers Karratha nous avons encore pu nous baigner dans un bassin naturel très fréquenté par les locaux. L’eau était par contre beaucoup trop chaude que pour espérer un quelconque rafraîchissement. Dommage.

En fin d’après-midi, on a rejoint Dampier, situé à 20km sud de Karratha, pour y passer une agréable soirée à 4 et bénéficier d’une douche froide bien nécessaire par ces températures caniculaires.

Nous quittons à présent nos amis allemands qui restent à Karratha pour y travailler une semaine. Nous les reverrons plus que probablement dans les semaines qui viennent car ils empruntent le même itinéraire que nous mais roulent plus vite !

Demain nous reprendrons la route pour nous rendre au Karijini NP, un des plus beaux parcs de l’ouest !

@+ fidèles lecteurs !

D'Exmouth à Karratha

Vendredi matin, après vérification de l’état des routes, nous avons enfin quitté Exmouth pour effectuer les 580km qui allaient nous mener à Karratha. La route fut longue (7H) mais valait le détour car le paysage était fort différent du centre-ouest de l’Australie. Des collines et des vallées se dessinaient en effet et la roche rouge contrastait avec des petits arbres d’un vert éclatant ; magnifique. Nous sommes également passés devant bon nombre de mines en activité ; ce qui fut assez impressionnant. Nous aimerions d’ailleurs bien en visiter une si cela se fait ; on prendra les renseignements lundi.


En fin d’après-midi nous avons retrouvé nos amis allemands qui nous attendaient à Karratha pour récupérer leur appareil photo. Nous avons ensuite passé une bonne soirée en leur compagnie et avons dormi sur le parking du cimetière municipal ; pas d’autre choix.

Ce samedi matin ils nous ont montré le grand centre commercial de la ville afin de faire le réapprovisionnement nécessaire. Nous étions ravis de retomber dans une ville où nous pouvions presque tout acheter ! Nous avons donc acquis une moustiquaire à placer devant l’ouverture du coffre du van quand celui-ci est ouvert. Ceci nous permettra de créer un courant d’air qui sera le bienvenu par des nuits où le mercure ne descend plus en dessous des 30°. Dormir avec le coffre ouvert ne pose pas de problème de sécurité du moment où nous sommes dans un camping.

Après un gargantuesque petit-déjeuner constitué de produits frais (enfin !), nous nous sommes rendus au centre d’information des visiteurs pour y vérifier l’état des routes des parcs nationaux entourant Karratha. Il faut savoir que cette ville ne présente aucun intérêt en soi car il s’agit d’une cité-dortoir pour les mineurs de la région. 

Carlos : suite & fin

Mercredi, la situation ne semblait pas s’améliorer… Le vent soufflait toujours autant et une pluie battante s’abattait encore sur le petit village d’Exmouth. Dans l’après-midi, Helen, la responsable, nous a informés que le cyclone était toujours en alerte rouge mais que nous devions quitter l’abri car celui-ci fuitait. Ici tout se régit par des procédures strictes et nous pouvions dès lors comprendre cette décision. C’est donc l’hôtel d’en face qui a pris le relais et nous a ouvert ses portes pour la seconde nuit. On était toujours ravis du service « all-inclusive » offert par la commune d’Exmouth mais nous trouvions quand même que l’aspect sécuritaire était poussé un peu trop loin. Nous n’étions en effet pas autorisés à traverser la route à pied pour gagner l’hôtel d’en face et une voiture de police était chargée de tous nous transférer, quatre par quatre !


Etant donné que la commune finançait cette seconde nuit, nous n’avons eu droit qu’à un logement dans un dortoir de 10 personnes. Le confort était toujours là puisque nous allions dormir dans un vrai lit mais la chambre n’était pas climatisée et l’espace de vie était très restreint. Vous l’aurez compris, nous aurions préféré rester dans le hall de sport climatisé où nous avions notre petit espace personnel. On a toutefois passé une agréable soirée en compagnie de 5 Français qui nous ont raconté leur incroyable vie de « backpacker » (voyageur itinérant, comme nous) tout en jouant aux cartes.

Jeudi matin l’alerte fut enfin levée et tout le monde fut autorisé à reprendre son véhicule. Il faut savoir que conduire alors que l’alerte au cyclone est active peut être verbalisé et accompagné d’une amende de 10 000$ !

Notre JJ-Mobile a bien tenu le coup malgré 2-3 fuites d’eau sans importance ; ouf.

Nous désirions immédiatement regagner le nord mais la route vers Karratha était fermée à cause de dégâts occasionnés par les intempéries. Nous nous y attendions quand même et avions prévu un plan B qui était de passer une nuit supplémentaire au camping d’Exmouth.
Nous en avons donc profité pour sécher et aérer ce qui devait l’être car le soleil avait fait son retour en force ! Dans l’après-midi, un couple de Barcelonais rencontré dans l’abri anti-cyclone nous a rejoint au camping. Nous avons beaucoup discuté car ils parlaient parfaitement le français et nous avons terminé la journée en les accompagnant à la pêche ; l’occasion pour moi de tester le matériel fourni avec le van ! Nous avions trouvé une petite jetée située au bout de la péninsule mais malgré sa bonne localisation, l’endroit ne nous a guère offert de poissons… Sans doute étions-nous trop novices pour pratiquer cet art…

PS : Le dossier photo "Exmouth" sera une dernière fois mis à jour sur Picasa, allez voir ça demain ! ;-)

mercredi 23 février 2011

Carlos le méchant

Carlos, je crois que c’est un prénom que nous n’oublierons pas de sitôt…et oui, depuis 21h hier soir (14h pour vous), le cyclone Carlos est arrivé à Exmouth. Je vous écris en direct de l’abri dans lequel tout le monde a dû se réfugier le temps du passage de la terreur.

Hier matin, nous avons définitivement quitté nos amis français qui reprenaient la route vers le sud. Nous nous sommes d’un coup sentis seuls, d’autant plus que le camping était vide. Oui, les derniers touristes avaient repris la route vers le sud également en voyant le cyclone approcher à grands pas. De notre côté, nous ne voulions pas reprendre notre route vers le nord et risquer de croiser Carlos en chemin en plein milieu de nulle part.

Dans la rue, les gens faisaient leurs provisions comme si la guerre allait arriver et de nombreuses habitations et magasins déposaient des sacs de sable le long des portes et fenêtres. Ces grands préparatifs commençaient un peu à nous effrayer…on se demandait franchement ce qui allait nous tomber sur la tête.

Nous suivions de près l’évolution du cyclone grâce aux mises à jour régulières sur le site internet et dans l’après-midi, alors que nous voulions faire trempette dans la piscine du camping, le responsable de ce dernier est venu nous trouver pour nous demander de nous rendre à l’abri anticyclone. Carlos allait en effet débarquer dans les heures suivantes et nous devions nous mettre à l’abri. Sur le moment, la situation est tout de même atypique pour des petits Belges.

Nous avons donc exécuté les « ordres » parce que oui, il ne faut pas jouer avec le feu non plus. Quand nous sommes arrivés sur les lieux, nous avions l’impression d’être des sinistrés : tout comme pour les autres touristes, les membres de la croix rouge étaient là pour nous accueillir et enregistrer nos données personnelles. Nous avons pris nos lits de camps, nos affaires personnelles dans la voiture et nous sommes installés dans un petit coin du hall de sport sécurisé. On doit dire qu’on ne manque de rien : des boissons, douches, toilettes et de la nourriture sont mis à notre disposition. En outre, la salle est climatisée et le personnel d’une extrême gentillesse.


A 21h hier soir, le cyclone est passé en alerte rouge : les portes se sont fermées avec l’interdiction formelle de sortir. Les cyclones se classent sur une échelle de 1 à 5 (le plus violent) et peuvent atteindre jusqu’à 1000km de diamètre dans certains cas. Le cyclone Yasi, qui a frappé le Queensland début février, avait une intensité de 5 et a donc causé d’énormes dégâts. Carlos est plus sympa, il est d’une intensité de 2 sur 5 et passera en 3 quand il rejoindra le large (d’après les dernières informations dont nous disposons).


La nuit dans l’abri s’est bien passée. Le vent n’a bien entendu pas manqué de souffler pour atteindre les 160 km/h. Autant vous dire que la pluie chasse bien et qu’on est bien contents de se sentir « protégés ». Nous avons eu l’occasion de jeter un œil à la JJ-Mobile lorsque nous nous trouvions dans l’œil du cyclone et qu’il y avait une accalmie au niveau du vent ; elle se porte bien, ouf ! On avait pris soin de bien attacher le pop-top, de tirer à fond le frein à main et de mettre des gros cailloux à l’arrière des 4 pneus mais nous étions tout de même inquiets puisque toutes les voitures sont garées dehors.

Aux dernières nouvelles de la police ce matin, nous pourrons peut-être quitter l’abri dans l’après-midi. Dans tous les cas, nous ne reprenons pas la route aujourd’hui, mais demain si la route vers le nord est ouverte.

Pour la petite parenthèse, les Allemands, que nous avons quittés il y a deux jours pour rappel, ont oublié leur appareil photo dans la voiture des Français lors de notre excursion à 6. Ces derniers s’en sont rendu compte alors que les Allemands avaient déjà repris la route. Ils se trouvent à présent à 500km au nord d’Exmouth et doivent maintenant nous attendre pour qu’on leur remette leur appareil. Quelle histoire !

Je termine donc cet article en vous disant que tout va bien et que nous ne manquons de rien.

A très vite pour la suite de nos aventures.

Gros bisous à la famille, aux amis, aux collègues, aux ex-collègues, aux enfants, aux animaux, aux futurs bébés…à tout le monde quoi :-D.

Ps : le dossier photos « Exmouth » a été mis à jour dans Picasa.

lundi 21 février 2011

Cyclone : bis repetita

Ce lundi matin marquait la fin de l’union franco-belgo-allemande car nos amis allemands souhaitaient gagner le nord par la seule et unique route nationale qui était désormais ouverte au trafic. De notre côté, nous avons préféré utiliser cette journée pour l’accomplissement de tâches quotidiennes devant être exécutées car nous n’avions rien fait depuis plusieurs jours, y compris mettre le blog à jour… L

Pour ce faire, les Français et nous-mêmes avons opté pour l’hébergement dans un camping afin de profiter de bonnes infrastructures pour la journée.

Arrivés à la réception, LA mauvaise surprise : un nouveau cyclone menaçait Exmouth dans les jours à venir. Carlos, comme il faut l’appeler, est attendu sur les côtes de la péninsule dans la nuit de mardi à mercredi. Décidemment, il semble qu’on enchaîne les mauvaises nouvelles.
Deux solutions s’offraient donc à nous : soit partir immédiatement vers le nord et rejoindre la prochaine grosse ville afin d’y être en sécurité ; soit rester à Exmouth et prendre le risque d’y rester bloqués plusieurs jours à cause des conséquences du cyclone sur les routes. Nous avons opté pour la seconde solution car nous souhaitions vraiment nous mettre à jour avec tout ce qui avait besoin de l’être.

Nous avons donc passé la journée au camping sous un soleil radieux et pas un km/h de vent ; le calme avant la tempête dira-t-on. Le cyclone Carlos ne semble pas être trop violent pour le moment car il est classé en catégorie 2 sur 5 mais il pourrait un peu s’intensifier. Exmouth est passé en alerte bleue, ce qui signifie qu’il faut se préparer à l’arrivée imminente d’un cyclone. Cependant nous avions eu la même alerte à Coral Bay sans qu’aucun cyclone ne vienne finalement frapper le village…De notre côté nous ne pouvons pas faire grand-chose à part vérifier le site du gouvernement (http://www.bom.gov.au/products/IDW60285.shtml) pour contrôler l’avancée de la bête.


Nous avons passé une bonne soirée « croque-monsieur » avec nos amis Français et avons toujours autant de chose à nous dire ; c’est rassurant d’être en bonne compagnie.
Malheureusement nos chemins se sépareront demain car ils doivent rejoindre Perth ; donc repartent vers le sud. Quant à nous, nous prendrons la route pour Karratha quand tout risque de cyclone sera écarté. Il reste juste à espérer que Carlos ne causera pas trop d’inondations sur la route vers le nord. Le cas échéant, nous attendrons ici le temps nécessaire car le camping est vraiment bien et doté d’une belle piscine. Les mouches sont également peu présentes, ce qui rend la vie à l’extérieur possible.

Nous vous tiendrons bien entendu au courant de la suite des événements mais il n’y a pas encore lieu de s’inquiéter : les cyclones sont monnaie courante par ici.

Bisous à tous et à bientôt !

Exmouth

La route vers la ville principale du Ningaloo Reef, Exmouth, fut assez courte, et nous sommes arrivés au centre d’information des visiteurs vers 17H. Là, quelle ne fut pas notre agréable surprise de retrouver nos amis allemands rencontrés à Kalbarri, quelques jours plus tôt ! Passées les présentations Français/Allemands, ces derniers nous ont appris qu’ils étaient en fait bloqués à Exmouth depuis 3 jours car la route principale vers le nord était tout simplement fermée à cause des intempéries ! Ils étaient soulagés de nous voir afin de passer de meilleurs moments et de réfléchir à 6 à la situation qui devenait vraiment dérangeante…

Nous étions en effet bloqués dans la péninsule, avec l’impossibilité de nous rendre au nord vers Karratha, notre prochaine étape ; ni même de retourner sur nos pas vers Perth car la route était barrée à hauteur de Carnarvon ! La folie.

Comme la nuit tombait, nous avons suivi le couple germanique qui connaissait désormais les lieux afin de prendre une bonne douche gratuite ainsi que de passer la nuit sur une énorme aire d’assemblage des « Road Trains », ces camions géants flanqués de plusieurs remorques.
Il n’y avait qu’une seule remorque entreposée sur cette aire ; donc nous nous sommes planqués derrière cette dernière afin de ne pas être visibles depuis la route ! C’était comique.

Le lendemain matin, samedi, après un bon petit déjeuner à 6 au parking de la plage, nous nous sommes rendus au centre de plongée d’Exmouth pour y réserver la fameuse plongée du « Navy Pier », une des 10 plus belles plongées au monde ! Manque de chance pour nous : cette plongée n’a plus été effectuée depuis le 26 janvier à cause des intempéries qui rendent la visibilité relativement mauvaise. Benoit, si tu nous lis : oui, tu as eu beaucoup de chance ! Bref, nous qui étions emballés à l’idée de plonger dans ce récif corallien, pour le coup nous étions plus que dépités.

Qu’à cela ne tienne, nous avons quand même décidé d’explorer le reste de la péninsule qui est en effet dotée d’un magnifique parc national portant le nom de Cape Range NP. Ce parc est composé de canyons et de gorges qui, avec les quantités d’eau déversées les semaines précédentes, s’annonçait magnifique. Nous avons donc formé une caravane de 3 véhicules pour nous rendre à quelques dizaines de kilomètres au sud d’Exmouth et y parcourir la route serpentant les gorges ; c’était très beau.
Nous n’avons par contre pas pu aller jusqu’au bout car une chasse aux animaux nuisibles (renards et chats sauvages) à la faune endémique était en cours ; la poisse nous suivait.

Le soir nous sommes retournés au parking de la plage pour une bonne petite bouffe ; c’était génial. Tout le monde mettait la main à la pâte et les aliments en commun, ce qui a rendu ce moment mémorable.

Dimanche matin, nous nous sommes réveillés derrière la même remorque en stationnement sur la zone d’assemblage des « Road Trains » que la veille, sans avoir été dérangés par les ranger, apparemment assez actifs dans le coin.

Le vent des jours précédents s’était calmé et le soleil brillait à nouveau ! De quoi entrevoir une bonne journée entre nouveaux amis ! Nous avions décidé de nous rendre sur le récif corallien afin d’y vérifier les conditions de plongée ; nous espérions secrètement que celles-ci soient meilleures qu’à Coral Bay. Seul bémol : l’accès au site était payant car il s’agit d’une zone protégée. Nous sommes donc grimpés à 6 dans le van des Français qui possèdent 8 places assises ! Nous avons de ce fait pu partager les frais, ce qui convenait à tout le monde.

On a fait un premier arrêt à un spot de snorkeling (plongée masque et tuba) réputé et avons pu y constater que le courant était très fort et les vagues assez grosses ! Les conditions n’étaient donc pas vraiment optimales d’autant plus que la mise à l’eau se faisait depuis les rochers et qu’il n’y avait pas de plage… Qu’importe, tels de vrais intrépides, nous nous sommes lancés à l’eau, tout excités ! Et la récompense était bien là avec des centaines de poissons archi colorés foisonnant autour de splendides coraux de toutes les formes et également très colorés. Malgré la visibilité limitée, c’était super !


Après un bon lunch, nous nous sommes rendus au fin fond du parc national pour y effectuer une ballade de 3km dans le magnifique canyon. Il faisait très chaud et, comme on ne voyageait pas dans notre van, on n’avait pas le nécessaire pour effectuer cette promenade dans de bonnes conditions (chapeaux, eau, chaussures,…) ; heureusement que nos amis français avaient beaucoup d’eau ; pour le reste on s’est débrouillés comme on a pu.

vidéo appartenant à Caroline & Julien

Après ce moment d’intense transpiration, nous avons fait route arrière pour nous arrêter sur une autre plage déserte afin d’y explorer les fonds marins. L’eau y était beaucoup plus calme et il y avait cette fois une belle plage ! Une fois dans l’eau, le bonheur continuait avec une visibilité bien plus grande (mais pas encore parfaite) et encore plus de poissons qu’au matin ! La cerise sur le gâteau était le léger courant qui nous amenait lentement en visite au-dessus des coraux parallèlement à la plage ; que demander de plus ?! C’était tellement gai que nous avons refait cette dérive 2x !

Il commençait déjà à faire noir et il était temps de rentrer à notre aire pour camions, à tout de même 70 km de là. Et quels 70 km ! Comme nous roulions à la tombée de la nuit, moment de prédilection des kangourous, des dizaines, voire quasi des centaines de kangourous se nourrissaient le long de la route en la traversant allègrement ! Julien, le conducteur, devait donc garder une extrême attention pour ne pas en heurter un ! On n’avait JAMAIS vu ça avant ; autant de kangourous au bord d’une même route, c’était incroyable !

Peu avant Exmouth-centre, nous sommes arrêtés à une plage connue pour être une zone où les tortues marines viennent pondre leurs œufs ! Nous étions à la bonne période de l’année mais nous n’en avons vu aucune car la plage avait été complètement chamboulée par les récentes intempéries. Les marées étaient en effet tellement prononcées qu’une grande quantité de sable avait été emmenée vers le large en laissant d’innombrables rochers au bord de l’eau ; les tortues ne pouvaient donc plus passer. Dommage.

Il ne fallait plus, pour terminer cette excellente journée, qu’un bon petit restaurant ; ce que nous nous sommes offert à peine arrivés au centre ! Nous avons été dans un restaurant italien recommandé par le Lonely Planet pour y déguster une bonne pizza.

En fin de soirée, exténués, nous sommes retournés à l’aire d’assemblage des camions pour y passer la nuit en ayant bien évidemment pris une bonne douche à la plage au préalable.

Coral Bay

Salut tout le monde,

Plusieurs jours se sont à nouveau écoulés depuis notre dernier message.

Notre nuit de mardi à mercredi a tout simplement été affreuse. Suite aux dernières  inondations à Carnarvon, le taux d’humidité avait atteint 91% dans la ville et la température ambiante s’élevait à 30 degrés…nous avions vraiment l’impression de manquer d’oxygène par moment et d’être trempés.

Au petit matin, après une nuit assez mouvementée, nous avons fait un crochet par les plantations de bananes avant de reprendre la route pour Coral Bay, à environ 200km au nord de Carnarvon…et bien décidés à louer une cabine avec airco dans un camping !

En chemin, nous avons traversé le tropique du Capricorne et aperçu des dizaines de termitières, aussi hautes que juju!

Coral Bay n’a que ses fonds marins à offrir. Les gens se rendent donc là uniquement pour faire du snorkeling ou pêcher. Le village est plus que minuscule : il se limite à une rue le long de laquelle se trouvent pratiquement que des campings. Nous avons payé notre cabine et y avons passé le reste de la journée, avec l’airco mis à son maximum ! La nuit s’annonçait bien.

Le lendemain, jeudi, nous nous sommes rendus au centre de plongée pour y vérifier les différentes formules proposées. Il faut savoir que Coral Bay marque le début du Ningaloo Reef Marine Park, soit 300 km de littoral protégés par une barrière de corail. Vous l’aurez compris, ces eaux sont remplies de poissons multicolores, d’énormes raies manta, de requins en tous genres, etc. Certains considèrent d’ailleurs l’endroit comme le meilleur spot de plongée australien. On avait hâte ! Sauf que… Tout avait été annulé pour les prochains jours… Le cyclone Diane allait en effet traverser Coral Bay dans les heures qui allaient suivre ! Du coup, c’était le branle-bas de combat dans le village : les agences de loisir sortaient leurs bateaux de la baie, les habitants faisaient leurs provisions au supermarché, les autorités distribuaient des sacs de sable et, les touristes quittaient la ville. Cependant, et comme rien n’était vraiment certain en début d’après-midi, nous avons décidé de rester au camping.

On en a donc profité pour chausser nos palmes et enfiler nos masques et tubas pour explorer les fonds marins. Le décor était magnifique mais la visibilité dans l’eau moyenne à cause des fortes intempéries ayant balayé la région les semaines précédentes. Qu’importe, c’était déjà très bien pour nous !


En milieu d’après-midi, nous avons rencontré un jeune couple de Français qui, comme nous,  voyageait vers le nord. On a donc sympathisé, leur avons appris qu’un cyclone allait probablement toucher Coral Bay dans la nuit et qu’il était préférable de quitter le village pour aller au sud ou de rester à l’abri dans le camping mais certainement pas de prendre la route vers le nord dans l’après-midi afin d’éviter une confrontation frontale avec le cyclone ! Notre annonce a donc légèrement contrecarré leurs plans et nous nous sommes retrouvés à 4 dans le camping afin d’y passer la nuit et d’attendre le bulletin météo suivant.

En cas d’annonce de cyclone il est en effet souhaitable de rester dans un endroit civilisé afin d’avoir du réseau Internet pour suivre l’évolution des intempéries et pouvoir bénéficier des alertes des autorités au cas où ça viendrait à « chauffer »… Ces villes et villages à risques ont en effet des abris « anti-cyclones » capables de protéger et d’héberger les habitants le temps que la situation revienne à la normale.

Nous avons finalement passé une excellente soirée à 4 et avons beaucoup discuté. Ca nous a fait du bien de parler longuement le Français avec des gens intéressants et intéressés.

Le lendemain matin, vendredi, il ne s’était toujours rien passé. Nous étions donc toujours dans l’expectative. Nous vérifiions souvent le site Internet de la météo australienne afin de suivre l’évolution du cyclone et avions pris la décision de ne pas quitter le village avant que l’alerte au cyclone ne soit annulée. On a donc passé une bonne partie de la journée dans la cuisine ouverte du camping à discuter de tout et de rien autour de petits en cas accompagnés de boissons rafraichissantes ; on était bien. J

En fin de journée, l’annonce de notre libération tombait : le cyclone avait dévié en mer ; ouf !
Nous étions en train de penser à ces pauvres gens qui avaient sorti ces énormes bateaux hors de l’eau pour rien... Enfin c’est comme ça la vie ici ; il faut vivre avec ces grands dangers naturels en permanence. Quant à nous 4, nous avons fait route vers Exmouth, à 150 km au nord de Coral Bay afin d’y poursuivre notre périple. Avant de quitter le petit village, nous avons appris que Carnarvon, la ville glauque que nous avions quittée quelques jours auparavant, avait essuyé de nouvelles inondations et que la route côtière principale menant au sud était coupée ! Heureusement que nous nous dirigions vers le nord.

mardi 15 février 2011

Carnarvon

Vers 16-17h ce lundi, nous avons poursuivi notre route pour Carnarvon (à 350km environ du Nord de la péninsule). Nous avions en effet vu et profité de tous les endroits où nous voulions aller.

En route, le ciel se chargeait de plus en plus et les nuages se faisaient plus que menaçants. Il faisait jour mais malgré cela, nous apercevions déjà au loin les éclairs. Du jamais vu ! On pensait que cela était passager mais il s’est avéré que non : plus nous roulions et plus nous nous rapprochions de la zone touchée par la dépression. Mais pas le choix si nous voulions arriver à destination : il fallait rouler. Nous avons fait beaucoup d’arrêts photo en chemin tant les paysages et lumières étaient incroyables. 


A gauche de la route, nous avions un soleil magnifique alors qu’à droite de celle-ci, on ne voyait qu’une zone sombre, pluvieuse, grise, ‘enfumée’…un contraste jamais vu. En outre, Carnarvon et ses alentours ont été touchés par de fortes inondations fin 2010 et nous avons pu constater les dégâts en chemin : des zones de bush entières sous eau, des portions de route affaissées, des énormes flaques au milieu de la nationale…les éclairs illuminaient le ciel et la route comme si ovni allait atterrir sur terre ou comme la lumière d’un stroboscope…un réel spectacle. Et ceci, toujours que d’un seul côté de la route…


A 20h nous n’étions toujours pas arrivés à Carnarvon. Nous avions au départ pensé nous arrêter dans une aire de repos le long de la route mais ce temps incertain ne nous rassurait pas. Même si la nuit était tombée, nous avons poursuivi les derniers kilomètres en étant plus qu’attentifs aux animaux qui pouvaient traverser la route, aux flaques et aux trous causés par les dernières inondations.

Vers 21h, les lumières de la ville nous ont apportés du réconfort : nous étions heureux d’être arrivés. Mais nous n’avions pas encore fini la journée puisqu’il fallait manger, se laver et trouver un endroit pour poser le van pour la nuit. Nous nous sommes arrêtés dans un fast-food pour manger un bout avant de nous rendre aux douches publiques de Carnarvon sur base des conseils de backpackers français rencontrés sur le parking de la plage. Pff, débarquer dans une ville le soir, on ne le fera plus jamais. C’était bien trop compliqué de s’y retrouver et d’y voir clair. Dans tous les cas, il était 22h et il fallait bien se laver vu la journée étouffante que nous avions eue. Nous avons donc débarqué aux douches publiques où il n’y avait bien évidemment personne. Je n’aime pas ça mais pas le choix. Nous nous sommes lavés en 4ème vitesse (à cause des moustiques qui pullulent vu la quantité d’eau qu’il y a pour le moment à Carnarvon) et nous sommes dirigés sur le parking du supermarché qui était éclairé pour ranger le bazar dans la voiture et faire notre lit. A nouveau je n’aimais pas ça. Je sais que je ne dois pas être peureuse comme ça mais se retrouver seuls à 22H30 sur un parking de supermarché pour faire le lit dans une ville qu’on ne connait pas ne me rassurait pas…et je l’ai encore moins été quand j’ai vu des jeunes aborigènes marcher dans notre direction…et encore moins quand deux d’entre eux se sont dirigés vers nous. Je voulais mettre les voiles illico presto mais Jeannot remplissait à son aise les bouteilles d’eau et se la jouait cool. C’est cela oui. Ils étaient un peu éméchés (comme d’habitude en fait) mais après quelques mots, sont partis. Ouf ! J’ai dit à Jeannot de se dépêcher étant donné qu’on devait encore trouver un endroit pour pioncer.

Nous avons tourné sans trop savoir où aller pour finalement nous retrouver au port. Il y a souvent des parkings et pas de panneaux interdisant le camping. Nous avons donc garé le van, fatigués de la journée. Pour faire discrets, je veux chaque fois baisser le pop-top mais comme il faisait très chaud, on a décidé de le laisser. Moi, bien évidemment, je ne suis jamais rassurée quand on dort à l’arrache comme ça mais je sais que je ne suis pas une référence puisque je suis super peureuse. Soit. Alors que Jeannot était sur Skype avec son copain Ben, je me suis empressée de regarder par la fenêtre quand j’ai entendu quelqu’un marcher sur les graviers du parking. Je déteste ça. J’ai d’abord pensé que c’était un gardien mais j’ai directement vu que ce n’était pas le cas à sa façon de marcher un peu branlante. Haha et devinez quoi ? Il se dirigeait vers nous. Beurk beurk beurk. Ceux qui me connaissent savent que les gens bourrés me font vraiment peur. Quand je les connais, je sais que je n’ai pas de soucis à me faire mais quand je ne les connais pas, c’est une autre histoire. A nouveau, je voulais démarrer en trombe mais le gars était déjà à notre fenêtre pour nous demander une bière. « Pas de bol mon gars, on n’a pas de bière à te proposer ! ». Il voulait alors de l’eau…sauf que moi je ne voulais pas ouvrir la porte pour lui donner de l’eau. Ben oui, on ne sait jamais ce qu’il va faire le gaillard. Mais pas trop le choix puisqu’il insistait et restait à notre fenêtre. J’ai donc vite ouvert la porte pour lui donner ce qu’il voulait et l’ai refermée aussitôt. Il est parti et nous avons mis les voiles dans un endroit plus sûr. A minuit, nous avons tourné dans la ville pour finalement nous garer dans une rue où se trouvent des habitations et leurs voitures. Nous nous sommes mélangés à elles et avons abaissé le pop-top. On s’est sentis en sécurité et avons trouvé le sommeil. Conclusion : nous n’arriverons plus dans une ville le soir et tâcherons de nous mettre aux endroits où il y a plus de monde. Pas d’inquiétude à se faire, un truc pareil ne nous est jamais arrivé alors qu’on ne dort plus dans les campings depuis plusieurs semaines.

Carnarvon est en fait une ville où il y a beaucoup d’aborigènes. Bon, nous n’avons rien contre eux mais disons que certains sont comme certains nord-africains de chez nous. Même s’ils ne font rien, ils ne nous inspirent pas confiance. On ne sait pas pourquoi…

Ce matin, nous avons découvert la ville. Nous nous sommes promenés sur la jetée en dessous de laquelle l’eau de la mer est devenue rouge à cause des inondations et des coulées de sable du bush. C’était impressionnant !


Demain nous reprenons la route vers le Nord et nous arrêterons à une plantation pour y acheter des produits artisanaux à base de fruits.

Je vous écris du centre commercial de Carnarvon où on prend un bain de fraicheur grâce à l’airco. Bien agréable (merci papa pour la bonne idée J).

A bientôt pour la suite de nos aventures.

Mille bisous

Shark Bay

Salut la compagnie,

Notre nuit passée dans l’aire de repos de Billabong n’a finalement pas été si mauvaise que ça. Nous nous étions mis relativement loin de la route, ce qui nous a permis de dormir dans le plus grand silence. En outre, comme nous n’étions pas visibles, nous avons pu laisser le pop-top levé ; ce qui nous a apporté un peu de fraicheur.

Nous avons repris notre route vers Shark Bay vers 7h30 du matin. Nous voulions en effet profiter du temps, encore supportable à ce moment-là, pour parcourir les 200km qui allaient nous mener à Monkey Mia, au bout de la péninsule.

La seule route traversant l’isthme est parsemée de plusieurs arrêts magnifiques, naturels et différents que nous n’allions pas manquer de visiter sur notre chemin.

Après un bon petit déjeuner, avec les mouches et une chaleur qui devenait déjà presque insupportable à 9h du matin, nous nous sommes dirigés vers les stromatolithes d’Hamelin Pool. Ceux-ci sont connus pour être la première forme de vie sur terre. Pour faire simple et court : ce sont des petits rochers poussant côte à côte dans l’eau. L’endroit était sympa et intéressant mais on en avait vite fait le tour.

Shell beach fut notre second arrêt. Comme son nom l’indique, cette plage hypersaline n’est pas recouverte de sable mais bien de petits coquillages blancs. Très beau. L’eau de mer commence à vraiment se réchauffer et on y rentre presque comme dans un bain. Nous avons enfilé nos maillots et avons profité de ce moment de rafraichissement (avec les mouches, évidemment).

Comme la JJ-Mobile avait besoin de carburant, nous avons directement mis les voiles pour Denham, la principale ville de la péninsule. Il n’y a en fait pas grand-chose à faire à cet endroit, nous ne nous y sommes donc pas éternisés.

La chaleur était à nouveau très pesante et fatigante. En outre, il n’est pas vraiment possible de faire du camping sauvage dans Shark Bay. Moyennant un permis, il est cependant autorisé de passer la nuit dans les aires de repos. Par contre, celles-ci se trouvent trop loin (50km) de Monkey Mia, l’endroit où nous voulions être le lendemain à 7h30 pour le nourrissage des dauphins souffleurs.

Monkey Mia n’est pas une ville mais un complexe hôtelier. Quand on arrive là, on a deux possibilités : aller au parking pour se rendre à la plage ou payer le camping jouxtant celle-ci. Nous avons opté pour le camping pour pouvoir nous poser, mettre notre tente et avoir un peu plus de confort. La température avoisinait les 40 degrés, beaucoup trop chaud que pour faire quoi que ce soit d’autre que se baigner. Le seul hic : tout était chaud : l’eau de mer, des douches, des robinets, …on avait une seule envie : se mettre dans un frigo et y passer le reste de l’après-midi ! A défaut de pouvoir le faire, nous avons pris nos masques et tubas pour découvrir ce que les fonds marins avaient à nous montrer. Mais Monkey Mia n’a pas de récif à proximité de la plage, nous avons donc juste vu quelques poissons et petites raies. La visibilité était assez bonne, c’était donc bien sympa.

Monkey Mia est mondialement connu pour ses dauphins souffleurs qui viennent se nourrir tous les matins à la plage. Inutile donc de préciser que cet endroit est très touristique. Tellement que ça lui enlève certainement du charme. Dans tous les cas, nous ne voulions pas manquer cette occasion peut-être unique d’approcher des dauphins de si près. C’est donc à 7h30 que nous nous sommes dirigés vers la jetée pour voir les dauphins…qui étaient déjà là, tout comme des dizaines de touristes! J’étais déjà toute folle à l’idée de pouvoir me jeter à l’eau (comme avec les raies) pour nager avec eux mais bien évidemment, interdiction de nager dans la zone et d’approcher les dauphins tant que l’autorisation n’a pas été donnée. Ca se comprend parce que les dauphins seraient effrayés et ne viendraient plus si tout le monde allait dans l’eau. En même temps et sur le moment, on est déçus et on se dit que c’est surtout une attraction touristique et que les dauphins, apprivoisés, viennent tous les matins parce qu’ils savent qu’ils recevront à manger. Logique pour un animal sauvage.


Après une petite demi-heure d’attente, à les regarder de loin, la ranger nous a dit qu’on pouvait se diriger tous ensemble au bord de l’eau. Et les dauphins, de plus en plus nombreux (près de 10) étaient à nos pieds. Magnifique de les voir de si près ! Ils sont tellement mignons. Après un petit mot instructif au sujet des dauphins, les volontaires qui travaillent là sont arrivés avec les poissons. Pour information, les dauphins (uniquement les mamans) ne reçoivent que 10% de leur besoins journaliers. Les « éleveurs » veulent en effet continuer à inciter les dauphins à chercher leur nourriture seuls. Bonne initiative.

Pour en revenir à nos moutons, les volontaires choisissent quelques personnes dans le public pour donner un poisson aux dauphins…et malgré la petite foule, Jeannot a été l’un des heureux et chanceux élus à pouvoir le faire. Trop chou !

Une fois que les dauphins avaient été nourris, ils se sont de suite enfuis, presque instantanément ! C’était donc sûr : je n’allais donc pas pouvoir nager avec eux.

Après ce grand moment, nous avons rangé nos affaires et avons repris la route en sens inverse. Comme nous avions loupé certaines choses en route étant donné que la JJ-Mobile avait besoin d’un ravitaillement, nous les avons faites en chemin.

La route dans la péninsule est magnifique : la nature y est vierge et luxuriante. Le premier arrêt de la seconde journée nous a menés au Little Lagoon, à quelques km de Denham. Une sorte de piscine géante où l’eau est bonne et la visibilité excellente. Du fait de son « isolement », j’étais sûre qu’il n’y avait aucun requin ni méduse. Ouf ! Nous avons à nouveau mis nos masques et tubas pour explorer les fonds marins, en emmenant un peu de pain avec nous cette fois. Nous avons vu beaucoup de poissons blancs qui s’approchaient pour grignoter les morceaux de pain laissés à la surface. Trop mimi !

L’Ocean Park, une ferme d’aquaculture très peu touristique, fût notre second arrêt de la journée. Nous avons d’ailleurs eu droit à une visite « privée » avec un jeune guide aussi passionné que passionnant. Les poissons et reptiles ne se trouvent pas dans des aquariums mais dans des grands bassins. Cela a donc rendu la visite plus naturelle. Nous y avons vu des tortues, anémones, différentes espèces de poissons, des serpents de mer, crabes et finalement des requins. A chaque heure, les requins citron sont nourris…et nous avons pu participer à ce moment ! C’était incroyable parce que le guide tenait, à quelques centimètres de l’eau, un reste de poisson au bout d’une corde, obligeant les requins a sortir la tête de l’eau pour l’attraper. Nous avons donc plus que bien vu la tête de la bête.

Finalement, et avant de définitivement quitter la péninsule, nous nous sommes arrêtés à Eagle Bluff, un point de vue magnifique avec ses falaises et eaux translucides en contrebas. Ce moment nous a réservé une belle surprise puisque du haut de la falaise, nous avons pu voir nager plusieurs requins. Incroyable !

dimanche 13 février 2011

Kalbarri NP

La prochaine destination était Kalbarri, réputée pour son magnifique parc national.La route, dans ces conditions climatiques éprouvantes, fut longue, et c’est un peu fatigués et énervés que nous sommes arrivés dans le département de Kalbarri.

Le parc national est constitué d’une réserve côtière, observable depuis de nombreux « lookouts » (points d’observation), ainsi que de plusieurs milliers d’hectares de bush flanqués de falaises, de rivières et de magnifiques gorges. Comme l’après-midi était déjà bien entamé, nous avons décidé de ne faire que le littoral en s’arrêtant 5 ou 6 fois pour effectuer les courtes ballades menant aux points d’observation. Il va sans dire que les vues offertes étaient splendides et malgré tout assez différentes les unes des autres. 


Le seul hic, en plus de la chaleur accablante, fut les mouches qui nous envahissaient par dizaines ! Heureusement que Saara & Ben nous ont donné leurs filets anti-mouches pour nous couvrir le visage mais il n’empêche que ce n’était quand même pas très agréable. Afin d’éviter d’avoir ces sales bestioles dans la JJ-Mobile, nous devions éviter de stationner avec les vitres ouvertes et devions rentrer à toute vitesse dans le véhicule.

En fin d’après-midi nous avons rejoint la petite ville de Kalbarri pour y dormir. On a sympathisé avec un jeune couple d’allemands qui voyage comme nous et avons cherché à 4 un endroit où se poser sans s’attirer d’ennuis.

Comme les dernières nuits, cette nuit de vendredi fut mauvaise car nous ne sommes pas parvenus à faire descendre la température intérieure du van en-dessous de 33°…Nous n’avons même pas pu aérer le van par le coffre comme je l’avais fait la veille car il y avait vraiment trop de mouches et de moustiques. Les Allemands, eux, se sont procurés une grande moustiquaire qu’ils ont disposée sur le coffre ouvert ! Pas bête. Par contre ils ont dormi comme ça, ce que nous n’aurions pas osé faire.

Ce samedi matin fut consacré à la visite des derniers points d’observation que nous avions loupés la veille. J’en attendais beaucoup car j’espérais secrètement voir les requins baleine qui ont été aperçus à Kalbarri 2 jours plus tôt ! Ce n’est normalement pas la saison ni même l’endroit mais 10 spécimens de ce gros poisson étaient bien là quelque part. On ne les a pas vus, dommage.

Nous avons ensuite visité un élevage de perroquets/perruches/cacatoès situé sur la route côtière. Ce fut très divertissant et on en a appris beaucoup sur ces magnifiques oiseaux évoluant en liberté dans toute l’Australie. Juju a même reçu un petit bol d’amandes en guise de nourriture pour les volatiles donc elle était ravie !

Logiquement l’après-midi devait être consacré à la visite du reste du parc national, avec notamment une belle ballade dans les gorges, mais de nombreuses personnes nous ont déconseillé de prendre la route intérieure non-pavée du parc. Il s’agit en effet d’une très mauvaise route en terre de 25km qui, à cause des récentes intempéries, est encore pire que d’habitude… Bref, après la mauvaise expérience du nettoyage complet du van succédant à la visite des Flinders Ranges, nous ne voulions plus réitérer une telle traversée.

Au lieu de ce beau programme nous avons donc passé plus de temps en ville afin d’y faire une lessive. Comme il faisait très chaud et ensoleillé, nous avons tendu la corde à linge dans un parc public, entre la route principale et la plage ! C’est sûr, on est vraiment passés en mode « sauvage » ! J

En fin de journée, et comme nous ne pouvions pas visiter l’intérieur du Kalbarri NP, nous sommes passés par deux points de vue qui se trouvaient sur notre route vers le nord. On a donc pu voir la rivière et la gorge entourées d’un décor somptueux qui fait fort penser à certains paysages américains de Far West. On a donc aimé !

Le cap était fixé sur la péninsule de Shark Bay, qui regorge d’endroits immanquables, mais la route était trop longue pour la conclure en une fin d’après-midi donc nous passerons cette nuit de samedi sur une aire de repos à Billabong, un endroit paumé au milieu du bush. Les mouches sont toujours présentes donc nous ne pouvons pas aérer le van correctement, ce qui nous assure une Xème mauvaise nuit par 33° sans vent… Pas cool.

A bientôt depuis la péninsule paradisiaque de Shark Bay !

Merci de nous lire,  

De Jurien Bay à Geraldton

Hello !

Nous voici de retour pour vous conter la suite de votre feuilleton favori.

Mercredi après-midi, après l’alignement des roues effectué chez ce cher Jim, nous avons entamé la route vers le Nord pour nous arrêter à Jurien Bay, un petit village côtier assez moderne. On a passé la nuit sur le parking d’une aire de jeu en ayant au préalable, et comme toujours d’ailleurs, fait bien attention qu’il n’y ait pas de panneau interdisant le camping sauvage.

Le lendemain matin l’appel de la mer s’est fait ressentir donc nous avons été faire trempette dans l’eau turquoise de la jolie petite plage surveillée avant de reprendre la route pour Geraldton.

La Highway n°1 qui mène vers le nord de la côte ouest australienne est relativement droite et nous sentions déjà bien le climat changer par rapport à ce que nous avions eu à Perth. En effet, au fur et à mesure des kilomètres parcourus, la température montait et l’humidité allait grandissante… Que peut bien nous réserver l’extrême nord du pays ? Nous en avons un peu peur…

En fin de matinée nous sommes donc arrivés tout transpirants à Geraldton, en tout cas assez pour justifier un bon rafraîchissement à l’eau ! Après un bref passage au centre d’information des visiteurs, nous avons ainsi enfilé les maillots pour aller s’amuser dans les jeux d’eau installés sur la digue. C’est bien entendu le genre d’attraction destiné avant tout aux enfants mais tout comme pour le camping sauvage, quand il n’y a pas de panneau, on y va !


Après ce bon moment de détente, nous nous sommes rendus au centre ville pour y faire quelques achats de souvenirs ainsi que quelques produits de première nécessité. L’après-midi a filé et il était déjà temps pour nous de nous mette en quête d’un endroit pour passer la nuit. Idéalement, nous recherchons toujours un emplacement situé proche d’un bloc WC, doté d’un revêtement plat et en béton si possible, établi en bordure de mer ou en tout cas dans un endroit calme générant peu de passage et finalement nous proscrivons le parking devant les habitations ou tout autre endroit où le camping est clairement indiqué comme interdit. Oui, tout ça ! Bon, c’est sûr qu’il s’agit d’un idéal qui arrive rarement mais en tout cas c’est ce à quoi on aspire. Manque de bol pour nous : Geraldton ne possède pas cet idéal et nous avons donc dû nous rabattre sur le grand parking de la gare dépourvu de toilettes. Nous nous sommes donc lavés au préalable dans une douche publique dotée d’eau chaude ! C’est assez rare que pour être souligné.

Avant d’aller dormir, nous sommes partis dîner dans un petit resto qui préparait les pizzas au feu de bois. C’était délicieux et nous avons apprécié ce moment passé en tête à tête autour d’une table d’un « vrai » restaurant.

A peine sortis du resto, il commençait à pleuviner car le temps était très orageux. Nous avons juste eu le temps de regagner le parking et de tout préparer pour la nuit avant qu’une violente pluie ne s’abatte sur la ville ! Ces conditions météo sont les pires pour nous car malgré la forte chaleur nous ne pouvions pas relever le toit du van pour faire courant d’air car ce dernier laisse entrer l’eau (par les moustiquaires)! On a donc laissé le coffre ouvert une partie de la soirée et je dois dire que ça apportait pas mal d’air ! Il n’empêche que la nuit fut chaude et donc mauvaise…

Vendredi matin, nous avons levé le camp à l’aube pour nous rendre sur le parking de la plage afin d’y prendre notre petit déj’. Ces parkings sont généralement bordés de bancs couverts ainsi que de robinets et c’est tout ce dont on a besoin !
A 9H j’avais RDV… Chez le coiffeur ! J’entends déjà certains crier Alléluia J. C’est sûr que j’avais bien besoin d’une petite coupe de cheveux car, pire qu’inesthétique, cette touffe capillaire me donnait chaud !

Avant de partir de Geraldton, nous avons été prendre un dernier bain de mer afin d’un peu faire descendre la température corporelle devenue dérangeante, à seulement 9H30 !

mercredi 9 février 2011

De retour à Perth

Le lendemain, mardi, après un bon petit déjeuner, nous avons continué notre route vers Perth. Et plus nous nous en rapprochions, plus il faisait chaud. On a pu ressortir nos sandales et autres vêtements d’été qui avaient été mis de coté pour notre passage dans le Sud.

Nous sommes arrivés à destination en début d’après-midi, avons fait quelques courses et nous sommes installés à l’ombre, dans un parking, pour un peu repeindre la JJ-mobile. Non pas entièrement, je vous rassure, mais pour y mettre un anticorrosif aux endroits qui présentaient de la rouille. Nous avons écourté notre travail car on avait rendez-vous au centre-ville avec Marvin en début de soirée pour manger un dernier restaurant indien ensemble (le même que la fois passée).


Je vous écris à présent du Lake Monger, un parc de Perth, en attendant la JJ-mobile qui a à nouveau été faire un coucou à Jim. Nous lui avons demandé de faire une géométrie car la voiture s’en va vers la gauche si nous ne maintenons pas fermement le volant. On aurait pu laisser ça comme ça mais on veut prendre soin de notre maisonnette et éviter l’usure précoce des pneus.

Beaucoup de jeunes voyagent comme nous en Australie mais trop peu apparemment prennent soin de la voiture qu’ils ont achetée. Les entretiens ne sont pas faits (à temps ou pas du tout) et les petites choses qui doivent être remplacées ne le sont pas. L’idée est de dépenser le moins d’argent sur la voiture, d’espérer tenir jusqu’à la vente et refourguer les « merdes » aux suivants. Ce n’est pas honnête mais c’est comme ça. On a eu de la chance de tomber sur notre voiture, qui a ses petits problèmes, mais qui roule bien. Tous les garagistes que nous avons rencontrés ont d’ailleurs confirmé que le van a un très bon moteur. Ouf ! Parce qu’il me semble que c’est le plus important. Nous avons rencontré un jeune couple de flamands qui comme nous, ne connait rien en mécanique. Ils ont acheté un van à 6 000 dollars à Sydney et, quelques semaines après, ont eu la bonne surprise de constater que l’entièreté du moteur était à remplacer. Coût des frais : 5 000 dollars ! Pourtant, leur voiture est beaucoup plus récente que la nôtre (bon ça ne veut pas toujours dire grand-chose) et les anciens propriétaires bien sympas apparemment. Quand des malheurs comme ça arrivent, et pour se rassurer, je pense qu’on préfère se dire qu’ils n’étaient pas au courant du problème.

Depuis que nous avons remplacé le carburateur, la voiture roule excessivement bien : elle ne toussote plus, nous démarrons au quart de tour et n’avons plus besoin du choke. Un réel bonheur. Nous espérons que ça continuera comme ça et que nous pourrons la vendre dans l’état dans lequel elle se trouve maintenant. En plus, avec tous les petits bricolages que Jeannot a fait dedans, les futurs propriétaires seront plus que chanceux : ils auront une bonne voiture et un bel intérieur confortable et pratique. C’est sûr qu’on pourra dormir sur nos deux oreilles : on n’aura pas vendu de la m… aux suivants.

Quand nous aurons récupéré la voiture, nous reprendrons la route vers le Nord. Nous planifions d’arriver demain à Geraldton, une ville située à environs 450km de Perth.

We keep in touch !

Gros bisous à vous

PS: Le dossier "Perth" sera mis à jour avec les photos du lac.

Albany (Torndirrup NP) et Porongurup NP

Salut la compagnie,

Notre court séjour à Albany (2jours) s’est bien passé quoique le temps n’ait vraiment pas été au beau fixe. C’est apparemment une ville où la température annuelle moyenne atteint les 19°C ; ce qui est peu pour ici.

Dimanche, nous avons profité d’une journée relativement pluvieuse pour rester dans le van et commencer nos réservations (vols internes) pour notre séjour en Chine. Nous planifions en effet de visiter ce pays en juin étant donné que notre avion pour Paris fait escale à Hong-Kong. Comme la compagnie aérienne nous autorise à faire une escale de durée indéterminée, nous sautons sur l’occasion pour visiter la Chine qui se trouve à la frontière d’HK. Ce serait en effet dommage de ne pas profiter d’un billet d’avion « gratuit ». Nous écrirons certainement un article à ce sujet plus tard ; je ne vais donc pas m’éterniser là-dessus pour le moment.

Lundi, avant de reprendre la route vers Perth (pour la deuxième fois), nous nous sommes rendus au Torndirrup NP, au sud d’Albany, pour y voir les deux attractions majeures du parc : un pont naturel dans la roche et un creux dans lequel s’engouffre la mer. Magnifique. Nous avons pris quelques photos et sommes repartis vers le nord pour nous promener dans le Porongurup NP.


Ce dernier est situé autour d’une chaine de montagnes née d’une collision ayant eu lieu il y a des milliards d’années entre l’Australie et l’Antarctique.

En début d’après-midi, après un bon petit lunch, nous avons entrepris la promenade de 6km qui allait nous mener au sommet des montagnes (point culminant : 670m) nous offrant une magnifique vue sur les paysages environnants. La promenade fût difficile puisque pour arriver au sommet et bien, il faut grimper (forcémentJ). Mais nos efforts ont payé puisque la vue était grandiose !

Désolé pour la légère brise qui accompagne cette vidéo...

Après ce bon bol d’air pur il était temps de reprendre la route vers le nord pour faire un arrêt à Kojonup, une petite ville située à environ 250km au sud de Perth, afin d’y passer la nuit. Nous avons trouvé une aire de repos dans le parc de la ville et, comme aucun panneau n’interdisait le camping, nous nous y sommes installés. Il y avait de plus des toilettes publiques juste à côté de notre ‘emplacement’. Que demander de plus ?! Il faut dire qu’en Australie, on trouve des toilettes publiques partout. Elles sont toutes gratuites et généralement propres.

samedi 5 février 2011

De retour à Albany

Ce samedi matin, le temps s’était suffisamment amélioré par rapport à la veille pour lever le camp. Ce n’était toujours pas le soleil radieux du milieu de semaine mais au moins les nuages menaçant s’en étaient allés. Il faut quand même s’imaginer que nous avons perdu plus de 10° en un jour ! Exit donc les shorts et sandales, on a du ressortir les vêtements chauds !

L’attraction N°1 de Walpole c’est sa « Valley of the Giants » couplée à sa “Tree Top Walk”. En d’autres termes il s’agit d’une vallée avec de très grands arbres (karris et tingles) au-dessus de laquelle ils ont installé une passerelle de 600 mètres pour voir les arbres d’en haut !
Vous pensez bien qu’on ne pouvait pas manquer ça donc on s’est rendus sur les lieux après notre petit dej’.
La visite fut très intéressante ET impressionnante ; Juju, qui a un peu le vertige, ne se sentait pas très à l’aise sur cette passerelle métallique mobile juchée à 50 mètres du sol !
La promenade « entre les troncs » fut également sympa et très didactique. Malgré le temps passé ici nous apprenons tous les jours de nouvelles choses sur la nature qui nous entoure.

Mini-pouce sur le bridge
Nous avons ensuite continué notre chemin pour nous arrêter dans la petite ville de Denmark afin d’y faire nos lessives. On pensait peut-être rester plus longtemps dans cette bourgade car on nous en avait dit beaucoup de bien, mais force était de constater qu’il n’y avait en fait pas grand-chose à y voir donc nous avons préféré ne pas nous éterniser inutilement.

En fin de journée nous sommes arrivés à Albany, pour la seconde fois donc, qui nous servira de point de départ pour la visite des lieux touristiques environnants.
Nous avons profité d’être dans une vraie ville pour faire le ravitaillement en nourriture et je suis passé au Brico australien pour changer ma poignée de porte intérieure qui était cassée et qui n’arrêtait pas de tomber ; je l’ai remplacée par une poignée de porte d’armoire ou de tiroir, je ne vous dis pas comme c’est joli…

Nous logeons à présent au bord de l’eau, sur le parking de la plage principale d’Albany, où nous avons pu nous laver grâce aux douches publiques intérieures !

A demain pour les photos illustrant ces articles !

D’Entrecasteaux NP & Shannon NP

Bonjour, bonsoir,

Tout d’abord merci pour les premiers feedbacks de la nouvelle version du blog ; ils sont tous positifs et ça nous ravit ! Le petit problème d’affichage des images est désormais réglé donc vous pouvez profiter à 100% du site.

Pour en revenir à notre vie au pays des kangourous, je m’étais arrêté à Northcliffe, que nous avions bien entendu déjà quittée. Après le dernier message, nous avons en effet repris la route vers le sud et, avant de revoir l’océan, nous nous sommes arrêtés pour une courte ballade sur le mont Chudalup dont la vue depuis le sommet était vraiment très belle. Du haut de ses petits 187 mètres, cette formation granitique faisant partie du parc national d’Entrecasteaux est en effet la plus haute des environs et offre un panorama à 360° sur les forêts du contrebas.

Après ce bon bol d’air frais (oui, le vent soufflait très fort sur cette butte !), nous nous sommes enfoncés dans le parc d’Entrecasteaux pour y effectuer une « drive » de quelques kilomètres le long du littoral. Ce parcours, à réaliser en voiture donc, relie plusieurs points de vue bien choisis donnant sur l’océan. Comme la majorité des sites que nous visitons, ce parc national était désert et nous avons donc profité de cette tranquillité pour pique-niquer sur un des bancs publics de l’endroit.
Malgré la proximité de la mer, il faisait très chaud et les petits buissons des plaines n’offraient guère d’ombre pour s’abriter du soleil. Nous avons donc limité nos déplacements à pied et sommes sortis du parc national en milieu d’après-midi.


Après une bonne heure de route, nous sommes arrivés dans un autre parc national fort intéressant : le Shannon NP. L’Australie du sud-ouest regorge en effet de joyaux naturels qu’il serait dommage de louper. Cependant, à l’inverse du parc d’Entrecasteaux qui protège des environnements côtiers, le Shannon couvre lui d’immenses forêts de karris dans lesquelles il est agréable de se balader, même quand le soleil tape.
Après avoir déposé la JJ-Mobile au camping du parc, nous avons donc entamé une ballade de 6km serpentant dans ces forêts. Grâce à l’heure tardive (nous avons commencé la promenade à 16H), la lumière était basse et donc magnifique ! Les ombres de ces karris géants nous donnaient vraiment l’impression d’être insignifiants à l’échelle de la nature.
Au cours de la randonnée nous avons pu apercevoir des kangourous, des lézards et… 4 serpents ! Ceux-ci étaient assez fins et mesuraient environ 1 mètre ; pas facile donc de les prendre en photo d’autant plus qu’ils étaient très vivaces !

En fin de journée nous avons pu profiter de la douche chaude du camping qui n’était cependant pas éclairée ! Nous savions que les campings des parcs nationaux étaient généralement rudimentaires mais c’était la première fois que nous en voyions un sans électricité du tout ! J’ai donc du prendre ma douche dans le noir.

Vendredi matin, nous avons poursuivi notre chemin vers le sud-est pour rejoindre la petite ville de Walpole qui est un bon point de départ pour les parcs du coin.
Par contre, le beau temps n’était pas au RDV, et étant donné la haute qualité des parcs nationaux de cette région, nous avons préféré postposer nos visites au lendemain en croisant les doigts pour que les gros nuages gris s’en aillent…
J’en ai donc profité pour remanier le blog et Juju a relu pour la 36e fois le guide Lonely Planet qu’elle connait désormais par cœur.
On s’était trouvé une petite place tranquille dans un parc public proche d’un supermarché donc nous avons pu profiter de produits frais ! Notre frigo doit en effet être éteint car nous ne roulons pas assez pour le faire fonctionner ; la batterie auxiliaire doit avant tout servir à la charge de nos appareils électriques et au fonctionnement de la pompe à eau.
Par chance, le parc disposait de toilettes avec douches… chaudes ! Nous avons donc eu plus de confort qu’espéré et nous sommes endormis avec la satisfaction d’avoir mis cette journée à profit pour réaliser des tâches qui restaient en suspend.

vendredi 4 février 2011

JJ-Australie fait peau neuve !

Bonjour à tous,

Comme vous pouvez le voir, notre blog a changé ! Nous souhaitions en effet faire vivre ce site qui nous lie à vous en lui donnant de nouveaux habits afin de vous satisfaire un maximum !

Avec plus de 6700 pages vues à l'heure où je vous parle SANS ETRE RÉFÉRENCÉ PAR GOOGLE, notre blog est un réel succès et comme pour toute réussite, il faut chercher de nouveaux moyens pour encore améliorer ce score !


Nous avons choisi les couleurs du drapeau australien comme base de notre charte graphique ainsi qu'une photo du ciel (car nous sommes toujours à l'extérieur) comme arrière-plan.

Merci de répondre au petit sondage dans la colonne de droite pour dire ce que vous pensez des nouveautés ; cela nous aidera pour les améliorations ultérieures !

A très vite !