samedi 30 octobre 2010

The Great Ocean Road

Jeudi matin, après une nuit reposante dans la petite ville étape de Warrnambool, nous avons repris la route vers l’Est en empruntant la Great Ocean Road (G.O.R) ; route touristique longeant la côte pendant 250 km pour se terminer peu avant Melbourne.

Ce matin là il faisait beau et chaud et ça tombait bien car les arrêts sur cette magnifique route allaient être nombreux !

« The Great Bitumen Sea Snake », le Grand Serpent de Mer en Bitume comme ils disent ici, traverse des criques d’un bleu turquoise, des pics rocheux impressionnants, des forêts aux arbres gigantesques remplis de koalas, etc. Nous nous sommes donc beaucoup arrêtés car les « lookouts » (points de vue ) étaient très nombreux. Vers 15H nous sommes arrivés à l’attraction phare de la G.O.R., The Twelve Apostles, qui sont non plus 12 mais 6 pics rocheux sortant de l’océan (les autres se sont déjà effondrés !). Le site, très touristique, est censé être très beau mais à cause d’incendies de broussailles allumés par les pompiers pour renouveler la végétation à quelques kilomètres de là, l’endroit était partiellement enfumé ! Ce n’était vraiment pas de bol pour nous ! En plus, comme l’après-midi était déjà bien entamé, le soleil créait un contre-jour qui empêchait de bien observer les lieux et de prendre des belles photos… Bref, cette visite fut un petit fiasco. Mais avec ce que nous avions pu voir la matinée, nous n’étions pas trop déçus, on a même envie de dire que les premiers sites aperçus étaient plus beaux car moins touristiques et plus sauvages.



En fin d’après-midi nous nous sommes rendus au phare de Cape Otway qui date de 1848, ce qui le sacre donc « plus ancien phare d’Australie » ; oui rien n’est en fait très vieux ici…

Originellement nous étions censés rejoindre Apollo Bay à une vingtaine de kilomètres de là pour y passer la nuit mais nous avons pris du retard sur notre planning du jour et avons donc décidé de passer la nuit au camping de la réserve naturelle du Cape Otway. Le site était sympa et rempli de koalas, la nuit s’annonçait donc... chahutée !

Pour la matinée du lendemain matin, notre guide, le Lonely Planet, nous conseillait d’effectuer un passage à Point Franklin et Crayfish Bay. Ces 2 endroits contigus sont 2 pointes de terre donnant sur l’océan offrant des vues splendides sur les plages environnantes. J’avais lu que la route qui y menait était une « dirt road », mauvaise donc, mais je me suis dit que ça en valait peut-être la peine. Le problème c’est que ces sites étaient tellement mal indiqués que je me suis complètement égaré sur ces chemins de terre aux ornières profondes : j’étais super énervé. Mais je suis têtu et ne voulais pas repartir de là sans avoir fait ce qu’on était venus y faire donc on a roulé encore et encore sur ces routes de m****, tant pis !

Après quelques dizaines de kilomètres sur le grand serpent de bitume nous avons fait halte à Lorne, petite cité balnéaire de surfeurs, pour y pique-niquer. La ville était en pleine effervescence car les premiers jours de beau temps montrent le bout de leur nez ! On s’y est donc un peu baladés et avons entrepris de faire le plein d’essence (comme tous les 2 jours d’ailleurs...) et là, le coup de chaleur : j’ai oublié le capuchon d’essence à Warrnambool lors du ravitaillement précédent 300km auparavant! Crétin que je suis. Je me disais bien que la jauge d’essence descendait particulièrement vite mais j’avais attribué ça à une surconsommation due à la conduite sur cette route pentue et sinueuse où j’ai dû très souvent changer de régime moteur…Heureusement pour moi la boutique de la pompe d’essence vendait des capuchons d’urgence qui s’adaptent parfaitement à notre réservoir mais ce n’est qu’une solution temporaire car ce capuchon en plastique ne possède pas de joint et n’est donc pas hermétique…Il faut donc qu’on se rende dans une casse à Melbourne pour y dénicher un capuchon d’origine ; la poisse. Je crois que je vais en acheter 2 pour être sûr.

Après une autre paire de kilomètres et quelques dizaines de photos, nous sommes arrivés à Torquay pour y passer deux nuits et se poser un peu (enfin !). Cette petite ville côtière marque la fin de la Great Ocean Road et est, au même titre que Lorne, réputée pour ses vagues parfaites et propices au surf de haut niveau. Les championnats du monde de surf s’organisent d’ailleurs chaque année à Bells Beach à quelques kilomètres d’ici ! J’aurais bien aimé voir ces sportifs en pleine action mais il n’y a pour le moment pas de vague et il pleut ! Le temps restera d’ailleurs mauvais pendant quelques jours…

Prochaines news en direct de Melbourne où nous serons demain ! 

Life in Australia

On vous parle beaucoup de ce qu’on voit/fait ici en Australie mais on ne vous donne finalement pas vraiment nos impressions (pour le moment) du pays.

Alors en ce qui concerne les Australiens, on a quand même envie de vous dire qu’ils sont très gentils, aimables et souriants. Ils disent toujours bonjour et engagent très souvent la conversation. Que ce soit pour parler de la pluie et du beau temps, de notre van, de notre voyage ou encore de ce qu’on cuisine…tous les sujets les intéressent et c’est toujours avec enthousiasme et bonne humeur…incroyable. Quel plaisir !

Pour ce qui est de la vie, et pour ce qu’on en a vu, on la trouve horriblement chère. Et on le ressent très fort quand on veut acheter des produits sains, comme les fruits et légumes ou du yaourt. Même en Belgique on ne voit pas des prix pareils. Par exemple le prix au kilo du raisin est de +/- 19$ (environ 13€). Vraiment incompréhensible pour un pays « producteur » de fruits. Par contre, les nouilles et produits plus ‘junk-food’ on en trouve à gogo et à des prix ridicules…bon ça nous va de temps en temps mais on essaie quand même d’avoir une alimentation équilibrée donc on se fait parfois plaisir.

L’essence est par contre vachement bon marché par rapport à la Belgique (en même temps je pense que ce n’est pas difficile vu les prix dans notre cher paysJ). Ici (pour l’instant toujours), on peut faire le plein pour +/- 1,13$/L, soit +/- 0,80 €/L. Heureusement pour nous finalement parce que la tuture consomme un max et si on devait payer les mêmes prix qu’en Belgique on serait clairement dans la m…..

Pour ce qui est des campings, on trouve à tous les prix, c’est toujours en fonction de ce qu’on veut…Nous on essaie de rester dans la tranche des 20-25$ la nuit (14 à 18€). En dessous, s’il y en a, ce sont souvent des campings sans douche ou des zones de repos où le camping est autorisé. J’avoue que les deux ne nous emballent pas trop pour l’instant, un minimum d’hygiène et de sécurité n’est-ce pas J. Pour faire quelques économies, et comme c’est moins cher, on essaie le plus souvent de prendre des emplacements sans raccordement à l’électricité. Il n’y a pas de petites économies nous semble-t-il…

En ce qui concerne les routes à parcourir, elles sont très souvent désertes et dépourvues de maisons. Et il n’y a finalement rien entre deux villes à part la nature et les animaux (beaucoup de vaches et de moutons). C’est dans ces moments là qu’on se compte que la Belgique est limite saturée de maisons et que les espaces réservés à la nature sont très limités.



Il est donc primordial de refaire le plein de nourriture, d’essence et d’eau quand on sait qu’on va parcourir des grandes distances parce qu’un village ou une ville c’est parfois quelques maisons et un mini-supermarché ici. Et rien autour avant des dizaines si pas des centaines de kilomètres. On se demande souvent comment c’est possible de vivre dans un bled comme ça…

Pour vous dire, nous sommes parfois arrivés dans des villages ou villes (je ne sais pas comment on peut les appeler) en fin de journée (vers 17h) et on avait l’impression d’arriver dans une ville fantôme. Personne dans les rues, presqu’aucune voiture sur les routes et tous les magasins fermés…impossible aussi de trouver un bar/resto sympa pour manger un bout ou boire un verre.

Parce qu’en parlant de magasins (et des sites touristiques), la plupart ferme super tôt ici…bon ça dépend toujours du genre de magasin mais parfois à 16-17h c’est fermé. On a plusieurs fois été surpris.

On croise énormément de vacanciers (beaucoup d’Australiens pour le moment) en caravane ou van (comme nous) ici...incroyable d’en voir autant. Nous ne sommes pourtant pas encore dans la période touristique (décembre à février). L’Australie est un pays qui se prête très bien à ce genre de moyen de transport en fait : les rues sont souvent bien larges, aérées et les campings ne manquent pas.

Un dernier petit paragraphe pour prendre de vos nouvelles…on en a de certains (ils se reconnaitront J) et les autres, vous allez bien ?! On l’espère.

On pense bien fort à vous.

Gros bisous

vendredi 29 octobre 2010

The Grampians NP

C’est par un beau matin de printemps que nous avons donc repris la route vers le Nord pour, enfin, aller jeter un œil à cette réserve naturelle tant appréciée des Australiens.

Les Grampians, c’est 450ha de montagnes, de canyons, de rivières, de forêts et 150km de sentiers de randonnée ; il y a donc de quoi passer le temps !

Après quelques heures passées sur des routes bien sinueuses à parfois 30km/h à fond de 2e (oui, avec ses 2 tonnes passées et son moteur 1.6L, notre van est un foudre de guerre…), nous sommes arrivés dans la petite ville de Halls Gap, qui est le centre « urbain » des Grampians, où nous avions repéré un petit camping tranquille.

Halls Gap nous a vraiment fait penser à une petite station de ski avec ses commerces aux façades en bois bordant la seule grand rue de la ville.

Après avoir parqué le van et effectué deux lessives dans les machines à laver du camping nous sommes partis faire une randonnée de 6km dans la montagne. La piste que nous avions choisie allait nous mener aux « Pinnacles », le point le plus haut de la région à partir duquel nous allions pouvoir avoir une vue à 360° des environs. Ici, pas de belle pancarte fléchée ou de petit panneau reprenant le nom de la promenade ; non, seule une toute petite flèche peinte sur la roche indiquait le chemin à suivre. Il ne fallait pas la louper ! Nous avions entamé cette randonnée sous un soleil radieux mais voilà qu’après 1H seulement de marche les nuages ont obscurci le ciel et la pluie n’a pas tardé à venir nous arroser ! Vraiment pas bol ; en plus nous n’avions bien évidemment pas emporté nos imperméables et je craignais aussi pour les appareils photo ! Rebrousser chemin n’était pas envisageable pour les aventuriers que nous sommes donc on a continué vers le sommet (bon, on s’est quand même abrités 20 minutes sous un rocher le temps que ça se calme un peu) ! Seuls au sommet nous avons profité d’une splendide vue sur les vallées en contrebas mais la pluie et les nuages nous ont empêché de profiter pleinement de ce moment.

La descente fut « délicate », bon allez, franchement casse-gueule il faut le dire (Ju, il a quel goût encore le buisson ? J) à cause des rochers glissants. C’est donc bien fatigués que nous avons rejoint notre campement peu avant la tombée de la nuit. Evidemment le linge que nous avions fait sécher sur les cordes à linge publiques était encore plus trempé qu’à la sortie de la machine… Heureusement que les campings sont généralement bien équipés et proposent aussi des sèche-linges !

Comme nous n’avions presque plus rien à manger dans notre maison à roulettes, nous sommes allés nous sustenter dans un snack qui proposait un peu de tout. A l’origine on s’était dit qu’on se ferait bien un VRAI resto pour changer des fast-foods mais le seul resto de la ville ouvert était bien entendu bondé… Ce sera pour une autre fois. Sur le chemin du retour au camping nous avons pu apercevoir des dizaines de kangourous et wallabies venus brouter l’herbe des parcs et campings à la nuit tombée ; on n’en avait jamais vu autant à la fois ! D’ailleurs c’est bien simple, pour retourner à notre van nous avons dû zigzaguer dans la pénombre entre les déjections animales !



Le lendemain fut consacré à une journée plus cool et surtout ensoleillée et chaude. En effet, nous avions repéré dans le petit guide de l’office du tourisme une demi-journée d’excursion à réaliser en voiture puisqu’elle couvre environ 30km. Ce tour allait nous mener à tous les points d’intérêt principaux des Grampians : juste ce qu’il nous fallait avec la crainte que nous avions de se reprendre une bonne douche inopinée ! Le tour fut génial parce qu’il alternait simples arrêts photo de quelques minutes et ballades d’une heure environ. On a donc eu un peu de tout, et toujours sous le soleil J

En milieu d’après-midi, et avec la satisfaction d’avoir vu beaucoup de ce site, nous avons repris la route direction la côte pour rejoindre Warrnambool qui allait être notre point de départ pour rouler sur la Great Ocean Road, une des plus jolies routes d’Australie !

De l’Australie Méridionale au Victoria

Salut tout le monde,

Nous voilà à présent dans un autre état, celui du Victoria. Et le décalage horaire entre la Belgique et l’Australie a encore augmenté: 30 minutes de plus qu’avant (9h et non plus 8h30). Bon je ne sais pas si cette information est transcendante mais je me dis que ça peut peut-être intéresser quelqu’un :-D

Lundi, le 25, nous nous sommes donc dirigés vers les Grampians (dans le Victoria). Nous avions d’abord pensé nous y rendre directement mais en chemin il y avait des endroits magnifiques à visiter ou du moins à photographier, nous en avons donc profité pour nous y arrêter. Nous ne sommes finalement pas pressés.

Depuis Mont Gambier, nous avons donc longé la route du bassin Sud-Australien et avons fait un premier arrêt à Cape Bridgewater, un mini village de 100 habitants à la pointe de l’Australie, où se trouve l’une des plus belles plages de sable fin du pays. Inutile de préciser que c’était magnifique. Malgré le ciel dégagé et le soleil bien présent, la température n’était pas assez chaude pour faire trempette.

Les paysages sont tellement beaux ici qu’on ne sait pas comment en profiter à part prendre mille photos. On pourrait les regarder pendant des heures sans se lasser et il est surprenant de voir à quel point la nature peut être belle et bien faite. Puis c’est vrai qu’on se dit souvent que c’est bien dommage (pour nous) que la Belgique n’offre pas de si somptueux décors…

Après Cape Bridgewater, nous avons tranquillement repris le chemin des Grampians, vers l’intérieur du pays, et avons décidé de nous arrêter au Mt Eccles National Park, réputé pour ses koalas, ses grottes et son lac. Et apparemment l’idée de visiter cet endroit n’a pas traversé l’esprit de beaucoup de voyageurs puisque c’est bien simple : nous étions seuls dans le camping. Haaa j’aime ça :-S. Comme à notre habitude à notre arrivée à un camping, nous avons tout installé pour être bien. Puis, comme il était 16-17h, nous sommes partis à la découverte du parc…et quelle promenade ! Nous avons vu plein de koalas dans les eucalyptus (hooo je suis tombée amoureuse de ces bêtes, qu’elles sont mimiiiiis), des kangourous…et beaucoup d’oiseaux (au grand bonheur de Jeannot évidemment). Oui, parce que comme vous avez pu le remarquer, Jeannot est un grand fan d’oiseaux et de fleurs sauvages ici…oui oui, il s’arrête tous les mètres (non j’exagère) mais très souvent pour prendre des photos (et pas 1 svp, au moins 10 pour être sûr d’avoir ZE cliché). Donc maintenant je suis au taquet : dès que je vois une fleur ou un oiseau, j’appelle Jeannot.



Pour en revenir à nos moutons, le camping était donc très sauvage, c’est le cas de le dire. D’abord il n’y avait personne à l’accueil, juste une enveloppe pour y mettre les sous…c’est sûr, ils font confiance aux campeurs. Honnêtes gens que nous sommes, nous avons donc payé notre emplacement, oui oui ! Ensuite, nous, seuls, dans notre van avec beaucoup d’animaux « autour »…mais que la nuit s’annonçait rassurante…

Durant la nuit, les animaux se réveillent, se baladent et communiquent…on a donc eu droit aux sauts des kangourous et aux hurlements des koalas autour du van…sympa allez-vous me dire mais pas très rassurant quand on est seuls…Alors je ne sais pas si vous connaissez le langage des koalas mais il n’est pas d’une grande douceur…je dirais que ça ressemble fort au bruit d’un moteur de moto. Inutile de vous dire que cette nuit-là, je me suis bien planquée sous ma couette…et Jeannot, ça le faisait bien rire.

mardi 26 octobre 2010

Mount Gambier

Mont Gambier est une petite ville construite autour de trois cratères de volcans éteints, dont deux sont occupés par des lacs. Le coin est donc très joli. Pour le choix du camping nous avons décidé d’opter pour celui qui était judicieusement placé entre 2 lacs et qui allait donc nous permettre de tout visiter à pieds le lendemain. Le camping fait partie d’un regroupement, le BIG 4, qui est une sorte de chaîne de campings de haut standing ; bien que ceux-ci soient tous indépendants…

Avant de s’arrêter au camping, nous sommes allés dans le centre pour acheter des produits frais car en temps normal on ne peut pas étant donné que le frigo ne se branche qu’en 220V…
Il y a bien une position 12V pour l’alimentation sur batterie mais cette dernière ne fonctionne plus. Résultat : Juju ne peut manger ses yaourts et moi mon steak de bœuf QUE lorsque nous sommes raccordés à l’électricité du camping… Pas top.

Mais là comme nous avions planifié 2 nuits dans ce BIG4, ça allait être l’orgie ! Et on a bien mangé, c’est peu dire ! J’ai cuit la viande dans le grill que je n’avais pas encore pu inaugurer et on a accompagné le tout de produits frais et de produits laitiers !

Les infrastructures du camping étaient super complètes et il y avait même une grande cuisine couverte où j’ai pu faire la vaisselle comme à la maison !  Après les plats ce fut à notre tour de passer sous la douche et ce moment là fut mémorable !
Comme Ju & moi ne mettons pas le même temps sous la douche, j’étais de retour au van avant elle. Il faut savoir que le toit rétractable est en toile donc j’entends tout ce qui se passe à l’extérieur… Quelques minutes après que je sois rentré j’entends la porte coulissante du van d’à côté qui s’ouvre suivi d’un « Jeannot ?? » directement d’un « Ohhhh SORRY ! ».
Là je me dis : « Oh non, la gêne, ma petite distraite s’est plantée de mobilhome et a ouvert la porte de nos voisins !! ». Alors qu’elle ouvrait finalement la bonne porte, la nôtre, on a tous les deux eu un bon fou rire communicatif ! Elle n’en rate vraiment pas une et c’est aussi pour ça que je l’aime !

Après une bonne nuit de sommeil, nous sommes partis faire le tour du Blue Lake, qui est le plus beau des trois lacs et qui est surtout situé juste devant le camping… Outre sa couleur bleue profond, ce qui m’a marqué c’est la quantité d’oiseaux présents autour du lac : une véritable volière et un régal pour mon appareil photo !



Après cette randonnée de quelques kilomètres nous avons directement enchaîné sur une deuxième randonnée qui allait nous mener sur les hauteurs du second lac, entouré de verdure.
En milieu d’après-midi, on est sortis du camping pour faire 2-3 courses chez Bunnings, leur Brico, puis on a terminé notre journée d’excursions par la visite d’un parc avec une fosse dont les parois de calcaire sont entourées de lianes ; très joli. S’en est suivie une petite soirée tranquille où nous avons fait le choix de cuisiner et de manger à l’intérieur de la cuisine couverte du camping parce qu’en soirée la température chute vraiment. Puis il faut aussi admettre que c’est plus confortable d’avoir une cuisine complète plutôt que ce que nous avons dans le van !

La nuit fut donc fraîche, très fraîche, parce qu’avec 9° dans le van c’est pas encore l’Australie torride qu’on attendait ! Mais avec la couette et les sacs de couchage, on ne peut pas dire qu’on a trop froid. Ouf !

A 10H on a mis les voiles ; direction « The Grampians », plus vers l’intérieur du pays et dans l’état du Victoria ; on avance !

Beachport

La petite ville de Beachport nous a fort séduits : son cadre enchanteur et ses petites rues calmes sont vraiment reposants. Vendredi soir, après avoir préparé le mobihome pour la nuit, Ju & moi avons décidé de faire un « city by night », ce que nous n’avions pas encore fait ici.
Après s’être restaurés dans un « fish & chips » (sorte de fast-food dans lequel on ne vend que du poisson frais), nous avons parcouru la jetée pour y observer les pêcheurs en pleine effervescence. Trois de ceux-ci ont d’ailleurs remonté une raie de près d’un mètre juste devant nos yeux ! Juju était ravie de voir ce poisson se tortiller sur les planches…. Après cette bonne promenade digestive on est rentrés au camping (qui était à front de mer !) pour une bonne nuit de sommeil.

La matinée du samedi fut consacrée à une longue ballade le long de cette magnifique côte de Beachport. Nous nous sommes un peu éloignés du centre pour découvrir des plages & des criques désertes ; c’était splendide !



Et c’est la tête pleine d’images que nous avons pris la route vers Mont Gambier en milieu d’après-midi. On a traversé des paysages magnifiques, dont des routes bordées de conifères qui faisaient fort penser à l’Europe. 

samedi 23 octobre 2010

City Girl

Moi qui voulais de l’aventure, j’en ai…et parfois un peu trop à mon goût. Hihi. Parce que je dois dire que j’ai été plus d’une fois dégoûtée, écoeurèèèèèe.

J’aaaime prendre des douches avec des petits vers rampant sur les murs et par terre ou aller aux toilettes avec un beau petit scarabée pour me tenir compagnie…les petites araignées c’est sympa aussi. J’adore.

J’avais déjà eu un petit aperçu chez Susie où le soir on entendait quelque chose gratter dans les armoires…une souris peut-être (ou un wombat ?!)…heureusement pour moi que je ne l’ai jamais vue parce que c’était ma hantise d’ouvrir l’armoire dans laquelle se trouve la poubelle et de tomber nez à nez avec la sale bête. (Tu vois belle-maman, il y en a d’autres des sales bêtes, mon pyjama rose n’est pas le seul J ).

Mais finalement ce n’était rien comparé à ce qui m’attendait…

La première nuit au camping (dans le Coorong) ne m’a pas épargnée…après les douches et la toilette (attention qui étaient propres hein, à part les bêbêtes), j’ai eu d’autres émotions avec le kayak, qui n’avait sûrement pas été utilisé depuis longtemps et dans lequel des drôles de bêtes avaient élu domicile. Mais avec le guide, qui vit dans sa caravane avec son chien au fond du camping, un petit coup de lavette sur le siège et c’était nickel…sauf que moi je les voyais ces insectes dans le fond de mon kayak et je devais m’y installer…bouuuuu…l’horreur.



Arrivée de l’autre côté du rivage, je me suis dit que j’étais sauvée mais nooon, haha, c’était encore pire…impossible de marcher avec les tongues dans cette zone marécageuse donc obligée d’enlever mes godasses pour avancer mon kayak…mais je déteste marcher à pieds nus…sauf que là c’était pire, parce que mes deux pieds s’enfonçaient dans ce truc immonde, tout noir et puant…avec je ne sais quoi en dessous finalement et en surface je voyais les sales petits vers (les mêmes que dans les douches), sauf que là ils étaient venus en famille, des milliers, si pas des millions…cauchemar…mais obligée d’avancer donc à part faire de petits bruits de dégoûts (qui amusaient fort la galerie apparemment), je n’avais rien d’autre à faire.

Tout ça pour dire que l’aventure c’est gai pour ce qu’on vit et ce qu’on voit mais ce n’est pas toujours facile de cohabiter avec les bêbêtes sans être dégoûtée…le guide, qui rigolait bien de mes mésaventures, m’a surnommé « City Girl ». Et il a sans doute raison…

Le Coorong NP & notre première nuit en camping !

Méningie passée, nous avons continué vers le Sud (sur la Princess Highway, qui est la route menant à Melbourne) où nous avons finalement fait halte au camping du Coorong National Park pour y passer notre première nuit dans le van !

Après 4km de « dirt road » comme ils disent ici (entendez « route chaotique en terre »…), nous sommes accueillis sur le terrain de camping par l’exploitant, d’origine aborigène, qui nous indique notre emplacement. En fait, nous étions les 2e arrivés sur le terrain et ça n’allait plus augmenter ! Pour une première nuit hors de la ville celle-ci s’annonçait bien tranquille !
Le topo : un splendide endroit entrecoupé de bras de mer et entouré de dunes de sable où nichent quantités d’oiseaux !

Comme il n’était que 17H, Gordie, l’exploitant du camping et guide touristique à ses heures, nous a indiqué une belle ballade à faire au bord de l’eau. Et elle fut belle cette ballade d’une heure où nous avons aperçu pélicans, cormorans, échassiers, émeus, gros lézards, lapins, etc. , sous un soleil radieux!
Mais pas un humain ! Nous avions vraiment l’impression d’avoir le parc pour nous !



De retour au campement, Gordie nous a proposé de faire une excursion emmenée par lui-même le lendemain matin où il allait nous montrer ses terres natales, nous expliquer les fonctions médicinales des plantes que l’on pouvait rencontrer sur le Coorong ainsi que partir à la pêche au Coco’s, qui sont des petits coquillages blancs abondant dans le sable qui borde l’océan.
C’est sûr que nous n’avons pas pu refuser un programme aussi alléchant !

A la nuit tombée, Juju nous a cuisiné des pâtes avec les moyens du bord et nous étions enfin prêts à aménager le van pour la nuit !
1e souci : les bestioles ! Bien que splendide sur les photos, vous devez vous imaginer que l’endroit est infesté de mouches pendant la journée, et de moustiques durant la nuit !
Heureusement qu’on avait pensé à emmener un anti-moustique à brancher dans la prise !
2e tracas : on se marche dessus à l’arrière de cette chariote ! Je voulais faire le lit (c-à-d bouger la moitié du van…) mais Ju voulait ranger la vaisselle en même temps, ce qui fait que même avec le toit déployé en se retrouve souvent coincé quelque part entre le frigo et la penderie… Mais on s’y fera !

Après une bonne douche dans les facilités du camping nous nous sommes endormis en rigolant de la situation dans laquelle nous nous étions embarqués !

Le lendemain, levés à 7H30 (pour être en accord avec le rythme du soleil sur lequel nous allions désormais devoir nous calquer), nous avons fait un petit bilan sur la nuit passée…
Et bien ma foi on a assez bien dormi et malgré les nuits fort fraîches pour le moment, la température à l’intérieur du véhicule n’est pas descendue en-dessous de 17° !  On a également assez de place, malgré les craintes que j’ai pu avoir et les coussins sont confortables (heureusement toutefois qu’on s’est procuré un sur-matelas pour niveler le tout et apporter encore un peu plus de moelleux à l’ensembleJ). Par contre, et malgré l’anti moustique, Juju s’est fait dévorée ! Au moins 20 piqûres sur tout le corps, même en dessous du pyjama ! La pauvre n’arrête plus de se gratter :-s.

Après un rapide petit-déj’, Gordie est venu nous chercher pour entamer l’excursion en compagnie de l’autre couple du camping : 2 Hollandais ! Heureusement qu’ils parlaient Anglais (…)

1e étape : traverser le bras de mer en kayak car les points d’intérêt se trouvaient sur l’îlot d’en face. Mais avec les mouches, des petits vers noirs omniprésents et la vase au bord de l’eau qui ne sentait franchement pas bon, la traversée s’annonçait remplie d’aventure…Et ce fut le cas ! Bon la traversée s’est en fait bien passée mais une fois de l’autre côté de la rive on a du marcher pieds nus un moment dans le bush le temps que la vase sèche sur nos pieds car ça glissait trop dans nos tongues ! Puis ces satanées mouches qui bourdonnent dans les oreilles ne nous ont pas laissés tranquilles une minute ! Quoiqu’il en soit, Gordie a entamé ses explications intéressantes sur les plantes et leurs fonctions (et on a même pu les goûter J) puis après un peu de marche à travers le bush nous sommes arrivés sur SA plage : déserte, totalement sauvage et donnant sur les vagues déferlantes de l’océan ! WAOUW ! Pas une trace de pas dans le sable, des coquillages concassés par milliers, de la brume au loin tellement les embruns sont présents : splendide.

Là il nous dit que si on voulait goûter aux coquillages il allait falloir les pêcher ! Et la manière est originale : comme ces petites bêtes se planquent dans le sable là où s’arrêtent les vagues, il faut trifouiller le sable avec ses pieds lorsque repart la vague vers l’océan de manière à les faire émerger à la surface ! Après des dizaines de crustacés pêchés et nos t-shirts bien trempés nous avons rebroussé chemin vers le campement pour y prendre une bonne douche avant de goûter à notre récolte préparée et assaisonnée par Gordie ! Juju n’en pouvait plus de cette vase et de ce sel donc la douche fut salvatrice !

Les coquillages étaient délicieux et c’est le ventre rempli que nous avons repris la route vers Melbourne. Nous avons longé le reste du Coorong NP pendant une bonne heure, c’est dire l’étendue de la réserve !

Nous sentons à présent que nous sommes réellement en vadrouille car les distances commencent à chiffrer et les routes sont de plus en plus droites et désertes. Entre 2 villages, c’est le néant ; rien, pas une habitation, ni même de voiture pendant des dizaines de kilomètres. Juste des champs bondés de vaches, de moutons et de lamas (oui ça fait un peu tâche dans le paysage…).

C’est finalement après 3H de route que nous sommes arrivés dans la petite, pardon, minuscule ville de Beachport d’où je vous écris. Le cadre est encore une fois idyllique avec devant moi l’océan, bleu émeraude et en arrière plan la jetée de 700m de laquelle les pêcheurs lancent leurs lignes…

Goodbye Adelaïde

Salut tout le monde,

Après deux semaines passées à Adélaïde et ses alentours, nous avons pris la route pour de nouvelles aventures.

Mardi, nous avons profité de notre dernière journée au centre ville pour acheter quelques souvenirs et se promener dans les parcs. On a également profité du soleil pour boire un verre en terrasse…c’était bien sympathique J.

Mercredi, la veille du départ, nous avons préparé le van. Jeannot a bricolé deux trois trucs pour que notre maisonnette soit encore plus opérationnelle et moi j’ai transféré toutes nos affaires personnelles de la maison de Susie à notre nouveau petit chez nous. On pensait qu’on allait avoir du mal à tout caser mais tout a trouvé une place, même nos gros sacs de routard. Bon maintenant il faut de l’organisation pour ne pas que ce soit sans dessus-dessous…parce que oui, comme l’espace du van est assez restreint, on vous confirme que c’est vite le cas…même en faisant attention.



Jeudi matin nous avons définitivement quitté Adélaïde. Le check out avec Susie s’est bien passé, contrairement à ce que Jeannot pensait. Oui, parce que comme on avait réservé et payé pour trois semaines et qu’on est finalement resté deux semaines, il était persuadé que Susie n’allait pas nous rendre la dernière semaine payée. Il n’osait même pas réclamer les sous sous…haaa tellement timide le p’tit Jeannot parfois…mais moi c’était bien clair que si ça s’était passé comme ça, je n’allais pas me laisser faire…

Après quelques heures de route, nous sommes arrivés à Méningie, la principale ville du Coorong (environ 900 habitants). Je ne sais pas si on peut appeler ça une ville, ce serait plutôt un village selon nous. On y a vite fait le tour étant donné que la principale attraction touristique est l’artère principale dans laquelle on trouve d’une part des boutiques/restaurants (et il faut les chercher) et d’autre part le lac Albert, un magnifique endroit pour se promener et pique-niquer. On y a d’ailleurs pris notre lunch à midi, sur un banc au bord de l’eau, à regarder les oiseaux.

mardi 19 octobre 2010

Inspection du van !

Hey mates,

Info : des nouvelles photos ont été ajoutées au dossier Adelaïde sur Picasa

La journée d’hier a débuté avec une petite inspection du van par le papa de Susan (chez qui nous résidons donc). Ce check-up par un ancien mécanicien à la retraite était fort attendu car j’avais des doutes quant à la fiabilité de certaines parties de notre véhicule :

  1. La 2e vitesse saute sans arrêt en décélération
  2. Il y a une fuite d’huile au niveau de l’embrayage
  3. Le van tire fort à gauche, particulièrement quand je freine
  4. Le « choke » est TRES dur à tirer, anormalement dur, Ju ne sait même pas le bouger d’un millimètre.

L’homme habite en périphérie d’Adelaïde ; nous avons donc suivi Susan pour ne pas se perdre (oui je sais qu’on aurait pu entrer l’adresse dans le GPS mais je ne sais pour quelle raison même si vous avez un GPS les gens se tuent quand même à vous expliquer la route ou pire, ils vous invitent à les suivre !). 20 minutes plus tard un charmant petit couple nous accueillait chaleureusement parmi 5 voitures en cours de restauration ; c’est sûr, cet homme là s’y connaît bien en automobile ! Immédiatement il jette un œil au moteur, en écoute attentivement le ronronnement puis souhaite faire un tour avec pour vérifier mes plaintes.

Après 30 minutes le verdict est sans appel : " bah il est très bien ton van mon gars :
  1. La 2e vitesse tu la maintiens quand tu t’en sers, de toute façon à 40 à l’heure t’es déjà en 3e !
  2. La fuite d'huile tu t’en fous, c’est la même huile que pour les freins donc surveille juste la jauge à ta droite et si ça descends, tu remplis !
  3. Les freins c’est classique sur ce véhicule qui possède des freins à tambour ; c’est difficile à régler et ton frein gauche travaille sans doute à 100% alors que le droit ne doit être qu’à environ 70% ; tu peux les faire réparer mais tu prends le risque que le garage te dise qu’il faille tout remplacer et le cas échéant t’en auras pour 1000$ facilement…
  4. Pour le choke ça ne s’empirera pas, c’est juste que le câble est fort tendu et qu’il faut effectivement bien tirer dessus mais c’est une question d’habitude."

« Bon », me dis-je ; moi qui pensais que j’allais avoir affaire à quelqu’un d’alarmiste qui allait me dire que je pouvais tout changer car j'avais acheté une poubelle, je partais bien rassuré !
En partant il m’a juste conseillé de me procurer du « duct tape », du collant pour tuyauterie quoi, au cas où quelque chose cassait dans le moteur !
C’est comme ça qu’ils réparent apparemment ici…

Après cette petite visite réconfortante nous avons fait route vers Victor Harbour qui est une petite ville côtière à 1H00 d’Adelaïde.
La ville est petite, très petite et à part la jolie bande côtière il n’y a pas grand-chose à voir…
Apparemment c’est une station balnéaire très prisée par les locaux quand il fait beau et CHAUD. Or la chaleur n’est toujours pas présente ici…
L’attraction de Victor Harbour c’est sa petite île « satellite » reliée à la ville par un pont de 650m posant sur l’eau. Ils y ont placé des rails pour qu’un wagon tiré par un cheval puisse faire la navette mais nous on a préféré le faire à pieds…



Granite Island est très jolie et parsemée de rochers en…granite, ainsi que peuplée d’oiseaux en tous genres. On en a fait le tour, qui prend 45 minutes, puis nous nous sommes dirigés vers la ville suivante, Port Eliott, qui est très similaire donc à part prendre quelques photos et y faire une petite promenade on ne voyait pas trop l’intérêt de rester plus longtemps.
Après ce bon bol d’air frais nous avons repris la route (sinueuse) vers Adelaïde pour profiter d’une longue soirée… Cinéma ! Oui, se poser et regarder des films nous manquait !

lundi 18 octobre 2010

Adelaïde Hills

Recoucou à toutes et tous,

On les a trouvées ces Adelaïde Hills…et pas grâce à moi…hihi…non non, je n'ai pas honte de le dire :-). Merci GPS. Mais que ferait-on sans lui ?! Je dois dire que depuis qu’on l’a c’est le Bonheur avec un grand B. Oui parce qu’on peut profiter de la route et de ses paysages sans passer notre temps à regarder les panneaux ! Pour finalement quand même se perdre, haha :-D

Dimanche, et après une journée de repos passée à la maison de Susie, on a donc décidé d’aller se balader aux Adelaïde Hills ! Quelle beauté, si près de la ville ! Et quelle végétation ! Très dépaysant.

Le rythme de vie est vraiment différent ici, on se rend compte que tout ferme relativement tôt (parfois 16H  pour certains parcs) et que commencer notre journée fin de matinée c’est bien trop tard (le temps de rouler avec notre van qui a parfois un peu de mal avec les accélérationsJ)! Debout tôt à présent et dodo tôt aussi…que ça à faire si on veut profiter de la journée et visiter ce qu'on veut visiter.


Juste pour information, le dossier photo Adelaïde (dans Picasa) a été mis à jour (photos en plus donc) et le sera peut-être encore d’ici jeudi (jour du grand départ). Si ça vous intéresse, pensez donc à y jeter un œil de temps en temps ;-)

Bisous tout plein à vous tous

samedi 16 octobre 2010

Kangaroo Island

14 octobre, c’est mon anniversaire, mais je ne m’en rends pas compte. Première fois pour moi que je suis hors pays quand tombe le jour J. Heureusement que vos messages m’ont rappelés mes 28 ans, MILLE MERCIS à tous.
Ce matin du 14 fut… Matinal. Debout à 5H30 pour déballer le cadeau de Juju : une excursion de deux jours à Kangaroo Island ! Cette île, située à 2H00 de voiture d’Adelaïde + 45 minutes de ferry, est la 3e plus grande île australienne (145km x 57km) et est considérée comme les Galapagos australiens tant la faune et la flore y est riche et protégée.
Nous avions donc RDV à l’auberge de Glenelg, qui est la station balnéaire d’Adelaïde, à 6H30 pour prendre la navette jusqu’au ferry. Glenelg est à 10 minutes d’où nous résidons mais comme nous ne connaissions pas les lieux nous sommes partis en repérage la veille pour voir où je pouvais parquer le van sans frais et en sécurité pendant 2 jours.
La navette nous a donc emmenés vers le ferry et en chemin nous avons aperçu nos premiers kangourous ! J’ai longtemps imaginé cette première entrevue mais pas du tout dans ces paysages ; je pensais les voir dans le bush aride en train de sautiller entre les buissons et en fait nous étions en train de traverser des collines verdoyantes quand nous les avons vus !
Bref. Quelques temps plus tard notre ferry partait et la guide nous a conseillé de nous rendre dehors à l’étage car quelque fois des dauphins suivaient le bateau !
Tout fous nous avons donc patiemment attendu la venue du gentil dauphin et en avons finalement vu un ! Furtivement d’accord mais on l’a vu ! Dommage que je n’ai pas eu le temps de dégainer mon appareil… Pas grave, ce n’est que partie remise.

Arrivés sur l’île, et accompagnés de 3 autres jeunes « touristes » on grimpe dans un minibus en direction du point le plus haut de l’île pour en avoir une première impression.
Et là c’est « waouw » : une vue magnifique sur la faune environnante, des petites criques d’un bleu turquoise dans le fond et un ciel d’un bleu très profond ; une vraie carte postale.
Nous nous sommes ensuite dirigés vers une plage de sable blanc et d’eau cristalline qui donnait vraiment l’envie de s’y baigner mais malgré le soleil bien présent, la température de l’air ne dépassait pas les 18°. A midi la guide nous a déposés dans un endroit pour pique-niquer et poursuivre le reste de l’excursion avec un autre guide déjà actif avec un petit groupe de jeunes depuis la veille. En fait, nous avons opté pour l’excursion de 2 jours mais on pouvait également choisir de rester 3 jours, ce que d’autres ont fait ; on a en quelque sorte pris le train en marche. Ce nouveau guide nous a directement semblé bien sympathique ; descendant d’aborigènes, il était accompagné de son fils de 6 ans et montrait davantage son côté G.O. plutôt qu’un comportement d’un guide directif.
En même temps quand je vois le groupe qu’on a rejoint c’était préférable : au total 10 jeunes entre 20 et 30 ans de toutes nationalités ET bourlingueurs (backpacker comme on dit ici) !
Ju et moi étions ravis de tomber dans un tel groupe avec qui nous allions pouvoir discuter de plein de choses mais surtout de la suite de notre voyage où d’autres étaient déjà allés !

Après un bon repas préparé le matin même par les jeunes que nous venions de rejoindre nous sommes allés nous promener parmi les phoques sur une plage où la population de ces animaux y est surveillée, soignée et choyée.
Bien que sauvages les animaux étaient habitués à la présence humaine ce qui nous a permis de nous en approcher d’assez prêt. Génial !
Le reste de l’après-midi fut consacré à une activité sportive : le sand-boarding !
Hé oui, comme les Australiens n’ont pas les Alpes il fallait bien inventer un sport de glisse adapté à leur environnement : le surf sur des collines ensablées. La sensation de glisse est bien présente par contre point de remontée mécanique ; une fois en bas il faut remonter la pente à pied ! C’est donc beaucoup plus physique que le vrai snowboard et après quelques descentes tout le monde était fatigué et souhaitait stopper l’activité. En tout cas nous on a apprécié !
En fin d’après-midi notre guide nous a emmenés dans l’endroit où nous allions passer la nuit : une grande cabane au milieu du bush et des kangourous ! Comme ils disent ici : AWESOME !! Génial donc.
Une fois dans la cabane le guide nous a dit que comme nous étions un couple nous pouvions dormir dans la mezzanine et que nous allions y être seuls. Contents de prime abord, nous nous sommes quand même regardés en nous disant : « heu, on dort là, sur le matelas parterre, à côté des toiles d’araignées ? ». Mais bon, c’est ça la vie de baroudeur et le cadre était tellement exceptionnel que nous n’avons pas prêté longtemps attention à ces détails.

On  a soupé relativement tôt, vers 18H30, car une activité était encore prévue le soir.
Derek, le guide, nous a préparé des bons hamburgers maison bien garnis et après le repas nous sommes directement allés sur la plage pour y observer les pingouins nains qui retournent dans leur grotte au crépuscule ! Bon, a n’a pas vraiment eu de chance et n’avons pu voir que 2 spécimens mais ils comptaient pour 50 tellement ils étaient mignons !
De retour à la cabane Ju et moi avons un peu marché pour photographier les kangourous et nous sommes tombés sur un koala agrippé à sa branche ! On n’en revenait pas !
A la nuit tombée tous les participants se sont mis autour d’un feu pour y cuire des marshmallows (typiquement anglais comme truc), on a discuté de tout et de rien et la soirée fut interrompue par… la pluie ! Elle qu’on craignait tant est venue jouer les trouble-fête !
Pire : la petite pluie du début s’est vite transformée en tempête et le vent a fait dégringoler la température de plusieurs degrés ; la nuit s’annonçait exceptionnelle…
Et effectivement nous avons passé une nuit bien agitée, glaciale et pas reposante du tout :s
Mais bon, on pensait quand même au guide et à son fils qui ont dormi dehors dans une tente pour se rendre compte que finalement on n’était pas si mal lotis !

Le 15 octobre, levé à 6H30 par le guide qui pétait la forme !
Ensuite préparation du petit déjeuner où chacun participe : pendant que certains mettent la table, d’autres rangent et nettoient alors que les garçons remplissent déjà la camionnette avec le matériel de campement dont on n’aura plus besoin.
Juju et moi avons réellement adoré d’être autant impliqués dans ce qui était finalement NOTRE excursion ; ici, si on veut un thé on ne le demande pas on se le prépare !
Bien rassasiés, nous avons fait route vers l’extrême Sud-Ouest de l’île pour y admirer 2 merveilles naturelles : les Remarkable Rocks et l’Admiral Arch.
Toujours sous la pluie nous avons d’abord stoppé à l’Admiral Arch qui est un « trou » dans la roche creusé par l’érosion. Ensuite nous nous sommes arrêtés aux Remarkable Rocks, qui sont un ensemble de formations géologiques « posés » au dessus d’une falaise ; très impressionnant. Par contre étant donné leur situation géographique, le vent soufflait énormément (rien pour le freiner sur des milliers de kilomètres) et on avait du mal à tenir debout ! Au moins ce vent a eu un avantage c’est qu’il a chassé les nuages et la pluie !
Parfait pour prendre des photos donc.
Le reste de la route vers l’Est était ponctué d’arrêts photo où nous avons la chance de bénéficier d’éclaircies à chaque fois qu’on sortait de la camionnette ! Une fois en route, la pluie revenait !

L’après-midi fut consacré à la visite d’un centre de réhabilitation d’animaux blessés ou en mauvaise santé. Ce « sanctuaire » avait la particularité de laisser le visiteur entrer dans les enclos des animaux pour les nourrir ! Hé oui, nous avons pu nourrir des kangourous et caresser des koalas ! La fin du parcours s’est terminée par la rencontre d’un bébé kangourou dont la mère avait disparu et que les gens du centre élèvent actuellement dans un sac à main !

La fin de journée approchait et il était déjà temps de reprendre le ferry vers le pays, des images plein la tête.
Le retour fut propice aux discussions avec les autres du groupe et on a découvert 8 backpackers super sympas, ouverts et très communicatifs.
Vivement d’autres excursions entre jeunes ! 

Notre vie OZ

Hi everybody !

5 jours se sont écoulés depuis le dernier message de Ju donc me revoici pour vous conter la suite de nos aventures !
Ce début de semaine fut calme et Ju & moi avons pris le temps de vivre comme des Australiens, sans donc forcément visiter tous les jours ; ça fait du bien de se poser et de déjà faire un premier bilan de ce début de voyage. Car il faut l’admettre, c’est seulement ce week-end que nous nous sentons réellement biens et prêts à bouger.

La vie ici est tellement différente que les premiers jours sont forcément dédiés à une sorte de mise en adéquation de notre mode de vie par rapport à ce que requiert la vie australienne.
Les horaires ne sont pas les mêmes (les magasins ferment à 17H par exemple), la nourriture est différente (ils ont un régime « junk food », à l’américaine), les magasins que l’on connaît n’existent pas ici (il faut rentrer dans tous les commerces pour y vérifier l’assortiment et les prix), la conduite et tout ce qui y est lié (panneaux…) est carrément à l’opposé de ce qu’on connaît chez nous (et j’ai bien choisi mes mots ;-)), notre petit chez nous si cosy n’est plus et on a eu du mal à s’adapter à cette cohabitation, la monnaie nous joue des tours car on a l’impression que tout est fort cher or après conversion on s’aperçoit que le $ australien est nettement plus faible que l’€ et, last but not least : la langue !
Je pensais avoir un niveau d’anglais suffisant pour comprendre les « Aussies » mais là je suis tombé de haut ! Les 3 premiers jours je n’ai sorti qu’un mot : « what ? » !

Petite leçon d’australien :
  • « Nice » ne se dit pas « Naïce » mais « Noyce »
  • « Nine » se dit donc « Noyin »
  • « Take » ne se dit pas « Téék » mais « Tayik »
  • Pire, « No » se dit « Noy » !
Moi je vous dis : les Australiens sont les ch’tits des Anglais ! Bon, une fois le « truc » enregistré on s’amuse avec mais je vous dis pas les premières conversations avec les chauffeurs de bus qui me disent que « le temps est magnifique, 9$20 s’il vous plaît, n’oubliez pas de prendre de votre ticket ». Et Julie stoïque derrière moi, je vous raconte pas la scène.

Mercredi nous décidâmes d’aller visiter les Adelaïde Hills, sortes d’Ardennes australiennes pour les Adelaïdiens. Situées à 30 minutes en voiture du centre-ville ces collines regorgent de sentiers de randonnées, de cascades, de vignobles, de vergers fleuris, etc. Bref ce doit être très bucolique… Oui, « ce doit être » car je ne les ai jamais trouvées ! Je me suis royalement perdu au milieu de la nature et me suis retrouvé à 30 km du centre-ville, obligé de suivre un citadin qui rentrait au bercail. Car, comme expliqué dans un autre post, mon GSM/GPS perdant complètement les pédales ici nous sommes obligés de nous rabattre sur la bonne vieille carte routière sauf que celle en notre possession ne montre que les grandes routes, état par état. Donc, ni de une ni de deux, de retour en ville nous nous empressâmes d’acheter un GPS premier prix comme nos voisins hollandais savent si bien les faire ;)
Fini de se perdre à présent ! 

lundi 11 octobre 2010

Le grand nettoyage

Salut à tous,

Ces deux derniers jours, à savoir dimanche et lundi, ont été consacrés au nettoyage et à l'aménagement de notre future maison...pour qu'on s'y sente bien! Les précédents propriétaires l'avaient nettoyé avec les moyens de bord du camping et il n'était pas très propre. La maison de Susan nous facilite la tâche étant donné que nous avons tout ce dont on a besoin à disposition pour rafraîchir le van: aspirateur, machine à laver, produits de nettoyage...

Et on en a trouvé des choses dans ce van: des palmes, du matériel de pêche, des outils, des vieux livres, des casseroles rouillées, des paniers cassés...mais inutile de s'encombrer de choses abîmées et/ou dont on aura pas besoin. Nous avons donc fait un grand tri et avons établi la liste des choses à acheter.

Ce lundi a donc été consacré aux coucourses...chez Ikea (principalement) :-D. C'était bien chouette de nous équiper parce qu'on commence à l'aimer notre maison, on s'y habitue doucement et on veut à chaque fois l'embellir un peu plus.

En ce qui concerne les achats, on a trouvé une couette et un sur-matelas (histoire de bien dormir et de ne pas trop cailler dans notre maison sans chauffage), on a acheté des bougies aussi (pour se chauffer, surtout dans l'outback), des bons couteaux, un chauffe-eau (bien utile certainement), un grill (pour les toasts, croques...), une pince pour les barbecues (il y en a pratiquement dans tous les campings), un ouvre-boite (parce qu'on mangera sûrement beaucoup de conserves), deux grandes assiettes (oui, juste deux) puis deux petites casseroles (pour remplacer les casseroles pourries et limite cancérigènes du van).

On est tout contents: notre maison se personnalise de jour en jour et c'est trop gai!

Ce soir c'est repos, nos journées sont fatigantes comme pour le moment on a beaucoup de choses à penser et à faire. Et rouler ici n'est pas de tout repos, avec le GPS qui déconne complètement, je suis obligée de faire le  copilote...avec la carte...oui oui, je sais ce que vous pensez :-S mais je m'applique! Mais ce n'est pas tout, je dois en plus me concentrer pour rappeler à Jeannot qu'il doit tenir sa gauche, prendre les ronds points à l'envers...et ne pas rire. Oui, parce que je dois rire quand je nous vois dans ce van et ça énerve Jeannot qui est tout stressé, le pauvre. Comme tout est différent, Jeannot enclenche les essuies-glaces quand il doit allumer les phares, il avance alors qu'il veut reculer et au feu, quand le moteur est froid, il se coupe donc Jeannot maintient la pédale de gaz et donne l'impression d'avoir le feu aux fesses...bref à mourir de rire...:-DDD. Bon je rirai moins quand je prendrai les commandes et Jeannot m'a déjà prévenu qu'à ce moment là c'est lui qui rira...:-S

Voilà pour les dernières nouvelles...

Gros bisous à toutes et à tous




samedi 9 octobre 2010

On a notre maison mobile !

Aujourd’hui, samedi 9 octobre, par un splendide soleil australien (oui je ne vous ai pas dit, il fait toujours plein soleil ici !), nous nous sommes rendus de bonne heure à Adelaïde City pour y acheter ce qui allait devenir NOTRE van ! J
Tout le monde était à l’heure et nous avons fait la transaction bancaire dans le van (vive l’informatique !) ; voilà, c’est fait, nous sommes officiellement propriétaires d’un bien australien ! Bon, presque en fait, puisqu’il y a tout de même 2-3 documents à renvoyer à l’administration du South Australia mais je peux déjà rouler avec !
La plaque est attachée au véhicule donc je ne suis pas un hors-la-loi ;-)
Un « one shot » pour l’acquisition de notre van, jamais nous ne l’aurions imaginé !!
Comme il était encore tôt Ju et moi avons décidé de rester un peu en ville (en plus c’est la première journée où il fait réellement chaud) pour notamment y visiter le splendide jardin botanique. C’est dingue les variétés de plantes et d’arbres endémiques qu’ils ont ici, on voit vraiment que nous sommes sur une île. Côté oiseaux c’est pas mal non plus : d’emblée on voit plein de perruches multicolores sauvages, des cacatoès, et même les pigeons sont beaux ! Ils ont une petite houppe sur la tête qui fait toute la différence !

A 15H on se décide enfin de rentrer à la maison de Susan et comme on dit, « quand faut y aller, faut y aller »… Parce que sans Aurélien à mes côtés, il faut bien dire que mes premiers mètres avec le mobilhome furent fastidieux ! Alors déjà comme c’est un vieux véhicule il y a un choke, que je n’ai jamais utilisé, ce qui veut dire qu’au début et vu que le moteur était froid, ce dernier se coupait dès que j’étais au point mort !
Ensuite je m’embrouillais complètement dans les manettes essuie-glaces/clignotants, je ne parvenais pas à voir sur quelle vitesse j’étais (pas l’habitude du levier au volant) et puis il y a cette conduite à gauche ! C’est VRAIMENT perturbant de tout faire à l’envers et de regarder d’abord à droite quand on traverse ! Et les ronds-points !? Mais quelle horreur de les prendre à l’envers, je me serais cru ivre à faire n’importe quoi ! Mais bon sang, pourquoi les Français n’ont-ils pas conquis l’Australie ?!
A tous ces problèmes de conduite est venu s’ajouter un gros problème d’orientation… Nous devions donc retourner dans la « banlieue » d’Adelaïde, située à une dizaine de kilomètres du centre ; oui mais voilà, je n’avais pas de carte ! « Pas grave » me suis dis-je, j’ai toujours mon GSM qui fait GPS… Et bien non ! Ce dernier perd complètement les pédales ici : il me fait tourner n’importe quand, m’invente des routes, oublie les axes principaux, …
Bref, malgré les mots rassurants du Ju, j’étais super stressé !
Voyant bien qu’on n’allait jamais arriver à destination par l’action du Saint-Esprit, je me suis décidé à demander mon chemin et nous sommes finalement bien arrivés, sains et saufs ! ;-)
A ce propos, j’ai oublié de dire que les Australiens sont charmants, altruistes, polis et souriants ! Ca fait vraiment plaisir ! Par exemple quand ils sortent du bus ils disent « thank you » au chauffeur, ils vous aident spontanément quand vous semblez perdus, ils engagent la conversation quand vous restez sur place quelques minutes, etc.
C’est autre chose que la froideur et l’indifférence des Belges…
Nous voici à l’heure présente où je vous écris, le stress est tombé et Ju se repose même un peu. Je vais trier les premières photos et vous les poster ce soir (notre soir ;-)).
A bientôt pour de prochaines aventures !

Adelaïde City

Le lendemain matin, après une nuit moyennement reposante (comme il faisait caillant on a mis un radiateur bain d’huile dans la chambre mais j’ai eu du mal à le régler…), Susan nous a proposé de nous emmener en ville ; c’est juste ce dont on avait besoin car un Français m’avait déjà contacté par mail pour nous signifier qu’il était à Adelaïde et y vendait son mobilhome !
Comme on s’était fixé RDV à 15H on a eu quelques heures pour nous rendre dans une rue au Nord de la ville où l’on trouve plein de véhicules d’occasion ; histoire d’un peu voir les tarifs et l’état général des voitures/vans… On est d’ailleurs tombés sur le même mobilhome que nous allions visiter l’après-midi mais à 13000$ (lisez plus loin pour connaître le prix demandé par le Français…)!
Comme nous avions encore un peu de temps devant nous, nous nous sommes rendus à l’office du tourisme pour, à la base, y récupérer un plan de la ville…
Seulement voilà, arrivés là-bas nous avons vu que l’office du tourisme faisait également agence de voyage et ça tombait bien puis que nous cherchions à réserver mon cadeau d’anniversaire (semaine prochaine donc ;-)) de la part de Ju qui est… 2 jours à Kangaroo Island !
Il s’agit d’une petite île au Sud d’Adelaïde réputée pour son état sauvage, sa faune et sa flore.
Je suis trop content, merci mon amoureuse !!
A 15H nous nous sommes rendus au camping où se trouvait les Français et avons vu le véhicule et… il nous a plu !
Bon, on s’était mis en tête qu’avec le budget qu’on avait on n’allait pas avoir le dernier cri en la matière mais ce que nous avons vu nous a semblé correct !
Le gars, flic dans la banlieue parisienne, nous a directement mis en confiance et nous a d’emblée tout montré : le moteur, la carrosserie, l’habitacle, les pneus, les serrures, etc.
Il a fait pour 1500$ (un peu plus de 1000€) de frais dessus (courroie, nouveaux pneus Michelin, nouvelle batterie, alternateur, …) et nous a montré toutes les factures.
L’intérieur a été repeint en blanc et ils ont mis des nouvelles housses (grises) sur les coussins.
Sa compagne, assez agile de ses mains, a également cousu des nouveaux rideaux.
Concrètement, il s’agit d’un Toyota Hiace de 1981 (oui, quasi 30 ans…) avec 262000 km au compteur. Le « faible » nombre de kilomètres est du a son passé car il a en effet longtemps appartenu à un couple d’Australiens qui s’en est assez peu servi.

L’intérieur est bien aménagé avec beaucoup d’armoires et placards pour le rangement et le lit est assez confortable pour 2 personnes. D’ailleurs quand celui-ci n’est pas fait la petite table et les 2 banquettes accueillent confortablement 4 personnes.
Niveau cuisine il y a un petit évier alimenté par un réservoir de 40L, deux becs à gaz, un grill et un petit frigo.
LE truc qui nous a vraiment séduit c’est le « pop top », ce toit relevable grâce à une extension en toile (dans un excellent état d’ailleurs) ; du coup on peut se tenir confortablement debout pour cuisiner ou s’habiller.
Aurélien, le vendeur donc, nous a ensuite proposé d’aller faire un petit tour avec pour voir qu’il roulait bien et que le moteur répondait bien. Nous sommes donc allés à 3 (il a effectivement 3 places devant) dans une petite rue calme pour que j’essaie l’engin…
Je stressais énormément parce que non seulement le volant est à droite, le changement de vitesse à gauche et au volant, les clignotants à droite mais évidemment on roule aussi à gauche !! Pfiou, tant de choses à penser ! Et bien… Ca a été ! Bon, Aurélien fut un bon copilote mais quand même, je pensais que ça allait être pire !
Ju et moi, emballés, avons directement montré notre intérêt au couple et avons commencé à négocier le prix. Ils en voulaient 7300$ (5150€), nous en en proposions 6500 (4600€), on a donc coupé la poire en 2 à 6850$ (4840€).
Evidemment nous n’avions pas l’argent sur nous vu qu’on n’était pas certains de le prendre puis payer une somme pareille en cash je ne préférais pas.
On s’est donc donnés RDV le lendemain matin au même endroit.

Premières nouvelles d’Adelaïde

Que de choses à vous raconter après seulement 3 jours passés ici !
Commençons par le début : nos premiers pas sur le territoire australien !
Sortis de l’aéroport nous avons donc pris un taxi pour nous rendre à la maison de notre hôte, à environ 25 minutes du centre-ville. Susan possède une petite maison mitoyenne, assez petite,  poisseuse, froide et sombre ; il faut le dire… Bon, après tout nous ne sommes ici que pour 3 semaines normalement, quoiqu’on va essayer de négocier 2 semaines parce que nous avons déjà ce que nous venus chercher à Adelaïde (…), donc on s’habituera à l’inconfort des lieux.

Susan est par contre sympa et nous aide volontiers dans nos recherches et notre découverte des us et coutumes australiens. Elle a 23 ans et, lorsqu’elle ne travaille pas au cinéma, étudie à l’université d’Adelaïde ; ce qui signifie qu’elle n’est pas souvent là et nous avons donc l’entièreté de la maison pour nous ! Cool !
En plus elle dort souvent chez son copain (ils ne vivent pas ensemble) donc même la nuit nous avons la maison pour nous.
Le 1e jour (jeudi donc), dans un état de fatigue excessif (on s’asseyait, on dormait), nous sommes allés faire quelques courses de première nécessité dans un IMMENSE shopping mall renseigné par Susan. De nouveau tout est fort différent, et Juju qui ne retrouvait pas ses marques préférées a passé beaucoup de temps dans le supermarché pour ne ressortir qu’avec une dizaine de produits… Les prix sont sensiblement les mêmes qu’en Belgique, quoique même un peu plus élevés… Il faudra faire attention.
Moi, dans le même temps, je suis allé voir pour une clé 3G (pour avoir Internet donc) et un numéro de téléphone australien ; j’ai tout trouvé et vous écris d’ailleurs grâce à cela !
Finalement trop exténués, nous sommes rentrés et nous sommes endormis assez tôt.

jeudi 7 octobre 2010

Enfin arrivés à destination :-D

Coucou les z’amis, la famille,

Premier message depuis Adélaide où nous sommes finalement arrivés après 48H de voyage…

Les vols se sont bien passés, peu de turbulences, personnel fort sympathique et nourriture correcte. Mais il faut quand même l’avouer : le voyage fût fatiguant…

Arrivés à HK (pour une journée le temps de notre vol pour Adélaide), paumés comme pas deux (soyons honnêtes hein), nous avons pu laisser un grosse partie de nos bagages à main à la consigne de l’aéroport. Heureusement pour nous parce que comme à notre habitude, nous étions chargés comme des baudets…

L’aéroport d’HK est énorme, pas facile donc de s’y retrouver.

Nous avons finalement pris un train direct (métro) pour l’ile d’HK pour ensuite nous rendre à celle de Kowloon pour y acheter les objectifs photo de Jeannot…Et oui, c’est moins cher là-bas!

Nos premières impressions de cette ville ne sont pas très positives (surtout pour l’ile de Kowloon). Il y a beaucoup de monde, de circulation, les gens ne sont pas toujours serviables (les européens doivent peut-être les énerver) et la pollution est énorme : l’air n’est pas frais et la ville est comme constamment plongée dans le brouillard, aucune luminosité. Puis ne parlons pas de la nourriture et de ses odeurs dans la rue qui donnent vraiment envie de vomir…et des canards (avec leur tête) qui pendent à même le mur sur le trottoir et des drôles de bestioles séchées que les HKongais s’empressent d’acheter. MMMM, on adore :-S. Hors de question de manger ça, à midi nous avons donc choisi une valeur sûre : le Mc Donald :-D

L’après-midi on en pouvait plus, crevés avec le décalage horaire (6h de plus qu’en Belgique) et la nuit somptueuse passée dans l’avion :-S. On a donc essayé de trouver une chambre pas trop chère pour un peu se reposer étant donné que notre seconde nuit on allait également la passer dans l’avion (vol de 8h entre HK et Adélaide).

On a finalement trouvé une chambre un peu pourrie sur l’ile d’HK. Probablement dans un hôtel de passes vu la tarification à l’heure et le préservatif posé sur la table de nuit :-S. Il était situé dans une sorte d’immeuble cage à poules (il y en a à la pelle là-bas)…un matelas aussi dur que le sol et une douche sans parois ni espace prévu à cet effet : le pommeau de douche a effectivement été fixé au mur entre le WC et le lavabo… comme ça, en plein milieu du jeu de quilles…mais on est aventuriers jusqu’au bout hein donc on ne va pas se plaindre : on a pu se laver et dormir quelques heures, que demander de plus ?!

Les plans pour les prochaines heures c’est la visite de notre premier van (qui sera p-e le bon), les coucourses et l’arrangement de notre chambre dans la maison de Susan. On va aussi partir un peu à la découverte de la ville dans laquelle on planifie de rester 3 semaines et terminer la réservation de notre escapade à Kangourou Island.

Voilà pour les premières nouvelles…les premières photos seront également bientôt postées, elles illustreront le texte :-D

On vous fait de gros bisous

A très vite !