dimanche 28 novembre 2010

Cradle Mountain NP - Dove Lake (nord)

Vendredi après midi, et après plus de 200 km de route, nous sommes arrivés sans trop d’encombres à l’entrée principale du parc, dans le nord de la Tasmanie.
Quand je dis « sans trop d’encombres », on a quand même dû s’arrêter quelques fois pour laisser le moteur se reposer mais on n’est pas encore tombés en panne totale…
A ce propos, lundi nous emmènerons le van au garage à Melbourne pour y changer les bougies et 2-3 trucs qui gravitent autour de ces dernières (papa, maman et Xavier, merci pour vos bons conseils !).
Comme il était tard pour entamer ne fut-ce qu’une courte ballade, nous avons passé le reste de la journée au camping.

Samedi avait été annoncé comme la pire journée de la semaine d’un point de vue météorologique… Effectivement, au petit matin j’avais beau frotter les fenêtres pour en retirer la buée mais rien n’y faisait : le brouillard se trouvait dehors !
Nous avons néanmoins entamé une des ballades phares du parc : le tour du Dove Lake (6km – 2h). Grâce à cette ballade nous avons découvert qu’il y avait pires conditions que la pluie et le froid pour promener : la pluie, le froid ET le brouillard ! Mais quand je dis brouillard, je parle bien de la purée de petits pois qu’on a chez nous lorsqu’on traverse une prairie un matin d’automne. C’est bien simple : on n’y voyait rien ! Ce bon bol d’air frais matinal nous a suffit et c’est un peu dégoûtés par cette visibilité nulle que nous sommes rentrés au camping pour y déjeuner et pour finalement y passer l’après-midi. La pluie s’était en effet intensifiée et on n’avait plus aucune envie de mettre le nez dehors.



On a regardé « Marley & Moi », film soi-disant comique mais en fait super triste, puis à la nuit tombée, il était temps d’aller à la douche. Comme à notre habitude, on y va chacun à notre tour et je laisse Juju y aller d’abord. Comme je l’ai déjà mentionné je pense, les campings des parcs nationaux sont très sauvages et absolument pas éclairés la nuit ; mieux vaut donc être équipés d’une bonne lampe torche, que nous n’avons pas (encore…) !
Ju sort donc du van et là j’entends : « Aaaaaargh, Jeannot, ‘y a ton animal poilu qui s’accroche par la queue aux branches qui est juste à côté du van en train de me regarder !! ».
Trop effrayée par l’opossum, ma petite peureuse est vite remontée à l’intérieur de la JJ-Mobile ! J’en ai bien entendu profité pour essayer de prendre la bête en photo mais avec la nuit profonde et la pluie ce ne fut pas chose aisée… Le temps de trouver le bon objectif et de faire les bons réglages, l’animal était à la porte du van et voulait y monter !! Juju n’osait vraiment plus aller prendre sa douche.
C’est alors que j’ai eu la mauvaise idée de lui jeter une patate (cuite quand même) pour l’occuper à quelques mètres du van, le temps pour Juju de courir à la douche (et moi de l’accompagner pour la rassurer…). Evidemment quand je suis revenu il avait terminé son morceau et en réclamait plus ! Une demi-heure plus tard, alors que je ne voyais même plus l’opossum, je suis parti rechercher Juju à la douche et sur le chemin du retour elle a soudainement hurlé : « Aaaargh, il s’est agrippé à mon sac ! » ; là je me suis dis qu’elle me faisait sans doute une blague et après avoir couru jusqu’au van elle me montre son sac en plastique troué à plusieurs endroits par les griffes du poilu ! Ben mince, il lui en voulait vraiment à la petite Ju.

Après cette soirée riche en émotions, nous nous sommes endormis en espérant pouvoir bénéficier de conditions météo plus clémentes pour le lendemain qui sera aussi notre dernière journée en Tasmanie.

La chance nous a souri et ce dimanche matin fut splendide, chouette !
On en a donc profité pour effectuer quelques « short walks » dans le parc et on est même retournés au Dove Lake pour quand même voir de quoi il avait l’air ! Après tout, on en avait fait le tour la veille sans même savoir dans quel environnement on se promenait !

C’est la tête pleine d’images que nous avons repris la route vers Devonport et le ferry en début d’après-midi. Comme nous avions pris de la marge au cas où nous tomberions en panne, nous sommes arrivés trop tôt à Devonport et avons donc patienté pour l’embarquement du ferry dans un parc côtier jouxtant le port.

Je vous écris à présent du bateau, qui commence vraiment à tanguer, donc je vais aller rejoindre Ju, qui dort déjà, avant de me sentir mal…

Merci de m'avoir lu jusqu'au bout même si ça a été long !
A tout bientôt depuis l’Australie ! 

Cradle Mountain NP - Lake St Clair (sud)

Vendredi il a fait doux et ensoleillé. Après un passage au centre des visiteurs, nous avons entrepris une ballade de plusieurs kilomètres dans la forêt et aux abords du lac Saint-Clair, le lac naturel le plus profond d’Australie (167m). L’eau était d’une transparence incroyable. Magnifique !

C’est au début de notre promenade que nous avons croisé deux randonneurs nous informant qu’ils venaient de voir des serpents (ils sont apparemment fort actifs dans ce parc là). Ni de une ni de deux, nous avons remonté nos chaussettes et braqué nos yeux au sol pour s’assurer de ne pas en écraser un au risque de nous faire mordre. C’est donc très rassurés que nous avons entrepris notre promenade. Bien qu’au fond de lui, Jeannot n’attendait que ça : en croiser un pour compléter sa collection de bêbêtes…

Je crois que je devais tellement le chercher le serpent, que je n’ai pas pu celui qui se trouvait à quelques centimètres de ma cheville. Et quand Jeannot l’a vu et qu’il m’a dit d’avancer doucement, j’ai encore bien pris mon temps pour décider de bouger. Je crois que si je l’avais vu avant lui, j’aurais fait un bond de 10m. Heureusement que je n’ai pas marché dessus, je crois que ça n’aurait pas fait rire Mr Serpent.



Il s’agissait d’un serpent tigre noir d’au moins 1m. Comme beaucoup de serpents australiens, il est très venimeux mais n’attaque pas sauf s’il se sent menacé. Je crois que celui qu’on a vu avait aussi peur de nous que nous de lui. Il est resté figé pendant plusieurs minutes, ce qui nous a permis de bien le prendre en photo.

Après cette drôle de rencontre, j’aspirais à retrouver notre van au parking. Trop peur d’en croiser un second…que nous avons vu évidemment, mais qui a filé quand on s’en est approchés. On l’a vu s’éloigner en rampant…bouuuu.

La promenade était néanmoins splendide : une nature toujours aussi dense et luxuriante. Et comme le temps était de la partie, on en a d’autant plus profité.

Comme Jeannot vous l’a expliqué, le parc national de Cradle Mountain est très grand et plus de 200km (en voiture) séparent le sud du nord du parc. Je dis bien en voiture parce que si on décide de le traverser à pied, on en a pour 80km « seulement » de marche (6jours environ).
Fred, apparemment en courant c’est possible aussi et là ça ne prend que 3 jours… :p (Jean)

Après un petit pique-nique, nous avons donc repris la route pour le nord du parc, en espérant toujours que la JJ-Mobile tienne le coup…

jeudi 25 novembre 2010

Hobart et Mt Field NP

Ce mercredi était destiné à la visite du chef-lieu de la Tasmanie, Hobart, qui est également la 2e plus vieille ville d’Australie (après Sydney). Nous avons découvert cette petite ville sous la pluie et, malgré certains beaux édifices, elle ne nous a pas spécialement marqués.
Nous avons un peu flâné dans l’ancienne ville puis avons passé l’après-midi dans les rues commerçantes. En fin de journée, nous sommes passés chez Auto 5 (genre quoi ;-)) pour y tester la batterie auxiliaire et y acheter quelques trucs (il y avait 2 ampoules de grillées).
Résultats des tests : la batterie était complètement sèche donc on a été bons pour en acheter une nouvelle… Les vendeurs étaient par contre tellement incompétents qu’on a dû aller voir nous-mêmes sur Internet quel modèle choisir.
J’en profite d’ailleurs pour poser une question aux connaisseurs : Etant donné que ma batterie principale est une 60ah, est-ce que je ne risque pas de griller l’alternateur en chargeant ma 2e batterie qui est, elle, une 80ah ? Merci d’avance ;-)

Après cette pause dépenses, nous avons fait route vers le Mount Field NP, à 1H30 de route d’Hobart, enfin en théorie…
Oui, parce qu’il nous arrive un pépin avec la JJ-Mobile qui, par temps de pluie, refuse de gravir les montées ! Elle a des ratés, comme si une courroie patinait voire freinait. La seule solution est de stopper quelques minutes le moteur, pour laisser le tout reposer, puis de repartir. En plus, le 1e garage est à 90km et ils annoncent encore de la pluie pour les jours à venir ; génial…
Bref, nous sommes quand même arrivés au parc national plus de 2h après avoir quitté Hobart et y avons passé une bonne nuit au milieu des wallabies.



Ce qui est bien au fait de dormir dans un parc national la veille de la visite de celui-ci c’est que le lendemain matin nous pouvons prendre notre temps en sachant que de toute façon nous ne devons pas prendre la route. Ce matin donc, nous avons entrepris une randonnée de 3H, tout à notre aise, dans cette splendide réserve qui englobe trois chutes d’eau, des rivières à haut débit et une forêt humide avec des eucalyptus géants (>70m).
On a évidemment adoré (malgré la sangsue qui s’est collée à ma jambe…) et force est de constater que nous avons vraiment un faible pour les espaces verts plutôt que pour les villes…

Nous avons repris la route assez tôt vers le Cradle Moutain NP, le plus grand parc national de Tasmanie, car avec les caprices du van nous préférons dorénavant prendre de la marge pour ne pas prendre le risque de rouler à la nuit tombée…
Comme il avait bien plu et que les routes étaient humides, nous avons de nouveau eu des problèmes dans les montées mais nous sommes bien arrivés à destination en fin d’après-midi.
Nous entamerons la visite de ce parc demain pour la poursuivre samedi car c’est vraiment énorme. Pour accéder à l’autre extrémité du parc nous devrons néanmoins rouler quelques 200km mais apparemment le temps sera sec demain donc on ne devrait pas avoir de souci sur la route…
On vous tient bien entendu au courant de la suite des événements, comme toujours !

Plongée...

Mardi matin, frais comme des gardons et ultra motivés, nous nous sommes rendus à 8H30 tapantes pour l’essayage des vêtements de plongée ! Le matériel de location proposé était bien et les combinaisons nous allaient tip top ! La veille nous avions fait connaissance avec un couple d’Hollandais fort sympathique qui avait également passé la nuit au centre de plongée pour que le garçon s’adonne au même plaisir que nous ; nous allions donc plonger à 3 !

Une fois les formalités remplies, nous sommes tous montés dans le vieux 4x4 du centre pour nous diriger vers le quai duquel allait partir le bateau de plongée.
Le temps était au beau fixe et il faisait même chaud ! Après une croisière assez chaotique de 20 minutes nous sommes arrivés au-dessus du 1e spot de plongée. Là, le capitaine nous explique un peu le topo ; nous dit qu’on doit suivre tel et tel tombant et qu’on doit se fier aux rayons du soleil pour se diriger… Vous l’aurez compris : le gaillard ne comptait pas nous accompagner ! Ju était ravie… Le problème n’est pas la crainte de plonger seuls mais plutôt de se diriger sous l’eau pour ne pas tourner en rond et surtout pour voir des choses intéressantes. Plonger avec un local permet en effet d’aller à l’essentiel et de profiter réellement de sa plongée car il suffit de suivre.

Et le résultat fut que cette première plongée tant attendue fut un fiasco : à part 5 poissons et une bonne visibilité, les côtés positifs s’arrêtent là. En effet, on a tourné en rond pendant 40 minutes au milieu des algues dans une eau à 11° ; pas de dragon de mer, pas d’hippocampe, pas de phoque, pas de gros poisson, … En sortant de l’eau, l’instructeur nous demande encore en rigolant comment était la plongée ; s’est-il vraiment foutu de nous ?

La seconde plongée allait se passer un peu plus loin donc nous en espérions plus…
Oui, sauf que pour Juju la farce aura assez duré car elle a eu le mal de mer et ne souhaitait donc plus faire trempette ; ça se comprend. Le temps commençait en effet à changer et les vagues grossissaient de manière à faire sérieusement tanguer le petit bateau.
Comme je ne pouvais malheureusement rien faire pour que ma moitié aille mieux j’ai quand même été plongé une seconde fois pour ne pas rester sur une mauvaise expérience.
Bilan de la 2e plongée : un peu mieux que la première mais toujours pas terrible.
Nous avons cette fois longé une forêt de kelps et avons aperçu plus de poissons ainsi qu’un petit requin. Chouette à part qu’il y avait plus de courant et que la visibilité était devenue beaucoup moins bonne…

Le trajet du retour s’est bien déroulé jusqu’au quai où il a commencé à pleuvoir !
La dernière mauvaise surprise de la journée fut au moment du paiement ou la gérante nous a compté 30$ parce que nous avions passé la nuit chez eux ! De la manière où ça nous avait été présenté nous avions vraiment pensé que le stationnement du véhicule sur leur parking et l’usage de leurs « facilités » n’allaient pas nous être comptés… Pfff.



Comme la journée était loin d’être finie nous nous sommes dit que nous allions la terminer sur une bonne note en retournant à Port Arthur pour lequel nous avions toujours un ticket d’entrée valide. Nous avons donc cette fois exploré l’intérieur des bâtiments et nous sommes intéressés à l’histoire du site. Très intéressant.

En fin de journée, nous avons repris la route vers Hobart, la capitale, et nous sommes arrêtés dans un camping à une dizaine de kilomètres de la ville.

lundi 22 novembre 2010

ON ADORE LA TASMANIE !

Voilà, comme ça c’est dit. C’est effectivement, et jusqu’à aujourd’hui du moins, l’état australien que nous préférons. Pourquoi ?
Parce que c’est magnifique d’abord ; quel que soit l’endroit traversé il y a toujours un paysage à photographier. Parce que c’est extrêmement diversifié ensuite ; on regarde à gauche pour observer des baies au sable blanc et à l’eau turquoise et on admire les montagnes couvertes de sapins du côté droit. Puis parce que la faune est encore plus facilement observable et approchable qu’en Australie ; la Tasmanie protège en effet toutes les espèces animales de manière à ce qu'elles pullulent réellement ici, incroyable. Et pour finir, parce que les gens sont encore plus gentils et serviables que sur le pays/continent ; hier par exemple, on a rencontré un instructeur de plongée qui voulait absolument nous faire plonger dans ses eaux pour nous montrer à quel point c’est magnifique par rapport aux sites de plongée belges (sans blague…), mais on voyait vraiment qu’il faisait ça dans un but totalement désintéressé. Bon, on ne l’a pas suivi notamment à cause du timing mais on était ébahis par sa gentillesse.
On se plaît tellement ici qu’on a pensé postposer le retour vers Melbourne mais apparemment le billet que nous avons pour le ferry ne permet pas de modifier la réservation, dommage.

Pou en revenir à nos activités, nous avons fait pas mal de route vers le Sud de manière à pouvoir voir le maximum de choses en 10 jours. C’est ainsi que dimanche nous sommes partis assez tôt de Bicheno, car il faisait plutôt moche, pour rouler jusqu’au parc national de Freycinet. Nous y avons effectué une ballade de 3 heures dans la montagne pour accéder à la splendide Wineglass Bay qui, avec sa magnifique plage déserte et ses eaux bleues, est un endroit paradisiaque. Nous nous sommes un peu posés sur le sable et… un groupe de 5 dauphins est venu nager à quelques mètres du rivage, juste devant nous ! Magique !



Malgré ses 6 km, la ballade fut très fatigante car elle comprenait 600 marches à gravir…
Mais pas le bel escalier hein, non, des marches de toutes les hauteurs sculptées dans la roche.
Heureusement que le ciel s’était découvert et que nous avons pu prendre quelques belles photos !
Nous avons quitté le parc vers 16H30 pour nous rendre à Triabunna, à une bonne centaine de kilomètres de là, pour y passer la nuit.

Ce matin du lundi 22 novembre, nous avons poursuivi la route vers la pointe Sud pour s’arrêter en chemin à Eaglehawk Neck pour y réserver une excursion d’une demi-journée en mer afin de… Plonger ! Oui, on a craqué (enfin, j’ai un peu poussé la chose je dois dire…) et même si c’est hors planning on se doit de faire au moins une plongée dans la mer tasmane !
Demain, on plongera donc dans une forêt de kelp, on verra probablement des hippocampes et des dragons de mer et on nagera peut-être avec des phoques ! Quel menu ! Pourvu que le temps et les animaux soient au RDV. J’ai trop hâte d’y être !
Le club de plongée (http://www.eaglehawkdive.com.au/) nous a proposé de parquer notre van sur le parking pour y passer la nuit de manière à pouvoir partir tôt en mer, ce que nous avons fait. Cependant, comme il n’était que midi nous en avons profité pour explorer la péninsule et visiter Port Arthur qui est un ancien centre pénitentiaire. C’est un des lieux les plus chargés d'histoire d'Australie et l'un des plus beaux sites touristiques de Tasmanie. Comme la cité est grande et que le billet d’entrée est valable 2 jours nous poursuivrons la visite demain après-midi. 
De retour au centre de plongée, nous avons déployé le van et nous nous sommes aperçus que les exploitants de l’endroit mettaient à disposition des clients une maisonnette avec une cuisine et des douches ! On en espérait même pas tant !
C'est tout pour aujourd'hui ; je posterai les photos liées à cet article demain car il se fait tard et nous devons être en forme pour les plongées.

Bisous à tous !

samedi 20 novembre 2010

De Launceston à Bicheno

La nuit fut froide, très froide (6° dans le van) mais nous étions bien couverts. Le lendemain c’est un soleil radieux qui nous a réveillés ! C’est comme ça ici : les nuits sont glacées mais quand le soleil tape il fait doux…

Launceston fait office de porte d’un beau parc national où nous allions passer la matinée de vendredi. Nous nous sommes donc rendus à l’office du tourisme de la ville pour y récolter quelques plans, comme à notre habitude, puis nous nous sommes baladés 2 heures le long d’une rivière située entre 2 falaises. Très joli.

Après le déjeuner dans le parc national, nous avons repris la route vers St Helens où nous allions dormir. La route fut longue et toujours très sinueuse mais celle-ci offre un spectacle tel pour qui la traverse que le temps passe vite. C’est sûr qu’avec ces tournants, montées et descentes, le réservoir d’essence se vide encore plus vite mais on n’a pas le choix : les routes droites et rapides n’existent pas ici ! En chemin nous nous sommes arrêtés à une belle cascade de 90m ( la plus haute de Tasmanie) mais cette dernière était malheureusement à l’ombre à cause de la visite tardive du site.



Samedi matin, nous étions prêts à découvrir la côte est tasmane et ses splendides plages de sable blanc ! Du camping, nous avons donc roulé quelques kilomètres vers le nord pour entrer dans la Bay of Fires réputée pour ses plages de carte postale. Une eau transparente, un sable blanc aveuglant, des rochers orange, quelques arbres pour faire de l’ombre ; c’est sûr, le guide disait vrai : cette baie est splendide. Nous avons ensuite rebroussé chemin pour continuer vers le Sud en longeant la bande côtière, tout aussi sauvage et déserte que le centre du pays.

La Tasmanie est vraiment faite pour celui qui désire profiter de la nature et des belles plages sans rencontrer aucun touriste ! Nous sommes les seuls partout où nous allons, génial ! Je vous écris à présent de Bicheno, au centre-est, où nous sommes arrivés vers 16H00, plus tôt que d’habitude donc, ce qui me permet de vous raconter nos premiers jours dans la plus importante île australienne !

Premier jour en Tasmanie

Après le débarquement et un peu déboussolés, nous avons pris le p’tit déj’ sur un parking public puis on s’en est allés vers notre première excursion : la visite d’une grotte ; comme s’il ne faisait pas encore assez froid… Oui, parce que la Tasmanie, avec son emplacement bien au Sud, pas super loin de l’Antarctique en fait, possède un climat ensoleillé mais souvent froid…
Sur la route, on a pu avoir une première impression de l’environnement tasman : des collines verdoyantes à perte de vue, des centaines de lacs, des montagnes couvertes de forêts ultra denses, des champs à la terre rougeâtre, … Et au travers, des routes nationales qui sont comme nos routes de campagne (dotées néanmoins d’un bon revêtement de chaussée…) !
Bref, rien à voir avec ce qu’on connaît de l’Australie ! Ici, la nature domine à 110% et l’homme semble incapable de s’y faire une place.



Après 2H d’une route fort sinueuse nous sommes arrivés aux grottes où nous avons eu droit à une visite guidée fort intéressante. La grotte en elle-même n’avait rien de spectaculaire mais c’était sympa quand même.  Nous sommes ensuite allés dans un centre de revalidation d’animaux blessés ou malades (comme à Kangourou Island) pour y observer kangourous, wombats mais surtout : les diables de Tasmanie ! Il est en effet difficile d’observer cet animal dans la nature car il est principalement actif la nuit et est très craintif. Nous nous sommes donc dit que si nous souhaitions en voir il fallait provoquer le hasard… Au cours d’une petite visite guidée du centre, on a pu nourrir des wombats et kangourous et caresser des bébés diables de Tasmanie ; Juju était aux anges ! La visite s’est terminée par une séance de nourrissage des diables de Tasmanie adultes qui se sont avérés être très voraces, robustes et agressifs ! Par rapport aux petits qu’on avait pu voir, ceux-ci n’étaient plus du tout mignons… Le soigneur a même failli se faire mordre les jambes à plusieurs reprises !

Nous avons ensuite poursuivi notre route vers Launceston (2e plus grande ville de Tasmanie), où nous allions loger, mais avant, un petit passage dans une « ferme de miel » s’imposait ! Comme c’était sur notre route, on ne s’est pas privés et avons acheté quelques produits du terroir à base de miel, délicieux !

C’est exténués (à cause de cette longue journée) que nous nous sommes endormis dans un BIG4 aux portes de Launceston.

Spirit of Tasmania II

Bonjour à tous !

On ne vous a pas oubliés mais ces 3 premiers jours en Tasmanie furent très chargés car avec les 10 petits jours prévus pour faire le tour de l’île nous avons dû accélérer un peu la cadence !

Juju vous avait donc laissés en vous disant qu’on était sur le point de prendre le ferry pour Devonport, en Tasmanie. Bonne nouvelle : le bateau n’a pas coulé ! Ha ha.

Pour en revenir aux détails habituels je me devrai de vous expliquer la traversée de l’océan, précédée bien entendu de notre arrivée au port et du check-in !

C’est donc mercredi en fin d’après-midi que nous avons fait route de Dandenong au port de Melbourne (40 km). Malgré un léger stress dû à l’obligation d’arriver 2H avant le départ, nous sommes bien arrivés à 17H30 pile sur le quai ! Comme demandé, nous avions bien pris soin de n’emporter ni fruits, ni légumes, car la Tasmanie tient à protéger ses cultures des parasites et maladies.



C’était comique de faire la file dans un petit serpentin pour parquer sa voiture dans un des 5 étages du navire prévus à cet effet. Le staff était vraiment bien rodé et on a pu partir à temps. A bord, ce qui nous a frappé c’est le peu de monde. Il faut savoir que nous ne sommes partis que le mercredi 17/11 car les semaines précédentes étaient toutes full… Bizarre. Quoiqu’il en soit, le côté positif est que les sièges jouxtant les nôtres étaient vides donc on a pu prendre nos aises. Pour vous donner une idée du confort, les fauteuils étaient similaires à ceux qu’on trouve dans la 1e classe d’un avion long courrier… Oui, on a pu dormir couchés ! Enfin, ce n’est pas pour ça qu’on a bien dormi hein : la mer entre l’Australie et la Tasmanie est en effet déchaînée donc, malgré sa taille, le ferry tanguait bien ! Juju, qui a un peu le mal de mer, était ravie… 

Comme a nos habitudes quand on découvre un nouvel endroit, nous nous sommes pas mal baladés dans le navire, pris un bol d’air frais et de belles photos sur le pont et passé la soirée dans le bar où un chanteur guitariste faisait son show. Très chouette. On s’est endormis en fin de soirée pour être réveillé à 5H30 par une annonce nous avertissant de l’arrivée imminente du bateau sur la côte tasmane !

PS : Le dossier "04 OZ - Notre Mobilhome !" a été mis à jour sur Picasa ;-)

mercredi 17 novembre 2010

Welcome JJ-Mobile !

Bonjour à tous,

Un petit message depuis Dandenong (périphérie de Melbourne) avant de prendre notre ferry pour la Tasmanie ce soir :-D.

Ces dernières journées ont été fort remplies, nous n’avons presque pas eu de répit.

Lundi matin, alors que nous étions prêts à partir, impossible de démarrer le van : les deux batteries étaient complètement plates. A l’achat du van on nous a expliqué que l’électricité utilisée (quand on n’est pas raccordés) provient uniquement de la seconde batterie et non de la batterie principale. Sauf que c’est le cas quand le bouton qui relie les deux batteries est mis sur OFF. Et le nôtre, que nous n’avions jamais vu, était sur ON. Pendant trois jours, comme nous n’étions pas raccordés à l’électricité, nous avons donc chargé nos appareils photos, nos GSM, l’ordinateur…en ne s’inquiétant pas et en se disant que la seconde batterie avait une bien grande capacité…quelle surprise donc quand nous avons voulu mettre les voiles.

Comme vous le savez, nous ne sommes pas très doués dans le domaine de l’automobile (bon Jeannot plus que moi, je l’avoue) c’est pourquoi nous nous sommes rendus au centre des visiteurs qui nous a remis un kit pour relancer la batterie par nos propres moyens. Nous avons branché les câbles et tenté de redémarrer la camionnette mais… Toujours pas de réaction ! Avant de téléphoner à la Road Assistance (à laquelle nous nous sommes heureusement affiliés) pour une histoire de batterie, nous avons demandé de l’aide à un Ranger du parc…qui a finalement pu faire démarrer notre tuture en raccordant sa batterie à la nôtre. Ouf parce que Jeannot se voyait déjà rater le ferry pour la Tasmanie… ;-)

Après cette mésaventure, nous avons enfin pu prendre la route, direction Canon d’abord, à une vingtaine de km d’où nous nous trouvons actuellement parce que Jeannot a un petit problème avec son objectif qui par moment ne fait pas la mise au point…impossible donc de prendre la photo. Après un petit check-up, il s’avère que son objectif n’a sans doute rien, il est apparemment juste sensible à certaines conditions climatiques (humidité, fraîcheur, chaleur, …). Le futur nous dira si le technicien a vu juste.

Petits achats de première nécessité ensuite puis direction le camping…enfin ! Mais notre journée n’était pas finie : à peine arrivés au camping, j’ai dû m’empresser de faire les lessives avant que la nuit ne tombe ; et ça a pris un temps fou…

Mardi matin, debout à 6h30 car rendez-vous à 8h30 pour la vidange et le check-up général du van au RACV (Royal Automobile Club of Victoria). Le garage comptait monopoliser le van une bonne partie de la journée donc nous nous sommes rendus au centre de Melbourne en bus avec cette soudaine impression de ne pas avancer dans notre itinéraire. Oui oui, presque trois semaines après notre arrivée à Melbourne, nous y sommes toujours. Haha. C’est ce qui s’appelle prendre son temps n’est-ce pas ?

Nous avons profité de la ville pour encore nous équiper. On a pensé relooker un peu notre van pour lui donner une touche plus moderne. On lui a donc acheté des enjoliveurs assez « keke », une housse pour le pneu de secours à l’avant (car la précédente était complètement déchirée) et de quoi poncer les barres en métal (qui sont assez rouillées) à l’avant et à l’arrière de la voiture ainsi que de le l’antirouille noire pour les repeindre. C’est sûr, elle va être stylée notre maisonnette ; on ne va plus la reconnaître c’est pourquoi nous l’appellerons désormais la « JJ-Mobile » ! Vous vous doutez bien que Jeannot est ravi de pouvoir bricoler et c’est d’ailleurs ce qu’il est en train de faire à l’instant où je vous écris.




A côté de cela, on a acheté une tente/annexe à mettre juste à côté de notre porte coulissante ; il s’agit d’une belle extension qui, par beau temps, nous permettra de passer de longues soirées dehors sans avoir l’humidité et les moustiques et qui, par temps de pluie, permettra d’aérer sans que l’eau ne s’infiltre. On est tout contents :-D. Hier soir, Jeannot s’est donc empressé de l’essayer, hihi.

En fin de journée, nous avons récupéré notre van au garage : ils ont fait la vidange, réglé les freins en retendant les câbles (vu que ce sont des freins à tambour) et fait un check-up global. Conclusion : notre van est en bonne santé. Rien à dire. Yipi yeah :-D. Prochain entretien dans 10 000km.

Bonne journée à tous.

Changement d'itinéraire !

Oui, le titre vous dit tout : nous avons modifié notre itinéraire !

Si vous reprenez notre carte initiale, vous verrez que nous avions prévu d’aller jusqu’au centre après l’est pour finalement faire demi-tour et repartir vers l’ouest. Mais après réflexion, nous voulons éviter la saison des pluies au nord (de décembre à mars environ) à laquelle nous allons avoir droit si nous maintenons notre itinéraire tel qu’il est.

La saison des pluies dans le Nord ce sont des températures relativement élevées, beaucoup de pluie, d’humidité, des parcs nationaux fermés et des routes barrées. La catastrophe!

Du centre du pays (Alice Springs), nous envisageons donc de continuer notre route vers le sud pour finalement rejoindre la côte ouest (Perth) par la route longeant la mer au sud du pays. Notre séjour se terminera à Darwin où nous vendrons notre van et reprendrons un vol interne Darwin-Perth étant donné que notre avion retour décolle de Perth.



En faisant notre itinéraire en Belgique, nous savions que nous allions arriver à la mauvaise période dans le Nord mais nous n’avions pas réalisé à quel point la pluie et le mauvais temps pouvaient être handicapants. De plus, nous voulions éviter une seconde traversée du désert dans lequel il n’y a rien à faire à part rouler. On se disait également qu’il était impossible de faire le tour de l’Australie en arrivant partout à la bonne saison. Cela semble davantage possible que nous l’imaginions. Hormis Cairns (nord-est) où il risque de beaucoup pleuvoir quand nous y serons, nous devrions avoir un temps agréable partout où nous serons, si on en croit le guide bien entendu.

Ce changement de programme nous permettra de voir des endroits magnifiques auxquels nous avions renoncés en faisant notre itinéraire initial car ils se trouvaient bien trop loin des routes que nous allions emprunter.

dimanche 14 novembre 2010

Wilsons Promontory NP

Salut à tous,

Un nouvel article depuis Tidal River, le centre touristique du Wilsons Promontory National Park, où nous sommes arrivés vendredi dans l’après-midi.

Le « Prom », comme ils disent ici, se trouve à une centaine de kilomètres de Phillip Island. Il est l’un des parcs nationaux les plus appréciés d’Australie pour sa faune (oiseaux, wombats, …), ses plages magnifiques et ses divers sentiers de randonnées (80 km) qui traversent des marécages, des forêts, des vallées couvertes de fougères et des longues plages bordées de dunes.

Les emplacements de campings (450) sont répartis aux abords de Tidal River, près de la plage (où nous nous trouvons) ou davantage à l’intérieur du parc. Ici, la nourriture doit être planquée, non pas pour les ours (comme en Californie) mais pour les wombats. Les touristes ont en effet pris l’habitude de les nourrir (même si c’est interdit), les wombats s’y sont donc accoutumés également. Mais pas d’inquiétude, ce sont de braves bêtes. On en a aperçus deux lors de nos promenades et ils sont, tout comme les koalas, adorables !

Vendredi, il a fait très lourd et chaud (le calme avant la tempête n’est-ce pas). Nous avons donc traversé le sentier qui mène à la plage située juste derrière notre emplacement de camping pour y passer un peu de temps. La beach se trouve entre deux montagnes, elle est donc entourée de beaucoup de verdure et gros rochers. Magnifique ! Nous nous sommes promenés le long de l’eau et avons ensuite été faire une promenade de plusieurs kilomètres dans la montagne. Le ciel se chargeait de plus en plus et le vent se levait : ça sentait bien la tempête. Nous avons pris nos derniers clichés et nous sommes empressés de rentrer à la maison. A temps, car quelques minutes plus tard, c’était la drache, comme en Belgique ! Beaucoup de vent, des orages, de la pluie…bref la tempête. Nous avons donc rabaissé le pop-top (pour éviter que la toile soit trempée) et avons passé la soirée dans notre maisonnette. En tout cas, la pluie, dans un van, ce n’est pas cool :
Problème n°1 : impossible d’ouvrir une fenêtre pour aérer car la pluie s’infiltre.
Problème n°2 : catastrophe pour faire sécher nos affaires (essuies de douche, chaussures, vêtements…).
Problème n°3 : sans le pop-top, impossible de se tenir debout (même moi, hihi) dans la tuture.



Depuis vendredi soir, il fait moche : pluie, petit vent, ciel tout couvert…on essaie donc tant bien que mal de faire sécher nos affaires (qui ne sèchent pas) et d’aérer entre deux pluies. Parce qu’avec les affaires mouillées à l’intérieur de la voiture, il y a beaucoup d’humidité.

Le décor est sympa en tout cas dans notre maison, entre un essuie qui tente de sécher sur le volant, un débardeur qui a trouvé sa place au dessus de nos têtes, à l’arrière de la voiture, et des chaussures mouillées, plein de sable, à n’en plus savoir quoi faire…j’aime ça. C’est dans ces moments-là que notre appartement nous manque encore plus….

Hier, sous la pluie, nous avons quand même décidé d’aller nous promener. Oui, on n’est pas venus jusqu’ici pour rester dans la voiture. Munis de nos vestes et parapluies, et de l’appareil qui va sous l’eau, nous avons entrepris une longue balade dans les forêts tropicales cette fois (rainforest under the rain, c’est le cas de le dire). C’était super chouette. Malgré la pluie, on a quand même pu voir la beauté des paysages, et c’est ce qui compte finalement.

Nous avons terminé notre après-midi par un p’tit scrabble puis la tempête s’est à nouveau levée. Heureusement qu’on était bien au chaud chez nous parce qu’on pensait bien aux pauvres touristes d’à côté qui se trouvaient dans des tentes. L’horreur par un temps pareil moi je dis !

Aujourd’hui, dimanche, le temps s’est amélioré. Nous nous sommes à nouveau longtemps promenés, dans la montagne, en longeant la plage. A nouveau superbe !

Demain matin nous reprenons la route vers Melbourne.

Merci encore pour vos commentaires, vos mails, vos messages et vos nouvelles. Ca nous fait toujours PLUS que TRES plaisir. On pense bien à vous et vous nous manquez !

Gros bisous

samedi 13 novembre 2010

Phillip Island : suite et fin

Notre visite de l’île s’est poursuivie mercredi et jeudi. Nous nous sommes promenés à Cowes, avons acheté quelques souvenirs et avons pris nos renseignements pour French Island, une île de 60 habitants (quand même hein) située entre Phillip Island et le Sud de Melbourne. 70 % de sa superficie (170km²) est classée parc national. Nous souhaitions y passer une journée pour y faire une grande ballade mais le bureau d’information nous a déconseillé de nous y rendre seuls car l’île est grande et tout est éloigné. Une visite organisée, dans un bus, était donc préférable si nous souhaitions voir l’essentiel. Sauf que passer 4h dans un bus ponctué d’arrêts ne nous emballait pas trop. Nous avons donc préféré rester à Phillip Island.

Jeudi, comme il faisait magnifique (26°C environ), nous sommes partis à la découverte du Nord Est de l’île, dans le Rhyll, une réserve naturelle remplie d’oiseaux. Nous avons entrepris une longue ballade de 10-12km et avons vu de magnifiques oiseaux et quelques kangourous aussi. Les moustiques étaient malheureusement encore de la partie et ils ne m’ont à nouveau pas loupée…



Comme il était 16h quand nous étions de retour de la ballade et qu’il faisait encore très bon, nous sommes allés nous poser à la plage de Cowes. On pensait peut-être pouvoir faire trempette mais l’eau était quand même assez froide. Ce sera pour une prochaine fois.

Ici, on voit plein de mouettes. Je vais les appeler les mendiantes parce qu’elles attendent que ça : manger (comme moi j’ai envie de direJ, hihi). Et si on a le malheur de donner un morceau de pain, on est foutus. Toute la smala se ramène et on en est entourés. Et elles mangent tout en plus : des frites, du pain, des biscuits, des vers…c’est sûr, elles ne sont pas difficiles.

Vendredi matin nous avons repris la route et sommes arrivés au Wilsons Promontory National Park.

La suite, dans un prochain épisode.


Ps1 : le dossier Phillip Island a été mis à jour, pour celles et ceux qui n’avaient pas encore remarquéJ.

Ps2 : il y avait bien une souris dans les armoires de Susie et quand on entendait du bruit dans les armoires, c’était en fait notre pain qu’elle mangeait la sale bête. Oui, parce que la fois passée, en prenant mon pain wrap, je lui ai trouvé une forme bizarre : les bords n’étaient plus très arrondis. J’ai ensuite vu quelques « graines » noires sur le pain. J’ai pensé que c’était des céréales jusqu’à ce que Jeannot me dise que c’était en fait des crottes de souris. Alors non seulement elle mange mon pain mais en plus elle ne se gène pas pour y faire ses besoins. Fresh ! Hooo, j’étais à nouveau écœurée.

Ps3 : depuis notre arrivée en Australie, 3 oiseaux ont quand même fait caca sur la tête de Jeannot, le pauvre. Il adore les oiseaux mais ce n’est apparemment pas réciproque. Hihihi.

mercredi 10 novembre 2010

Phillip Island

Melbourne, c’est fini ! Mais je dois encore vous raconter notre dernière journée dans cette grande ville.

Dimanche donc, nous avons été au Queen Victoria Market, qui est le grand marché quotidien de Melbourne. On y trouve de tout : vêtements, nourriture, souvenirs, quincaillerie, etc. On s’est d’ailleurs fait la réflexion que si on avait su qu’on y trouvait tant de choses, on s’y serait un peu équipé pour le van ; au lieu d’avoir acheté le nécessaire chez Ikea et en grandes surfaces… Bon, je dois admettre que les marchés ce n’est pas trop mon truc : trop de bruit, trop de monde, trop d’allées, trop d’odeurs,… Cependant celui-ci était assez bien foutu et étant donné qu’il a lieu chaque jour, on ne se marchait pas dessus.

On y a acheté quelques souvenirs (1/2 prix par rapport aux magasins de souvenirs du centre-ville évidemment) et quelques fruits car comme on était à pied, je ne tenais pas à m’encombrer de plusieurs kilos de mangues ; oui, car les mangues sont succulentes ici et on en mange tous les jours ! Notre petite promenade dominicale terminée nous sommes rentrés à la « maison » pour y passer une petite soirée paisible.

Lundi matin sonnait notre dernier jour chez les barakis, ouf ! On n’est quand même pas partis si tôt car on avait lavé le linge avant de partir pour profiter du faible coût des machines à laver dans ce camping et il fallait bien sûr attendre que celui-ci sèche !
C’est donc vers 13H que nous avons levé l’ancre direction le Sud et plus précisément Phillip Island, à environ 150km du camping. Sur le chemin je tenais à régler 2 choses : passer chez RAC (Royal Automobile Club) pour y souscrire à une assistance routière qui couvre un éventuel remorquage partout dans le pays et passer dans un garage pour y faire la vidange.
On est d’abord passé chez Toyota qui demandait 245$ (180€) pour juste faire la vidange ; ils sont dingues, puis on a finalement pris RDV pour la semaine prochaine dans le garage du RAC de Melbourne qui s’occupe également de la maintenance automobile. Oui parce que je ne sais pas si vous avez bien tout suivi mais étant donné que nous prenons le ferry pour la Tasmanie mercredi prochain et que celui-ci part de Melbourne, nous devons rester dans les environs pendant une semaine. Heureusement qu’il y a encore beaucoup de choses à y faire ! Nous prenons donc bien soin de notre maison mobile (qui a même eu droit à un petit bain !) et si elle tombe dorénavant en panne au milieu de nulle part, nous serons assistés ! Ces formalités réglées nous avons repris la route vers Phillip Island pour finalement s’arrêter pour la nuit aux portes de l’île, à San Remo.

Le lendemain, mardi, c’est la chaleur qui nous a réveillés ! Enfin ! Elle arrivait à point nommé puisque notre journée allait être consacrée à la visite de l’île.

Phillip Island est une petite île de 26km sur 9km qui se visite facilement en une journée ; elle est réputée pour ses grandes populations d’oiseaux marins et ses belles plages où les grosses vagues sont propices au surf.



Juste à côté du camping de San Remo se déroule quotidiennement le nourrissage des pélicans par le petit fast-food Fish & Chips du village. Le resto se débarrasse en fait des restes de poissons inutilisés en les jetant aux oiseaux. L’occasion pour nous de voir ces grands pêcheurs de tout près ! Chose étonnante : les restes de poissons attirent aussi… Des raies ! Enormes en plus ! On en a aperçue une qui mesurait plus d’un mètre !
Nous avons ensuite traversé le pont qui mène à l’île pour effectuer une grande randonnée dans une des réserves naturelles du site ; très vivifiant grâce à la présence toute proche de l’océan ! Dans l’après-midi, nous avons continué la route principale qui mène à Cowes, le chef-lieu de Phillip Island, où nous allions passer 3 nuits. Mais avant d’y arriver on s’est arrêtés à la pointe sud-ouest pour observer les colonies de mouette en pleine nidification et on a même pu voir un petit pingouin, Ju était toute contente !
En fin d’après-midi, et après avoir sonné à la porte de trois campings déjà pleins, nous avons posé le van dans un super camping à 500m du centre de Cowes ! Ca nous change du camping pourri de Melbourne. Le soir nous avons été manger un steak-frites-salade dans un petit resto sympa et avons terminé la journée sur la jetée pour y observer le coucher de soleil en y dégustant une bonne glace. Dure dure la vie !

samedi 6 novembre 2010

Fastueuse Melbourne

Salut à tous,

Nous revoilà pour vous raconter la suite de nos aventures à Melbourne city (toujours).

Notre visite de la (gigantesque) ville s’est poursuivie ces derniers jours. Nous n’avons vraiment pas eu le temps de nous ennuyer. En début de semaine, nous avions même du mal à décider ce qu’on allait visiter parce que tout était nouveau et qu’on voulait tout voir en même temps.

Mercredi matin nous nous sommes enfin décidés à aller sur le net pour réserver notre séjour en Tasmanie et il est réservé :-D : nous partons du mercredi 17 novembre au dimanche 28 novembre. Et on embarque notre maisonnette avec nous bien sûr ! Il s’agit d’un voyage de nuit car il faut environ 10h de bateau depuis Melbourne jusque Devonport.

L’après-midi, nous sommes retournés à Richmond (dans le grand Melbourne) pour y faire un peu de shopping étant donné que tout (ou pratiquement tout) était fermé la veille. Ici ce sont les soldes : nous en avons donc profité pour faire quelques bonnes affaires. Et Jeannot a trouvé son bonheur puisqu’il s’est acheté 3 pulls et 3 t-shirt. On va dire que les pulls viennent à point étant donné qu’il fait souvent frisquet. Ou sommes-nous peut-être un peu frileux ? On se le demande parfois quand on se voit avec nos vestes alors que les Australiens sont en tenue estivale…

A Melbourne il y a plein de magasins, de restos, de bars, de trucs à grignoter…tellement qu’on (ou « je » plutôt J ) ne sait plus où donner de la tête. Puis comme les enseignes sont nouvelles et que je ne connais pas (oui parce que vous savez que j’aime les nouveautés J), je veux tout goûter.



Jeudi, nous sommes retournés au centre de Melbourne pour visiter plus « sérieusement » la ville étant donné que nous en avions déjà un bel aperçu. Nous avons commencé notre journée par Birrarung, un parc avec des sculptures artistiques juste à côté du centre-ville et le long de la Yarra, la rivière qui traverse Melbourne. On y a croisé beaucoup de joggeurs, c’est apparemment là que de nombreux Melbourniens y font leur sport quotidien. J’ai proposé à Jeannot de se joindre à eux mais ça ne l’emballait pas, hihi.

Notre promenade s’est poursuivie par la visite du Rod Laver Arena où se déroulent les internationaux de tennis. Incroyable de voir les stades et terrains de tennis vus à la télévision, en vrai! Dans le bâtiment principal, il y avait les photos des gagnants de chaque année. En 2011, l’Australian Open aura lieu du 17 au 31 janvier. On se dit que ce serait chouette d’aller voir un match en live…mais on va d’abord se renseigner pour les prix parce qu’on ne sera bien entendu plus à Melbourne à ce moment là.

Comme il faisait doux et qu’on avait encore du temps devant nous, nous nous sommes rendus au Fitzroy Garden, un beau parc situé à deux pas du centre ville. J’ai pu donner à manger aux oiseaux…j’adore !

En ce qui concerne le camping, c’est toujours la même chose. Ce n’est pas qu’on s’y plait mais il est bon marché et tout près du centre ville. Nous avons donc payé pour le reste de la semaine et le quitterons lundi dans la matinée.

Jeudi soir nous nous sommes raccordés à l’électricité pour redonner un coup de froid au frigo et recharger les batteries (appareils photos, GSM,…). Nous sommes allés dormir et vers minuit/1h du matin un drôle de bruit à l’extérieur et tout contre le van nous a fait sursauter du lit. C’était comme une branche qui tapait sur la carrosserie. Mais à notre emplacement il n’y a pas d’arbres et dans le camping il n’y a pas d’animaux à part des oiseaux. J’ai directement pensé qu’il y avait quelqu’un à côté du van qui essayait peut-être d’y entrer par la fenêtre. Trop les boules. Ni de une, ni de deux, Jeannot est sorti du van pour aller jeter un œil. Et suprise : le baraki de kermesse d’à côté était occupé de nous débrancher pour charger son GSM. Complètement choquée que j’étais. Le gars, à son aise, prend notre câble électrique et se sert de l'électricité qu’on a payée et ne se dit pas que ça ne se fait pas. Et si dans notre frigo, on avait des surgelés ou des produits frais…et bien ça, ma foi, c’était bien le cadet de ses soucis. Nous ne voulons pas avoir de problèmes avec eux donc nous ne leur avons rien dit mais avons été signaler la chose à l’accueil.

Hier et aujourd’hui (samedi), il a fait très beau à Melbourne (23°C). Nous en avons donc profité pour faire nos lessives. Vendredi matin, nous sommes restés au camping la matinée le temps que notre linge soit sec. Oui parce qu’on verra bientôt le baraki de kermesse d’à côté avec le caleçon de Jeannot aux fesses…vu qu’après notre électricité, il s’est approprié la serviette de bain de la voisine.

L’après-midi nous avons repris notre métro quotidien pour le centre-ville et sommes allés nous balader aux Botanic Gardens, un des plus beaux jardins/parcs au monde d’après note guide, le Lonely. Et on confirme, il est très beau. Beaucoup d’arbres, de fleurs, d’oiseaux…on y a passé l’après-midi. Très chouette. Nous avons ensuite été manger une bonne pizza le long de la Yarra River.

En tout cas, c’est sûr, les Melbourniens ne connaissent pas la crise : tout est full partout et tout le temps. Les bars, les restaurants, les snacks, les magasins…il y a du monde partout et à toute heure. Beaucoup d’animations dans les rues aussi ; quelle ambiance.



Après le restaurant, nous nous sommes rendus à l’Eureka Skydeck, l’immeuble le plus haut de Melbourne, pour y voir toute la ville (et ses lumières) depuis le 88ème étage. Incroyable ! Rien que l’ascenseur était impressionnant : 9m par seconde. On peut vous dire qu’on est vite arrivés à destination. Et de la haut, la vue était tout simplement époustouflante. La ville à perte de vue. Magnifique !

Aujourd’hui, samedi, et par un beau soleil de printemps, nous avons été faire un tour du côté de Saint-Kilda, au sud de la ville. C’est la station balnéaire de Melbourne et cela nous a fait fort penser à la côte belge. Nous nous sommes posés, avons lu un bouquin au soleil et nous sommes promenés sur la jetée. Nous avons même eu la chance de voir un ‘little penguin’ (le plus petit des pingouins – 43cm) planqué sous son rocher…adorable !

Demain nous terminons notre semaine à Melbourne avec une escapade au marché (Queen Victoria Market). Miam miam. Les photos suivront.

Une bien bonne journée à vous. Nous on va dormir !

mercredi 3 novembre 2010

Découverte de Melbourne

Lundi matin, après avoir été bercés par la pluie une bonne partie de la nuit, nous avons pris le métro pour le centre. 30 minutes après c’était le grand WAOUW ! Première impression : c’est énorme ! Les ponts sont grands, les avenues larges, les trottoirs immenses, les buildings super hauts ; il y a du monde partout, les taxis défilent, les trams font la queue, … Pas de doute, on est bien dans la 2e plus grande ville du pays ! Cependant il y règne une atmosphère décontractante, cool, jeune et dynamique. Bref, on s’y sent bien ! Bon, c’est sûr que, comme toute nouveauté, on était bien perdus au début. Mais c’est à la découverte de la ville qu’on avait dédié notre première journée donc on s’y est baladés sans vraiment voir où on allait, on se laissait juste guider par nos envies.



Après une bonne journée à flâner dans le centre, on avait déjà un plan sommaire de la ville en tête et c’est là-dessus qu’on comptait pour planifier nos journées ultérieures. Au soir, en rentrant au camping, nous avons eu l’agréable surprise (hum…) de voir que 3 gars s’étaient collés à notre van ; entre celui-ci et la clôture… Ils n’avaient même pas de tente et comptaient apparemment dormir sous une bâche qui faisait office de toit de fortune. Bon le problème n’était pas tant leur présence mais plutôt les nuisances sonores qui allaient crescendo au fur et à mesure que la bière descendait… Là j’ai eu une idée lumineuse pour les éloigner un peu de nous mais Ju n’a pas voulu que je la mette en place : je me suis dit que si j’allumais le moteur du van avec le choke tiré à fond ça ferait certainement assez de fumée que pour qu’ils partent (en plus je dois faire la vidange donc le vieux moteur fume bien et sent juste comme il faut). Dommage, je me marrais déjà à l’idée de voir leurs têtes toussoteusesJ.



Mardi matin, retour à la city pour enfin y faire quelque chose : la visite de l’aquarium en matinée et un peu de shopping dans la rue des outlets (marques dégriffées) l’après-midi ! On débarque sur le quai de la gare centrale puis là on se regarde : « mais bon sang, pourquoi sont-ils tous sur leur 31 avec chapeaux, fleurs dans les cheveux et hauts talons ?! ». Un énorme mariage ? Une cérémonie importante ? La rentrée des classes ? Non.  Des courses de chevaux ! Une des plus importantes compétitions hippiques d’Australie ! Hé oui, ils ont hérité de la passion pour cette discipline sportive des Anglais, tout comme le cricket d’ailleurs. Les courses se déroulent sur une semaine et dans plusieurs stades donc les spectateurs étaient très nombreux ! Amusant de voir autant de nœuds papillons et de dames ultra coquettes mais kitsch (style anglais oblige) défiler dans les rues de la ville.

Notre première halte fut donc l’aquarium ou hormis les nombreuses espèces de poissons australiens, nous avons pu apercevoir les plus grandes raies qu’il nous ait été de voir ! Certaines dépassaient les deux mètres d’envergure, vraiment impressionnant. Après cette ballade de deux heures entre les vitres, nous avons repris la direction du centre pour y découvrir son « Chinatown » et y manger ! On a bien mangé dans un resto Thaï. Ha oui, j’ai oublié de dire que depuis qu’on est à Melbourne, Juju craque pour les sushis ! Il y a des petites échoppes qui en proposent à tous les coins de rue !

L’après-midi nous avons tenté de faire un peu de shopping à l’est de la ville (Richmond) dans la fameuse rue où tout est moins cher mais comme il y avait cette compétition hippique tout était fermé… Ce 2 novembre était apparemment considéré comme jour férié ici ; j’espère qu’il n’en sera pas de même pour jeudi car les courses reprennent demain…Au retour nous sommes passés par le port de Melbourne pour y vérifier les prix et disponibilités pour le ferry qui fait la navette vers la Tasmanie ! Ca s’annonce compliqué… Non seulement il y a un délai d’environ 2 semaines pour y aller mais en plus ce n’est pas donné. On vérifiera tout ça online cet après-midi.

On est ensuite passés par le casino de Melbourne, énorme, pour s’imprégner de l’effervescence qu’il y avait suite aux résultats des courses ! C’était génial ! Les gens, toujours sapés comme des pingouins, misaient de grandes sommes à la roulette et les gigantesques cocktails défilaient devant nous ! On est restés scotchés !

Bref, comme vous pouvez vous en apercevoir, on aime vraiment cette ville pour tout ce qu’elle est ; outre une grande ville verte et aérée, elle représente un échantillon de la population australienne : cosmopolite, jeune et insouciante du regard des autres. Aujourd’hui nous continuerons l’exploration de la ville donc le dossier « Melbourne » sur Picasa sera mis à jour (et ce, jusqu’à notre départ!

Merci à tous de nous suivre et de laisser vos commentaires, ça nous fait toujours TRES plaisir !

Une histoire de campings...

Oups, 4 jours sans nouvelles ! Bonjour à tous donc !

Comme prévu, dimanche matin nous avons pris la route direction Melbourne ! Les 100km à parcourir se sont fait sous la pluie, la même qui ne s’est plus arrêtée depuis 3 jours…

Melbourne est la première vraie grande ville que nous allions visiter avec notre van et autant admettre que nous n’avions pas vraiment prévu une chose capitale : où allions-nous nous poser pendant les quelques jours nécessaires à la découverte de la ville ? La question ne s’était pas posée jusqu’ici puisque les villes et villages traversés étaient tous bordés de terrains de camping et que ce n’était pas les emplacements de parking dans les centres qui manquaient… Le problème de Melbourne c’est qu’avec ses 4 millions d’habitants la périphérie s’étend sur 30km de rayon par rapport au centre-ville et que les campings… sont en périphérie ! Comme c’est généralement le cas dans les villes allez-vous me dire…. 2e souci : les places de parking au centre-ville. C’est bien simple, tout ici est fait pour les piétons et les transports en commun ; il y a bien quelques parkings mais tous sont payants !

A l’origine nous avions repéré un camping à une dizaine de km du centre, mais ce dernier était un BIG4 (le même « label » high-class que notre camping à Mont Gambier) et que forcément ce n’était pas donné… Etant donné que nous avons « prévu » de rester environ une semaine dans la région de Melbourne il nous fallait un bon compromis prix/emplacement.

Equipés de nos multiples guides nous avons donc tenté un second camping qui ne demandait « que » 31$/jour avec raccordement à l’électricité mais ce dernier se situait à 26km du centre… Si on devait se taper la route tous les matins c’était quand même bof bof…

Finalement on s’est dits : « mais on est bêtes, pourquoi ne pas se servir du GPS et de ses points d’intérêts pour trouver un camping proche du centre ? ». Catherine, la madame qui est dans le GPS donc, nous a donc trouvé un camping à 8km du centre (le plus proche !) pour…20$/jour sans électricité (25$ avec) : magnifique ! Ni de une ni de deux, on a foncé d’est en ouest et sommes arrivés dans la baie d’Hobson où se trouve le camping. Comme on était dimanche l’office était fermé donc on a téléphoné au gérant qui allait envoyer quelqu’un… Le temps pour nous de jeter un œil au camping qui est… HORRIBLE ! Le VRAI camping, comme on en ferait la caricature : des vieilles caravanes résidentielles toutes pourries, des sanitaires moches, tous les moindres recoins occupés ET des barakis de kermesse comme on a encore rarement vu ici ! C’est bien simple, ils ont tous une bière à la main, ils parlent fort et rotent sans cesse… Ju est ravie…Mais bon, ce n’est pas cher et plutôt bien situé puisque nous avons le métro vers le centre-ville qui se trouve à 1,5km du camping !



La voilà donc la solution au stationnement en ville : laisser le van au camping et prendre un abonnement aux transports en commun pour une semaine ! Pas de dépense inutile et moins de stress !

Comme la journée du dimanche était déjà bien entamée nous avons décidé d’entreprendre la découverte de la ville le lendemain.