jeudi 3 mars 2011

La panne

Hello,

De retour sur la toile pour vous conter nos dernières aventures dans l’outback australien !

Lundi matin, comme prévu donc, nous avons entamé la route vers le parc Karijini qui se trouve à 500km de Karratha. « Entamé », parce que nous sommes partis un peu tard de Karratha ; nous souhaitions en effet être à jour avec les photos postées sur Picasa avant de perdre toute connexion réseau pendant plusieurs jours…

Après 200km de route, quelle ne fut pas notre mauvaise surprise en voyant que la prochaine station d’essence se trouvait à… 230km ! Nous n’avions jamais expérimenté une telle pénurie d’essence, même quand nous avons traversé le pays via le Nullarbor !
2 choix s’offraient donc à nous : parcourir un total de 100km dans la mauvaise direction pour faire le plein ou croiser les doigts et prendre la route vers Karijini en espérant que l’autonomie du van dépasse les 400km habituels…
Ayant horreur de rouler pour rien, nous avons choisi de parier sur l’autonomie de la JJ-Mobile. Ce n’était à priori que 30km de plus que ce que nous avions déjà fait sauf que nous avions oublié une variable très importante en Australie : le vent. Etant donné qu’il y a peu de végétation dans l’intérieur du pays, le vent n’est pas freiné et peut parfois être très fort. Manque de chance pour nous : en plus de rencontrer un vent fort, nous roulions contre lui… Résultat : après à peine 390km parcourus, la jauge d’essence pointait sur le bas du dernier tiret critique et il restait bien entendu plus de 40km pour arriver à la pompe. La cata’.

Nous avons donc du envisager l’inévitable et stopper le van dans un lieu sûr pour y passer la nuit. Il faut savoir que l’obscurité totale survient ici à 19H et qu’il est préférable d’être déjà complètement préparé pour la nuit à cette heure là. Nous avons donc fait halte sur une aire de repos en nous disant qu’il était de toute façon trop tard pour mettre en place le plan B que nous avions bien entendu prévu.

Le plan B ? Simple : faire du stop avec notre beau jerrycan rouge en espérant que quelqu’un s’arrête rapidement. A ce sujet, je tiens à préciser que nous n’étions pas totalement inconscients et que nous avions entamé la route vers le parc national en nous assurant d’abord qu’il y ait un trafic routier suffisant prêt à nous aider au cas où… La route vers le parc est en effet une route minière très fréquentée par toutes sortes de véhicules. Nous nous sommes donc endormis confiants quant au déroulement de la journée du lendemain

Le genre de véhicule minier tout propre que j'espérais stopper
Mardi matin, après avoir tranquillement ingurgité un bon p’tit déj’, je me suis mis sur le côté de la route avec le jerrycan tandis que Ju allait rester dans le van afin d’éviter de laisser ce dernier seul au bord de la route. En effet, toute notre vie du moment s’y trouve et nul ne sait ce qui pourrait arriver à un véhicule « abandonné » dans l’outback…Je m’étais bien entendu dit qu’il ne servait à rien de vouloir stopper les « road trains », qui ont besoin de plusieurs centaines de mètres pour s’arrêter, ainsi, je me suis rabattu sur les plus petits camions. Par chance, après seulement 5 minutes d’attente, un gars a fait demi-tour pour savoir en quoi il pouvait m’aider ! Le 2e coup de bol fut qu’il transportait avec lui des jerrycans d’essence et était prêt à m’en donner un peu ; super sympa. Je n’ai de ce fait pas dû faire l’aller-retour à la pompe d’essence en stop et les 5 litres de carburant donnés par ce brave monsieur ont suffit à rejoindre LA pompe sacrée ; ouf !

1 commentaire:

  1. Je pense qu'il y a quelqu'un de la haut qui vous protège !!! Vous avez toujours du bol , c'est SUPER !!!!!!

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