La route depuis le néant fut donc longue et c’est très fatigués que nous sommes arrivés mardi soir à Esperance. Evidemment, comme nous étions partis sur notre lancée, nous avons commencé par rechercher une aire de repos pour y passer la nuit au lieu du traditionnel camping, payant lui. Finalement quand il s’agit juste de passer la nuit sans profiter d’éventuelles infrastructures on ne voit pas trop l’intérêt d’opter pour un camping…
Problème : le camping sauvage est proscrit dans toute la ville et même au-delà ! Des panneaux mentionnent d’ailleurs que tout contrevenant se verra verbaliser si un ranger passe par là… Vu qu’on n’aime pas jouer avec le feu on a donc été forcés de se mettre à la recherche d’un camping. Pour ce faire, on s’est servi de notre GPS qui référence les campings en fonction de leur distance par rapport à notre emplacement, et nous avons simplement choisi le plus proche. A la nuit tombée, nous avons débarqué dans un camping miteux sans panneau de bienvenue, ni barrière, ni même de bureau ! On s’est donc mis là où il y a avait de la place en nous disant qu’on aviserait le lendemain. Au petit matin, et à la lumière du jour, on s’est aperçu que ce bête GPS nous avait fait entrer dans le camping par la porte arrière de service !
Personne n’avait donc remarqué notre présence et, après s’être longuement regardés avec un petit sourire en coin, Ju et moi sommes sortis du camping en passant par la grande porte, au nez et à la barbe du tenancier !
La nuit nous aura donc coûté « un moyen de frayeur » ; nous ne sommes généralement pas des fraudeurs mais là il faut avouer que l’occasion était trop belle !
La matinée du mercredi fut dédiée au ravitaillement en nourriture car les vivres restants étaient au plus bas après la grande traversée. Nous avons ensuite cherché un bon camping, à tête reposée cette fois, car nous devions faire des lessives et laisser le van en sécurité pendant que nous partions à la découverte à pied d’Esperance.
Le Sea Front Tourist Park était BONDE et nous avons eu une des dernières places disponibles ! C’est sûr, nous sommes bien arrivés à l’ouest, là où vont les vacanciers australiens !
L’après-midi nous avons flâné le long du littoral et sommes partis à la rencontre de la mascotte d’Esperance : Sammy le phoque ! Sammy rôde toujours autour de la jetée en attendant qu’un pêcheur daigne lui jeter ses mauvaises pioches.
Ce jour-là Sammy était un peu anxieux car un requin voulait goûter à ses petites nageoires !
Incroyable pour nous de voir ce prédateur si près de la côte ! Apparemment, et selon les locaux, c’est assez inhabituel mais pas unique… Voilà qui ne nous rassure pas des masses.
Nous sommes ensuite passés voir le centre de cette ville tant appréciée des touristes. Je vais être franc, bien qu’à taille humaine Esperance ne casse rien… Non pas que c’est moche ou mal fréquenté mais il s’agit juste d’une petite ville aux bâtiments dans le style australien, c'est-à-dire de longs blocs coupés en morceaux pour accueillir les magasins. Un toit unique donc et des vitrines toutes semblables… Bof.
Le lendemain jeudi, nous avons sorti la JJ-Mobile de son emplacement douillet pour parcourir la Great Ocean Drive, l’attraction touristique N°1 d’Esperance. La G.O .D consiste en un parcours routier de 40km passant par une multitude de plages paradisiaques et d’autres endroits à ne pas manquer.
Un des premiers arrêts nous a emmené sur les hauteurs de la ville pour nous offrir un magnifique panorama de cette dernière et sur ce que nous allions voir au cours de cette journée. Nous nous sommes ensuite arrêtés à West Beach, SPLENDIDE plage de sable blanc et d’eau translucide ! La tentation d’aller se baigner était trop forte et comme la température extérieure avoisinait les 30° nous ne nous en sommes pas privés ! C’était d’ailleurs la 1e trempette de Juju pour qui les conditions idéales d’une bonne baignade étaient enfin réunies : soleil de plomb, sable blanc, température de l’eau supérieure à 20° et bien entendu la transparence de cette dernière qui devait lui permettre de voir les éventuels requins ! ;-)
Les arrêts suivants étaient tout aussi mémorables avec encore et toujours ces plages paradisiaques dont on ne lasse jamais, même si elles peuvent se ressembler.
A Bluehaven Beach, plage que nous n’avons que photographiée, un homme faisant de la plongée masque & tuba a du sortir de l’eau car un requin lui tournait autour !
Nous étions tranquillement assis dans le sable quand on a entendu des personnes crier « Sharks, sharks !! » depuis le parking. Et effectivement nous avons pu voir l’ombre d’un requin à 5 mètres de la côte ; décidemment.
Avant de quitter la côte nous avons fait un dernier arrêt à Eleven Miles Beach qui était plus propice à la plongée avec masque et tuba. Nous avons effectivement aperçu quelques poissons et des oursins mais ce qui nous a marqué c’est l’énorme visibilité de ces eaux !
Nous sommes donc rentrés au camping heureux de la journée passée jusqu’au moment de voir dans le miroir que, malgré la crème solaire étalée l’après-midi, nous étions bien brûlés ! C’est qu’il tape fort le soleil australien !
Je vous écris à présent de Cape le Grand NP, un parc national à 60 km à l’est d’Esperance, vers lequel nous sommes partis ce vendredi matin. Nous comptons y passer 2 nuits en mode « déconnectés » car une fois encore nous n’avons pas de réseau Internet…
C’est sûr, notre couverture Internet sera et bel et bien plus faible qu’à l’est ; j’espère juste que nous pourrons toujours vous écrire à intervalles réguliers, même si ceux-ci seront à priori plus longs.
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ça ne me rassure pas trop vos histoires de requins!!!!,je n'aime même pas du tout ça !!!
RépondreSupprimerC'est vrai que les plages sont paradisiaque, et l'eau d'une transparence incroyable , ça me donne envie que tu ne peux pas savoir !!!
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