De Jervis Bay à Kiama

A peine 150km nous séparent à présent de Sydney ! Mais avant d’y arriver, nous nous devons d’encore vous raconter nos 2 précédentes étapes.

Dimanche matin nous avons donc pris la route pour Jervis Bay, une péninsule idyllique et parc national se trouvant à quelques dizaines de kilomètres d’Ulladulla. Jervis Bay est une destination de vacances très prisée des habitants de Sydney car elle offre un panel de décors naturels très hétérogène ; un bon bol d’iode pour qui en marre de la ville donc.

Après avoir cassé la croute dans le parc, nous y avons effectué la plus longue ballade proposée par l’office du tourisme : 5,6 km en 2H. Oui, ce parc là n’est pas vraiment réputé pour ses longs trekkings… Il faut dire qu’avec ses plages paradisiaques et ses eaux propices à la découverte de la vie sous-marine, Jervis Bay a bien d’autres atouts. Il n’empêche que la ballade sous les eucalyptus puis à flan de falaises sous un soleil de plomb fut bien sympathique et c’est un peu fatigués que nous avons déposé la JJ-Mobile au camping du parc pour y passer la nuit. Nous nous sommes encore un baladés le long de l’eau avant d’aller dormir car, même si la journée de dimanche fut splendide, nous n’avions aucune certitude quant au lendemain ; c’est comme ça ici.

Lundi matin nous nous sommes donc réveillés… Avec la pluie ! Pas de chance. Nous avons donc repris la route et quitté la péninsule pour rejoindre Kiama, une petite ville côtière au charme indéniable. Mais avant cela, nous avons fait le plein d’essence sous la pluie,  qui s’était encore intensifiée, et qui annonçait même une tempête à venir tellement le vent s’était levé ! C’est donc un peu dépités que nous avons poursuivi la route pour nous retrouver, 5km plus loin, sous un soleil radieux avec des routes complètement sèches ! Incroyable ! Nous n’avions jamais expérimenté un tel microclimat et je dois dire que c’est assez impressionnant.

Nous avons finalement passé l’après-midi à Kiama, que nous aimons beaucoup, et y avons observé son « blowhole », un trou dans lequel une vague vient s’engouffrer et qui provoque un jet pouvant monter jusqu’à 60 mètres à la verticale ( !). On s’est ensuite promenés sur les petits sentiers longeant le port.

En fin d’après-midi, nous avons parqué le van au camping qui se trouve quasi sur la plage ! D’ailleurs c’est bien simple, de là où nous nous trouvons, nous pouvons voir et entendre les vagues qui terminent leur course à une cinquantaine de mètres du van.

J’en ai donc profité pour me baigner intégralement pour la première fois (oui parce qu’avant nous ne faisions que « trempette ») et je dois dire que la température de l’eau était correcte ! Juju, quant à elle, a préféré regarder l’eau depuis le rivage… Elle dit qu’elle m’accompagnera quand elle se sera procurée une combinaison…

L’été semblait être bien parti jusqu’à ce que nous nous choppions une bonne drache au soir… Décidemment il faut croire que le climat joue vraiment avec les pieds des Australiens. Comme dit Ju, on peut déjà être content qu’il fasse chaud et qu’il ne gèle pas -10° comme ailleurs dans le monde J

A tout bientôt !